Lesportes laissent entrer les cris même en fermant Dans un jardin l'enfant, sur un balcon des fleurs Ma vie paisible où j'entends battre tous les cœurs Quand les nuages foncent, présages des malheurs Quelles armes répondent aux pays de nos peurs? S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer Si l'on changeait les choses un peu, rien
Stendhal Le rouge et le noir REPÈRES HISTORIQUES Stendhal a emprunté son canevas initial à l'actualité, s'inspirant del'histoire d'Antoine Berthet, originaire du village de Brangues, étudiantaux séminaires de Grenoble et de Belley, guillotiné à Grenoble, le 23février 1828, pour tentative d'assassinat sur la personne de Mme ce fait divers, Stendhal avait eu connaissance par les comptes rendusproposés par _La Gazette des Tribunaux _, notamment les 28, 29, 30,31 décembre 1827, et 29 février 1828. Ces textes sont reproduits enappendice dans le tome II des _ Romans_, de la collection  L'Intégrale »,Seuil, 1969, pp. 649-656. L'idée d'un roman serait venue à l'auteur enoctobre 1829 ; le titre du roman, en mai 1830 le Rouge pour signifierles idées républicaines de Julien; le Noir, la soutane qu'il porta unmoment. A partir du mois de mai, et jusqu'en novembre, Stendhal faitcomposer par l'éditeur les chapitres au fur et à mesure qu'il les é est interrompue entre le 25 juillet et le 4 août 1830, pourcause de révolution. Le 6 novembre, Stendhal part pour l'Italie, occuperson poste de consul à Civita-Vecchia, où le nouveau régime l'a nommé.L'édition originale, en 2 volumes, paraÃt au début de décembre 1830 ;Stendhal n'a pas revu les épreuves des derniers chapitres avant son dé seconde édition, en 6 volumes, paraÃtra en Stendhal avait publié son premier roman _ Armance _, en août1827 ; son autre grand roman, _ La Chartreuse de Parme _ verra le jour enavril 1839 - deux textes accessibles sur le site de l'ABU. Stendhal devaitmourir à Paris le 23 mars 1842. RESUME DU ROMAN LIVRE PREMIER Chapitre 1 Description de la petite ville de Verrières. Son aisance. Portrait dumaire, installé depuis 1815 M. de Rênal, propriétaire de la fabrique declous. Pour agrandir ses jardins, M. de Rênal a dû négocier ferme avec lepropriétaire de la scierie M. Sorel, père de Julien. Tyrannie del'opinion à Verrières. Chapitre 2 La promenade de Verrières le Cours de la Fidélité, embellie par M. deRênal, enclenche une rêverie poétique de l'auteur la vue sur la campagney est somptueuse, quoique l'autoritarisme du maire ordonne une tailleimpitoyable des platanes tous les ans. Dans cette ville, l'utilité etl'argent règnent en maÃtres. Depuis peu, les notables redoutent l'arrivéed'un Parisien, dont les dénonciations, dans les journaux libéraux,pourraient leur attirer quelques ennuis. Chapitre 3 Le Parisien en inspection est guidé par l'abbé Chélan, à qui les autoritésreprochent cette complaisance, qui pourrait lui coûter sa place. Poursoutenir son rang, M. de Rênal songe à engager Julien Sorel commeprécepteur de ses enfants. Portrait de Mme de Rênal une âme naïve, qui nes'avoue pas qu'elle s'ennuie auprès de son mari. Chapitre 4 Pour négocier l'engagement de Julien, M. de Rênal rend visite au PèreSorel. Au lieu de surveiller la scie, le jeune homme est en train de lirele _ Mémorial de Sainte-Hélène _, activité odieuse à son père, qui ne saitpas lire. Portrait de Julien, plutôt maladif, et qui hait son entouragefamilial. Chapitre 5 Lorsque son père lui annonce son engagement, Julien fait aussitôt connaÃtrequ'il n'acceptera pas de manger avec les domestiques - opinion qui luivient de la lecture des _ Confessions _ de Rousseau. Négociation finaude duPère Sorel avec M. de Rênal, au terme de laquelle il parvient à fairemonter appointements et avantages en nature. L'accord conclu, Julien partau château, occasion de dévoiler ses projets ambitieux, et la conduitehypocrite dont il les voile dans cette époque de Restauration, il vise lavoie royale, qu'est la prêtrise. En passant par l'église, Julien y découvreune coupure de journal relatant l'exécution à Besançon d'un certain Lurel,dont le nom rime avec le sien. Chez elle, Mme de Rênal redoute, pour sesenfants, l'arrivée d'un précepteur, sale et mal vêtu, qui les fouettera. Chapitre 6 Sa stupeur à l'arrivée de Julien, dont elle remarque la beauté. M. de Rênaltransmet au nouvel employé ses instructions, et l'emmène chez le tailleurpour lui acheter un habit noir il ne doit pas être vu en veste par lesautres domestiques. Présentation de Julien aux enfants. Julien s'acquiertune gloire instantanée en récitant par coeur des pages entières du LivreSaint. Chapitre 7 Julien commence à s'attirer la jalousie des domestiques, mais aussi de directeur du dépôt de mendicité, qui courtise Mme de pour lesquelles Mme de Rênal commence à s'attacher à Julien inexpérience de la vie, due à son éducation de couvent. Comme la vie deprovince n'est pas guidée par les romans, tout y progresse plus vie de Julien se passe en petites négociations, comme l'art de faireadmettre à M. de Rênal de prendre un abonnement chez le librairie libéral,sous le nom d'un des domestiques. Ignorante de l'amour, Mme de Rênal vitces moments heureux dans l'innocence. Chapitre 8 A la suite d'un héritage, Elisa, la femme de chambre prétend épouserJulien, mais celui-ci fait savoir que ce mariage ne lui convient de l'abbé Chélan, surpris d'un tel refus, et joie de Mme deRênal lorsqu'elle l'apprend. C'est alors qu'elle commence à s'interrogersur l'amour qu'elle pourrait bien porter à Julien. Avec les beaux jours, Rênal transporte sa famille dans son château de Vergy. On y fait lachasse aux papillons, et Mme de Rênal se surprend à faire la coquette, sansy avoir pensé. Bientôt, elle installe à Vergy sa cousine, Mme entraÃne les deux femmes vers les points de vue sublimes de larégion. Un soir, par hasard, il vient à toucher la main de Mme de Rênal,qu'elle lui retire aussitôt. Alors, Julien se fait un devoir de lareconquérir. Chapitre 9 Il aborde la situation comme une bataille à gagner. A dix heures sonnantes,il passe à l'acte, et se saisit de la main de Mme de Rênal, qui en esttransportée. De manière inopinée, le lendemain, M. de Rênal se présente auchâteau. Il est venu faire remplacer les paillasses de la maison. Cettenouvelle effraie Julien qui a caché dans son lit un portrait de Napolé supplie Mme de Rênal de mettre ce portrait accusateur en sûreté, sans yjeter un regard. Elle s'exécute, non sans ressentir les premières atteintesde la jalousie. Chapitre 10 En froid avec M. de Rênal, Julien sollicite un congé pour se rendre auprèsde l'abbé Chélan. Sur le chemin de Verrières, Julien laisse aller sasensibilité devant les beautés de la nature, et donne libre cours à sesprojets de destinée ambitieuse. Chapitre 11 Julien se donne pour défi de prendre la main de Mme Rênal en présence,cette fois, de son époux. C'est une autre victoire. Cependant sa vraiepassion est encore pour Napoléon. De son côté, Mme de Rênal commence à passer par des alternatives de passion naïve et d'effroi moral devant cesentiment. Elle traverse une nuit de délire. Chapitre 12 Au moment de partir pour rendre visite à son ami Fouqué, Julien est surprispar l'accueil glacial de Mme de Rênal. Il décide de répliquer par lafroideur. Quand elle apprend le voyage de Julien, Mme de Rênal, blessée, semet au lit. Cheminant dans la montagne, Julien s'arrête dans une grotte, ets'y livre au plaisir d'écrire en liberté ambitieuses rêveries de vieparisienne. Après avoir brûlé ses écrits, Julien arrive à une heure dumatin chez Fouqué, qui lui propose de devenir son associé dans son commercede bois. Ayant évalué la proposition durant la nuit, Julien la refuse,prenant prétexte d'une irrésistible vocation religieuse. En fait, ilredoute que plusieurs années de cette vie mercantile n'émoussent sa volontéde parvenir. Chapitre 13 De ce voyage, Julien revient mûri. Mme de Rênal se fait coquette, et à cedétail, sa cousine, Mme Derville, comprend qu'elle est amoureuse. CommeJulien paraÃt se détacher d'elle, Mme de Rênal va jusqu'à reprendre la mainde Julien. Ce geste le persuade qu'il est aimé. Il décide de faire de Mmede Rênal sa maÃtresse. Mais au lieu de répondre spontanément à la passionde Mme de Rênal, il entreprend de la faire souffrir, par esprit de revanchesociale il lui laisse entendre qu'il devra quitter Verrières, parce qu'ill'aime et que cette passion est incompatible avec l'état de prêtre. N'ayantpas connu l'éducation sentimentale procurée par la lecture des romans, Mmede Rênal croit pouvoir se jurer qu'elle n'accordera rien à Julien. Chapitre 14 Avec gaucherie, Julien, qui se prend pour une Don Juan, s'efforce de mettreen pratique un plan de séduction, et parvient à enlever un baiser à Mme deRênal, mais celle-ci en est effrayée. En présence du sous-préfet Maugiron,Julien presse le pied de Mme de Rênal, qui parvientà tromper l'attention enlaissant tomber ses ciseaux. A Verrières, l'abbé Chélan déménage il vientd'être destitué et remplacé par l'abbé Maslon. Fâché par cette injusticeau sein de l'Eglise, et par prudence, Julien écrit à Fouqué pour se ménagerla possibilité de revenir au commerce. Chapitre 15Julien somme Mme de Rênal de le recevoir dans sa chambre à deux heures dumatin - mais il tremble qu'elle accepte. Le moment venu, il s'y rend, ense demandant ce qu'il pourra bien y faire. En y entrant, il se jette à sespieds et fond en larmes. Sa maladresse l'aide à triompher des réserves deMme de Rênal, mais il ne sait pas goûter simplement le bonheur qui seprésente il continue de se contraindre à jouer le rôle du séducteur. Mmede Rênal, quant à elle, vit l'événement avec un déchirement moral. Chapitre 16 Le lendemain, en société, Julien est la prudence même, mais sa froideuralarme Mme de Rênal. Elle craint d'avoir découragé le jeune homme derevenir dans sa chambre. Ce second soir, il commence à s'apercevoir descharmes de Mme de Rênal, et à céder au plaisir d'aimer. En dépit de ladifférence d'age qui inquiète Mme de Rênal, Julien, en peu de jours, tombecomplètement amoureux. De son côté, sa maÃtresse s'émerveille d'unsentiment qu'elle n'a jamais soupçonné auparavant. Elle imagine la vied'épouse qu'elle eût pu vivre à ses côtés. Julien est tenté de lui avoueren confiance l'ambition de sa vie. Chapitre 17 Julien regrette Napoléon, qui permit à la jeunesse pauvre de s'élever. Desremarques de Mme De Rênal, il reçoit une première éducation sur la société intrigues pour la nomination du premier adjoint de Verrières ; réunionsde la Loge maçonnique. Mme de Rênal ne se lasse pas d'admirer l'avenirqu'elle entrevoit pour Julien. Chapitre 18 On apprend inopinément la venue d'un roi à Verrières. Aussitôt la petiteville, en ébullition, se prépare à un défilé militaire. Julien s'imagineque Mme de Rênal, toute occupée de préparatifs vaniteux, ne songe plus à l'aimer. Il la surprend sortant de sa chambre et emportant un des sesvêtements. C'est qu'elle a le projet fou de le faire nommer dans la garded'honneur et de lui faire tailler un uniforme neuf. Cependant, M. de Rênalcontraint le nouveau curé à accepter que figure l'abbé Chélan dans lecortège. Il est en effet l'ami de M. de la Mole, le ministre, quiaccompagnera le roi. Et son tempérament satirique serait capabled'infliger un soufflet à l'administration municipale, s'il ne rencontraitpas l'abbé Chélan. Lors de la cérémonie, la présence de Julien parmi lesgardes fait sensation et suscite l'indignation. Julien, lui, est au comblede la joie ; il se prend pour un officier de Napoléon. En peu de temps,Julien court se changer pour revêtir l'habit ecclésiastique, afin de setrouver à la cérémonie de vénération des reliques de Saint Clément. Là , leclergé réuni attend l'évêque d'Agde qui doit montrer les reliques au Chélan, en tant que doyen, est dépêché pour le chercher ; Julienl'accompagne. Errant dans l'antique abbaye, Julien parvient dans une salleoù le jeune évêque, placé devant un miroir, s'exerce aux béné se propose d'aller chercher sa mitre, qui a souffert du par les manières charmantes de l'évêque, Julien l'accompagne lorsde la cérémonie, qu'il trouve magnifique. Son ambition ecclésiastique s'entrouve ravivée. Pour la première fois, Julien aperçoit fugitivement M. dela Mole. Plus tard, il accompagne l'abbé Chélan jusqu'à la chapelleardente. Splendeur éblouissante de la mise en scène, et exhortationrhétorique de l'évêque aux jeunes filles dans l'assistance. Chapitre 19 Ce qui surnage de cette fête, c'est l'indignation contre Julien, et contreMme de Rênal, qu'on suspecte d'avoir favorisé l'épisode de l'habitmilitaire. A peu de temps de là , le fils de Mme de Rênal tombe malade, etcette maladie suscite les remords de sa mère, désormais consciente de safaute. Elle demande à Julien de fuir cette maison, rendant sa présenceresponsable de son malheur familial. Un jour que l'enfant estau plus mal,Mme de Rênal se jette aux pieds de son mari, sur le point de lui avouer saliaison. Mme de Rênal est alors prête à une humiliation publique poursauver son fils. Julien parvient à la dissuader d'une telle démarche. Ilpropose de faire lui-même retraite à l'abbaye ; au bout de deux jours, ilest rappelé. Stanislas guérit, mais les remords restent. Julien tombe alorsdans toutes les folies de l'amour. Cependant, Elisa, la femme de chambre,révèle à Valenod la liaison de sa maÃtresse, et le lendemain, une lettreanonyme en avertit M. de Rênal. Chapitre 20Pour l'entretenir de cette lettre anonyme, Mme de Rênal tente de se rendre,de nuit, à la chambre de Julien. Mais celui-ci croit prudent de la luirefuser. Aussitôt, Mme de Rênal lui écrit une lettre, où elle expose unplan de défense contre la lettre anonyme elle demande à Julien d'enécrire une à son époux, dont elle dicte les termes. Julien se retirera à Verrières, courtisera la bonne société et fera croire que Valenod est surle point de l'engager, comme précepteur de ses propres enfants. M. de Rênalne devrait pas supporter cette perspective, ce qui ferait revenir Julien à Vergy, maison de campagne des Rênal. Chapitre 21Crise intérieure de M. de Rênal, qui passe la nuit dans les incertitudes,et délibère sur la conduite à tenir. Il pense dresser un piège pours'assurer de la véridicité des faits. Mais, au retour de la messe, sonépouse lui remet la lettre anonyme confectionnée par Julien, et parvient à détourner ses soupçons sur Valenod, dont elle le pousse à lire les lettresà elle adressées dans le passé. Dans sa hâte à se les procurer, M. de Rênalva jusqu'à briser le secrétaire de sa femme. A la fin, Mme de Rênal obtientla réalisation de son plan Julien se voit accorder un congé de quinzejours à Verrières. Chapitre 22 A Verrières, Julien reçoit la visite du sous-préfet Maugiron, qui luipropose un poste de précepteur à 800 F. Julien s'empresse de demanderconseil à M. de Rênal et fait confidence de la proposition à M. à déjeuner chez Valenod, avec quelques notables libéraux, on luidemande une démonstration de son savoir réciter par coeur la Bible enlatin, ce qui provoque l'admiration de l'assistance. Après s'être retiré,Julien exprime son mépris des gens vulgaires, et manifeste des affinitésavec le mode de vie aristocratique des Rênal. Un jour, Mme de Rênal lesurprend à Verrières où elle est venue pour des courses. Moments charmants,interrompus par l'air soupçonneux du mari. Analyse de la situationpolitique de Valenod et de ses intrigues locales. Chapitre 23Affaire de l'adjudication de la maison de Verrières, qui échappe aux viséesdu maire. Julien, qui assistait à l'adjudication, se fait traiter d'espionde M. de Rênal. Le soir, survient le chanteur Geronimo, qui déridel'atmosphère. Il raconte son histoire par quelle tromperie, il s'est faitchasser du conservatoire de Naples, pour se faire engager comme chanteur auSan Carlino. Mme de Rênal se laisse aller à rêver une vie conjugale avecJulien, si elle se trouvait veuve de M. de Rênal. Cependant toute la villes'entretient de ses amours avec Julien. La servante Elisa, ayant faitconnaÃtre en confession à l'abbé Chélan les amours de Julien, l'abbé exigeque celui-ci quitte Verrières pour le séminaire. Afin d'apaiser l'amertumede sa maÃtresse, Julien lui promet de revenir la voir régulièrement. Quantà M. de Rênal, il envisage un duel avec Valenod, mais son épouse l'endissuade et lui fait accepter l'idée que Julien entre au sé lettre anonyme, qui pousse Rênal à acheter des pistolets pour unduel. De nouveau, son épouse l'en dissuade et convainc M. De Rênald'accorder à Julien les 600 F de sa pension au séminaire. Le jeune hommen'accepte qu'à grand peine, considérant cette somme comme un prêtremboursable. Trois jours après son départ pour Besançon, Julien revient,de nuit, visiter Mme de Rênal. Mais celle-ci, persuadée qu'il s'agit deleur dernière rencontre, reste d'une froideur de glace. Chapitre 24A Besançon, Julien fait d'abord le tour de sa citadelle, pour flatter sesambitions militaires, puis entre dans un café où l'on joue au billard, etentame la conversation avec la jeune dame de comptoir Amanda regarde de travers un homme qui vient d'entrer, qu'Amanda présentecomme son beau-frère, et qui est sans doute son amant ; il envisage unduel. Amanda parvient à le faire quitter les lieux. Avant d'entrer auséminaire, Julien prend la précaution de déposer ses vêtements bourgeoisdans une auberge. Chapitre 25Arrivé au séminaire, Julien est introduit dans le bureau de l'abbé Pirard,son directeur. Atterré par l'atmosphère du lieu, il se trouve mal. Revenu à lui, il peut s'entretenir avec l'abbé, qui lit une lettre de recommandationrédigée par l'abbé Chélan. Suit une conversation en latin, durant laquellel'abbé Pirard sonde l'éducation théologique du jeune homme. Après troisheures d'entretien, Julien est conduit à sa chambre, dont la vue donne surla campagne. Chapitre 26 Julien se choisit pour confesseur l'abbé Pirard - une é des autres séminaristes. L'abbé Pirard intercepte des lettresd'amour adressées, de Dijon, à Julien. Visite de Fouqué, qui apprend queMme de Rênal a sombré dans la dévotion. Julien ne tarde pas à s'apercevoirque sa conduite, son ardeur à l'étude, lui ont aliéné la sympathie de sescondisciples. Pour la regagner, il s'efforce à l'hypocrisie et à lamédiocrité dévote. Mais comme il ne se réjouit pas de la choucroute qui estservie, il se fait mépriser. Un jour, il est convoqué dans le bureau del'abbé Pirard, pour répondre d'une délation on a trouvé dans sa malle unecarte où sont portées des indications relatives à Amanda Binet. Chapitre 27 Les malheurs de Julien en butte à l'incompréhension de ses collègues,occupés de cures avantageuses, et jaloux de sa supériorité intellectuelle. Chapitre 28 Julien est mandé à la cathédrale pour préparer les tentures de laFête-Dieu. De ce labeur, il s'acquitte avec maestria, suscitant lareconnaissance de l'abbé Chas. Julien participe avec exaltation à laprocession. Tandis qu'il garde une partie désertée de l'édifice, ilremarque deux dames près d'un confessionnal. L'une d'elle est Mme de Rênal,qui s'évanouit à sa vue. Chapitre 29L'abbé Pirard fait appeler Julien. C'est pour lui accorder un privilège il le fait répétiteur pour le Nouveau et l'Ancien Testament, et lui révèlecombien il tient à lui. S'ensuit un moment d'émotion sincère. Mais auxexamens, Julien est victime d'un piège du grand vicaire de Frilaire, qui lefait trop parler sur Horace, un auteur profane! Un jour Julien reçoit unelettre de Paris qui lui envoie une somme d'argent, et lui demande decontinuer ses études brillantes. Explication M. de la Mole, encorrespondance avec Pirard sur certaine affaire, cherche à le remercier desservices rendus. Il lui propose, par une lettre, de s'installer à Paris, oùil lui trouvera une cure tranquille. Pirard rédige sa lettre de démissiondu séminaire à l'adresse de l'évêque, et envoie Julien la porter. Celui-ci,ému de ce départ, met à sa disposition ses 600 F d'économie. A l'évêché,Julien s'entretient avec l'évêque, qui, charmé de sa connaissance despoètes latins, lui fait cadeau des oeuvres de Tacite. L'abbé Pirard netarde pas à quitter Besançon, nommé à une cure magnifique dans les environsde Paris. Chapitre 30A Paris, le marquis de La Mole propose à l'abbé Pirard de devenir sonsecrétaire, richement appointé, et de s'occuper de ses procès enFranche-Comté. Déclinant cette offre, l'abbé propose les services deJulien, qui reçoit une lettre le convoquant à Paris, avec les fondsnécessaires à son déplacement. Avant de quitter la Franche-Comté, Julien serend chez Fouqué, qui ne se montre pas enthousiaste de cette promotion, etrencontre l'abbé Chélan, qui lui intime l'ordre de quitter Verrières sansrevoir personne. Mais Julien renvoie son cheval et, au prix d'une audacefolle, escaladant la façade du château par une échelle jusqu'à parvenir à la chambre de Mme de Rênal. Celle-ci commence par lerepousser, lui racontece qu'a été sa vie, puis Julien, à son tour, fait le récit des tracasseriesauxquelles il a été en butte au séminaire. Le ton de l'intimité se rétablitentre eux. Après trois heures d'entretien, Mme de Rênal finit par céder auxinstances de Julien, lui propose même de rester une journée de plus auprèsd'elle, caché dans sa chambre. Mme de Rênal se charge de faire disparaÃtrel'échelle, qu'un domestique ira cacher dans le grenier. Julien passe ainsila journée enfermé dans la chambre de Mme Derville. Le soir, ils dÃnentensemble dans la chambre de Mme de Rênal, lorsque surgit l'époux. Julien sedissimule sous le canapé, de sorte que M. de Rênal ne s'aperçoit pas de saprésence. Mais, dans la nuit, à nouveau M. de Rênal tambourine à la portede sa femme il craint un voleur, après la découverte de l'échelle. Juliensaute par la fenêtre, et parvient à s'enfuir, tandis que les ballessifflent à ses oreilles. LIVRE SECOND Chapitre 1Dans la malle-poste vers Partis, conversation entre Falcoz et Saint-Giraud,lequel fuit les tracasseries politiques de la province, et clame sonanimosité à l'égard de Bonaparte, qu'il juge responsable du rétablissementdes anciennes hiérarchies sociales. Julien, quant à lui, dès son arrivée à Paris, et pour satisfaire à sa passion bonapartiste, se rend en pèlerinageà la Malmaison. Plus tard, il revoit l'abbé Pirard, qui l'informe du modede vie qui sera le sien chez le marquis de La Mole, et fait son instructionmorale relativement à la vie parisienne. Eblouissement de Julien à sonarrivée à l'hôtel de La Mole. Chapitre 2 Premier et bref entretien de Julien avec le marquis. L'habit Pirard lequitte en le laissant aux soins du tailleur qui lui confectionnera unhabit. Lors de son premier dÃner, Julien parvient à se faire remarquer parsa culture et son à -propos. Chapitre 3Prise de contact avec les enfants de la famille Norbert et Mathilde. Ilse fait remarquer d'une autre manière en tombant de cheval! Mais lelendemain, crânement, il remonte et parvient à effectuer la sortie sansincident. Chapitre 4Atmosphère du salon de l'hôtel de La Mole magnificence et des dialogues de moquerie légère qui s'y entendent. Chapitre 5Julien capte la confiance du marquis qui, de plus en plus, lui confie sesaffaires épineuses à débrouiller. Cependant, Julien se sent tenu à l'écartet éprouve un sentiment de solitude. Chapitre 6 Un jour, il s'estime injurié par un certain regard jeté dans un café, etprovoque le personnage en duel. Mais le lendemain, lorsqu'il se rend audomicile indiqué, il ne trouve qu'un dandy, qui n'est pas son personnage ;le duel ne peut donc avoir lieu. A la sortie, Julien reconnaÃt sonagresseur, qui n'est autre que le cocher de la maison. Du coup, son maÃtreconsent au duel, dans lequel Julien est légèrement blessé. Pour ne pasavoir l'air de s'être battu avec un homme de rien, son adversaire faitcourir le bruit que Julien est le fils naturel du marquis de La Mole. A peude temps de là , ce dernier consent à cette fable, qui peut lui être utile à l'avenir, et invite Julien à se frotter davantage au beau monde. Chapitre 7 Le marquis envoie Julien en Angleterre, pour qu'il y fréquente l'ambassadede France. Au retour, il lui remet une décoration. Valenod, devenu maire deVerrières, en remplacement de M. de Rênal, vient à Paris et se faitprésenter au marquis de La Mole. A cette occasion, Julien réclame la placede directeur du dépôt de mendicité de Verrières pour son père. Il prendconscience des compromissions dans lesquelles il lui faut entrer. Chapitre 8 Julien transformé en dandy voit arriver Mme de La Mole et sa fille, retourd'Hyères. Mlle de la Mole lui demande d'assister avec son frère Norbert auprochain bal de M. de Retz. Magnificence de cet hôtel, et de la fête quis'y tient. Julien capte quelques échantillons de conversation sur la beautédes jeunes femmes présentes, dont Mathilde est la reine. Elle fait assautd'érudition avec Julien, et, à propos du comte Altamira, conspirateurlibéral, fait réflexion que la peine de mort est la seule grandeur qui nes'achète pas. Cependant, Julien procède à une évaluation du personnage deMathilde, contre laquelle il était fâché depuis l'ordre intimé d'aller aubal. L'entretien avec Altamira déçoit Mathilde. Elle ne cesse de faireréflexion sur l'existence d'ennui qui l'attend avec le convenable etconventionnel marquis de Croisenois, qu'elle doit épouser. Chapitre 9Au bal, Mathilde se désennuie de ces mondanités en prêtant attention auxpropos de Julien, qu'elle entend parler de Danton avec Altamira, qui sesait menacé d'extradition et de pendaison dans son pays. Propos de cynismepolitique d'Altamira. Les deux hommes ignorent les réactions de Mathildequi s'efforce de s'insinuer dans la conversation. Réflexions d'Altamira surles salons parisiens l'esprit y fait défaut; on l'emprisonne; et lavanité y règne. En plébéien révolté, Julien médite sur Marino Faliero uneconspiration a pour effet d'effacer les différences de classe. Il passe lanuit à lire l'histoire de la Révolution. Le lendemain, s'étant présentée à la bibliothèque, Mathilde parvient à peine à se faire remarquer de Julien,qui finit par dévoiler ses pensées révolutionnaires et s'interroger surl'opportunité de la violence dans les révolutions. Chapitre 10 En la comparant avec l'affectation de Mathilde, Julien se souvient avecnostalgie du naturel des sentiments vrais dont faisait preuve Mme de Rênalà son égard. Après un dÃner où il a vu Mathilde en habit de deuil, Juliense fait expliquer par un académicien familier de la maison les raisons dece rite il commémore de la décapitation en place de grève d'un des aïeuxde La Mole, en 1574. Peu à peu Julien s'efforce de sortir de son rôle deconfident passif. Mathilde affectionne les temps héroïques de la Ligue. Peuà peu, Julien se départit de sa réserve blessée d'homme pauvre, et entredans le ton des confidences. Il surprend en Mathilde un air doux à sonégard. Incertitudes de Julien quant aux dispositions amoureuses de la jeunefemme à son encontre l'aime-t-elle vraiment ? Chapitre 11Ironies de Mathilde face à ses prétendants insipides. Face à l'ennui qu'ilslui inspirent, elle prend de l'intérêt dans la compagnie de Julien. C'est à ce moment que Mathilde décide qu'elle l'aimera. Chapitre 12Spéculations de la jeune femme sur cette liaison héroïsme solitaire dujeune homme pauvre. Son frère l'avertit qu'en cas de révolution, il lesguillotinera tous. Mathilde fait la comparaison entre les jeunes gensconvenables de son monde, et l'énergie de Julien. Avantage à les jeunes aristocrates se liguent pour contrebattre la bonneopinion que Mathilde a de cet intrus. Mais elle les couvre de sarcasmes ;leur confusion. A son tour, Mathilde se demande si Julien voit en elle uneamie, ou bien s'il est question d'amour. Ce sujet de préoccupation chasseen elle tout ennui. Quant à elle, elle décide de se livrer à une grandepassion. Chapitre lendemain, Julien a le soupçon qu'on veuille se moquer de lui. Mais ils'aperçoit que Mathilde partage avec lui des comportements d'hypocrisie elle lit, comme lui, Voltaire en cachette, et détourne les mémoireshostiles à la politique du trône et de l'autel que fait acheter secrètementson père. Il la voit comme un Machiavel, l'accomplissement de lascélératesse parisienne. Cependant, incertain quant au sort qu'on luiréserve, Julien prend le parti de quitter la place pour un voyage enLanguedoc. Mathilde parvient à lui faire différer son départ. D'elle, ilreçoit une lettre, qui est une déclaration d'amour. Réaction orgueilleusede Julien. Un moment de vertu est vite balayé par la haine de classe sonmérite l'emporte sur celui d'un Croisenois! Par précaution Julien envoie lalettre de Mathilde à son ami Fouqué, dissimulée dans une Bible. C'est dansl'ivresse qu'il répond à la jeune femme. Chapitre 14 Période d'hésitations et de doutes de Mathilde quant à son amour pourJulien. Considérations sur le courage relatif des hommes d'aujourd'hui parrapport à celui des hommes du XVIe siècle. Elle se souvient avec inquiétudedu temps où elle se permettait la hardiesse d'écrire aux jeunes gens à lamode. Mathilde mesure l'énormité de son audace au cas où Julien seservirait de la prise qu'elle lui donnait sur elle. Le lendemain matin,Julien remet sa réponse. Pour lui, un bataille se prépare, contre l'orgueilde la naissance, et il se reproche de n'être point parti. Nouvel échange delettres entre les jeunes gens. Puis un troisième, et cette fois, Mathildedemande à Julien de la rejoindre dans sa chambre, la nuit, au moyen d'uneéchelle. Chapitre 15 Julien mesure l'imprudence ; il croit à un piège, décide de ne pas mêmerépondre, et de partir en voyage. Mais bientôt il balance entre la prudenceet l'audace, et place les lettres de Mathilde en lieu sûr, car ses ennemispourraient tenter de les récupérer sur lui, en cas d'attaque. En attendantle moment d'agir, il rédige un petit mémoire justificatif de sa conduite,au cas où il lui arriverait malheur dans l'événement, et l'expédie à Fouqué, avec ordre de le publier en cas d'accident. Au dÃner qui précède,Julien s'avoue qu'il a peur de ce qui peut advenir. Plus tard, il vérifiel'échelle, et fait la comparaison avec l'épisode semblable de Verrières à ce moment-là , il était sûr des intentions de Mme de Rênal. Chapitre 16 Julien se prépare à son entreprise nocturne, et prend soin d'observer lecomportement des domestiques, qui pourraient tomber sur lui. Leurcomportement festin le rassure. Néanmoins, il a peur. A une heure du matin,par l'échelle, il accède à la chambre de Mathilde, qui l'attendait. Ellecommence par se refuser à ses avances, et lui demande de renvoyer l'échelleau moyen d'une corde, pour ne pas casser les vitres des salons encontrebas. Grand embarras pour tous deux. Mathilde réclame ses lettres ;Julien détaille les précautions qu'il a prises. Réaction enflammée deMathilde, qui ne se refuse plus qu'à demi. Nul bonheur amoureux pour Juliendans cette situation, rien que des satisfactions d'ambitieux, de voir plierune fille de haute naissance. De son côté, Mathilde commence à sentir lafolie qu'elle a faite, qui la livre à Julien, et elle en souffreintérieurement. C'est par devoir, et non par tendresse, que Mathildedevient enfin sa maÃtresse, mais plus par un acte volontaire que par élanvéritable. Nuit plus singulière qu'exaltante pour Julien. A la fin,Mathilde en est encore à se demander si elle l'aime. Chapitre 17 Les jours suivants, elle affecte la plus grande froideur. Julien se perd enconjecture sur les motifs de cette conduite. En fait, Mathilde est en proieaux fureurs de la vanité elle s'est donnée un maÃtre ; Julien est lepremier amour de sa vie. Au bout de quelque temps, leur dialogue tourne à la haine et au dépit. A partir du moment où Julien se voit brouillédéfinitivement avec Mathilde, il se met à l'aimer passionnément. Sur lepoint de partir pour le Midi, il la rencontre dans la bibliothèque. Sur unmot insolent, Julien, dans sa colère, s'essaie à la tuer. Mathilde sortbouleversée de la scène. Lorsqu'il annonce son intention de partir pour leLanguedoc, M. de La Mole s'y refuse, car il réserve à Julien d'autresfonctions. Désarroi de Julien. Chapitre 18 Cherchant à renouer avec Julien, Mathilde l'entraÃne dans le jardin etprend le ton des confidences intimes, relatant ses anciennes velléitésd'amour pour les jeunes gens de son monde, ce qui suscite la jalousie deJulien. C'est en constatant les faiblesses de son partenaire que Mathildes'autorise à l'aimer. Julien n'a pas lu de romans, et n'a donc pasl'expérience du sentiment. Il a la maladresse de révéler qu'il aime, et, ducoup, Mathilde le méprise et prend ses distances. Julien, malheureux, lafuit, mais ne cesse de penser à elle, connaÃt des distractions dans sontravail. Cependant Mathilde médite sur la fortune qu'elle pourrait apporterà Julien. Chapitre 19 Cependant un travail intérieur, en faveur de Julien, se produit enMathilde. En cas de nouvelle révolution, elle s'envisage comme une autreMme Roland. En dessinant, par hasard, elle s'aperçoit qu'elle tracespontanément le portrait de Julien. A l'Opéra où l'a entraÃnée sa mère,Mathilde est frappée par une cantilène d'amour, qu'elle applique à saposition. Dans son émotion, elle connaÃt un moment d'amour vrai, et nonplus d'amour de tête. Intervention de Stendhal pour protester contrel'accusation d'immoralité de son héroïne le roman est un miroir qu'onpromène le long d'un chemin. Julien, quant à lui, traverse une phase renversée », dénigrant ses qualités à ses propres yeux. Il va jusqu'à songer au suicide. Mais la nuit, cédant à une inspiration irrésistible, ilrenouvelle la scène de l'échelle, frappe à la fenêtre de Mathilde, et sefait ouvrir. Moments de félicité et d'égarement Mathilde se proclame laservante de Julien. Lorsque son amant se retire à l'aube, en replaçantl'échelle, Mathilde lui jette par la fenêtre une moitié de ses cheveuxqu'elle vient de couper, en signe de soumission à son maÃtre. Mais lelendemain, Julien a la surprise de constater un retournement d'attitude Mathilde ne le juge pas suffisamment exceptionnel pour justifier les foliesqu'elle a faites en sa faveur. Désespoir de Julien. Chapitre 20 Le lendemain, le jeune homme se sent en disgrâce dans le salon, tandis queMathilde a repris ses grâces auprès des jeunes aristocrates. Mal à l'aise,Julien quitte les lieux. Enfin Mathilde l'aborde, c'est pour lui direqu'elle ne l'aime plus! Dans une scène de rupture, la jeune femme s'emportecontre lui, de la manière la plus haineuse, ivre d'avoir récupéré lamaÃtrise de soi. Un autre jour, par inadvertance, Julien casse un vase duJapon ainsi fait-il de son amour pour Mathilde. En fait, sa passioncontrariée ne fait que croÃtre. Chapitre 21 Le marquis lui laisse entendre qu'il va l'envoyer en ambassade pourrapporter des propos appris par coeur lors d'une réunion secrète, qui tientde la conspiration aristocratique. Départ du marquis et de Julien pourcette réunion. Mise en place des conspirateurs. Chapitre 22 Julien à la séance de conspiration. Digression de Stendhal sur la politiquedans le roman. Dans son intervention, M. de La Mole demande à sespartenaires qu'il sacrifient le cinquième de leurs revenus pour lever unemilice destinée à appuyer une intervention étrangère, afin de sauver lamonarchie. Chapitre 23 Suite de la discussion politique il faut l'argent de l'Angleterre et unparti armé en France pour que se produise une intervention étrangère afinde rétablir la monarchie d'Ancien Régime. Le poids du clergé sera capitalpour dominer le peuple. Intervention de M. de Nerval, premier ministre enfonction, sollicité de quitter son poste, et qui défend ses intérêtspersonnels. Propos exaltés du jeune évêque d'Agde c'est de Paris qu'estvenu tout le mal ; il faut le détruire. Le lendemain, départ de Julien pourl'étranger. Sa nuit passée dans une auberge. Il y retrouve Geronimo, ets'aperçoit qu'on veut bloquer leur progression en cachant les chevaux deposte dont ils ont besoin. On les drogue pour les faire dormir. La nuit,deux hommes, dont un prêtre l'abbé Castanède, chef de la police de lacongrégation sur la frontière du Nord , pénètrent dans sa chambre etfouillent sa malle, sans trouver aucun papier compromettant. Cependant,Julien réussit à gagner sa destination auprès d'un duc allemand, et aprèsavoir accompli sa mission, reçoit ordre de séjourner en attente dix jours à Strasbourg. Chapitre 24 Pendant son séjour dans cette ville, Julien ne cesse de penser à solitude du voyageur augmente ses idées noires. Se promenant à cheval,près de Kehl, sur le théâtre des opérations napoléoniennes, il rencontre leprince Korasoff, qui lui fait le récit, très approximatif, du siège de1796. Julien est rempli d'une admiration stupide pour cet homme prince s'étant informé de sa tristesse, Julien lui fait confidence deses peines d'amour. Et celui-ci prodigue des conseils de séductiontactique de la diversion pour parvenir à attirer l'attention de la femmeaimée. Il lui remet copie de 53 lettres d'amour toutes faites. Le princefinit par lui proposer d'épouser sa cousine en Russie, proposition parlaquelle Julien est un instant tenté. Mais revenu à Paris, après samission, il décide de mettre en application les préceptes de Korasoff, etde feindre de faire la cour à Mme de Fervaques. Chapitre 25 De retour à Paris, il fait confidence de cet amour supposé à Altamira. Pourlui être utile, celui-ci le conduit auprès de don Diego Bustos, qui fit envain la cour à cette dame. Ses avis la question est de savoir s'il s'agitd'une prude, lasse de sa position. Au dÃner, Julien revoit Mathilde, qui nel'attendait point. Dans l'intervalle, elle l'a d'ailleurs presque oublié.Julien commence donc sa cour auprès de Mme de Fervaques. A ce moment,Mathilde prend conscience que Julien est bien le mari qu'il lui faut. Lemarquis La Mole sera prochainement ministre, ce qui voudrait dire unévêché pour Julien. Chapitre 26 Portrait moral de Mme de Fervaques le calme patricien. Conformément auxpréceptes du manuel épistolaire de Korasoff, Julien, après huit jours decour à la maréchale de Fervaques, lui fait parvenir la première lettrecopiée. Réactions favorables de l'intéressée. Chapitre 27 Pendant une quinzaine de jours, Julien poursuit le jeu des lettres copiéespour la maréchale. Un jour, il reçoit d'elle une invitation à dà de la maréchale, haut dignitaire de l'Eglise de France,dispensateur de bénéfices ecclésiastiques, fréquente son salon. Par lepetit Tanbeau, autre secrétaire du marquis, Julien apprend que Mme deFervaques n'est pas insensible au penchant que Julien lui manifeste. Chapitre 28 Dans ce jeu stupide des lettres copiées, Julien commet une bévue ilrecopie textuellement une lettre traitant de Londres et Richemond, au lieude Paris, ce dont lui fait remarque la destinataire. Pendant ce temps,Mathilde ne parvient pas à détacher sa pensée de Julien, dont elle admirela faculté de dissimulation et le machiavélisme, tandis que Julien doute deses capacités. Il lui arrive de songer à quelque suicide solitaire. Chapitre 29 Mme de Fervaques regrette que Julien ne soit pas encore prêtre, pour coupercourt aux calomnies, car l'intérêt qu'elle prend à ses lettres de Juliens'accroÃt. Elle-même écrit quotidiennement. Les réponses de Julien sonttoujours copiées sur le manuel, et ont peu de rapport avec les lettresreçues ; le style emphatique empêche que Mme de Fervaques s'y aux lettres de la maréchale, Julien les jette dans un tiroir sans lesdécacheter. Ce manège, surpris par Mathilde, déclenche en elle une douleurd'orgueil ; elle accuse Julien de la mépriser, et tombe évanouie à sespieds. Chapitre 30 Mathilde décachette nerveusement les lettres de la maréchale, puis exprimeses regrets de tout l'orgueil dont elle a pu faire souffrir Julien. Luis'impose une froideur affectée, alors qu'il est prêt à céder aux élans del'amour. Le soir, il répond à l'invitation de la maréchale, dans sa loge à l'Opéra. Chapitre 31 En visite dans la loge de Mme de La Mole, Julien y trouve Mathilde enlarmes. En dépit de son envie, Julien se retient de lui adresser la parole,de peur de trahir son amour il s'imagine qu'un tel aveu serait de natureà faire évanouir celui de Mathilde, car il vit dans la crainte de reperdrel'avantage qu'il vient de gagner dans cette sorte de bataille. L'idée luivient que pour tenir l'ennemi en respect, il faut lui faire peur. Dans untête-à -tête, Mathilde lui propose, comme garantie de son amour, qu'ill'enlève pour Londres, et ainsi la déshonore. Soudain, Julien faiblit et selaisse aller à faire confidence de son amour et de son malheur passé. Sûr,maintenant, d'avoir gagné l'amour de Mathilde, il n'en continue pas moinssa correspondance avec Mme de Fervaques. Chapitre 32 Pour la première fois, M connaÃt l'amour. Mais son orgueil lui dicte d'agirdangereusement. Bientôt, elle se trouve enceinte, et annonce son intentiond'écrire à son père pour lui dévoiler la situation. Julien obtient qu'ellediffère d'une semaine. Lettre d'aveu de Mathilde à son père. A la suite dequoi, Julien est, séance tenante, convoqué chez le marquis. Chapitre 33 Dans sa fureur, le marquis accable Julien des plus bas jurons. Le jeunehomme lui propose de le faire tuer dans son jardin par un de ses cet entretien, il décide d'aller solliciter les conseils de l'abbéPirard. De son côté, Mathilde voit son père, et lui affirme que s'il arrivemalheur à Julien, elle portera le deuil de Mme veuve Sorel. Lorsque Julienrentre à l'hôtel de La Mole, Mathilde lui ordonne de gagner la propriété deVillequier et de lui abandonner le soin de ses affaires. Chapitre 34 Par suite de l'indécision du marquis, un mois se passe sans que lanégociation avance. Un jour, il décide une donation de ses terres duLanguedoc, assortie d'une rente. Cependant, Mathilde demande à son père devenir assister à son prochain mariage. Alors, le marquis se voit acculer à prendre un parti. Parfois, il rêve d'une fortune brillante pour Julien,mais redoute un côté que tout le monde qualifie d'effrayant dans lecaractère de Julien. Au terme de longues délibérations, il prend le partid'écrire une lettre à sa fille, dans laquelle il met à disposition deJulien un brevet de lieutenant de hussards. Mathilde lui répond endemandant l'autorisation de se marier prochainement. Sur ce point, lemarquis ne répond pas il ordonne à Julien de partir sur le champ à Strasbourg, où son régiment tient garnison. Il fait observer à Mathildequ'en fait, elle ne connaÃt pas vraiment Julien. Julien, quant à lui, croitson roman fini par un succès. Chapitre 35 A Strasbourg, le nouveau lieutenant se fait immédiatement respecter, endépit d'une absence de formation et de son jeune âge. Soudain, un messagede Mathilde lui parvient tout est perdu ; qu'il rentre d'urgence à Paris!Lorsqu'ils se retrouvent, elle lui donne à lire une lettre du marquis,écrite avant son départ pour une destination inconnue. Il transmet à safille une lettre de Mme de Rênal, au sujet de la moralité de Julien, enréponse à une demande d'information diligentée par le marquis. Cette lettredénonce sévèrement l'ambition et l'intéressement de Julien, criminel parles moyens de séduction mis en oeuvre. Lorsqu'il en prend connaissance,Julien s'enfuit, prend la malle poste pour Verrières, y achète une paire depistolets, se rend à la messe où assiste Mme de Rênal, et, dans l'église,tire deux coups sur elle. Chapitre 36 Aussitôt Julien est arrêté, et conduit en prison. Mme de Rênal n'est queblessée, ce qui l'afflige, car elle désirait la mort. Elle avait remords desa lettre à M. de La Mole, dictée par son confesseur. Le juge reçoit desaveux complets Julien désire sa condamnation à mort, qu'il estimeméritée. Il écrit à Mlle de La Mole qu'elle garde le silence sur leuraventure, ne parle pas de son père à l'enfant qui va naÃtre, et qu'elleépouse M. de Croisenois. Progressivement, Julien renonce à l'ambition etse prépare à la mort. Nul remords. Mais le geôlier lui apprend que Mme deRênal n'est pas morte de ses blessures. Alors seulement, il connaÃt leregret. Transporté dans le donjon de la prison de Besançon, il y jouitd'une vue superbe. Un moment, il envisage de se tuer, mais y renonce. Il atrouvé dans sa prison une sorte de bonheur. Chapitre 37 Un jour, il reçoit la visite de l'abbé Chélan, vieilli par les ans etabattu par la circonstance. A travers lui, Julien voit la mort dans salaideur; elle lui paraÃt moins facile. Puis Fouqué vient le voir il nesonge qu'à vendre tout son bien pour trouver les moyens de faire évaderJulien. Cette visite sublime rend à l'accusé la force que celle de l'abbéChélan lui avait ôtée. Quant à son père, Julien entend ne pas le voir. Chapitre 38 Déguisée en paysanne, Mlle de la Mole lui rend visite. Julien lui reprocheaussitôt cette audace, qui risque de la perdre, si elle est sue. Pourvaincre le responsable qui faisait obstacle, Mathilde a dû lui révéler sonvrai nom. Dans sa folie, elle propose à Julien de se tuer avec lui. Elleparcourt Besançon dans l'idée de soulever le peuple en faveur de Julien. Aforce de sollicitations, elle obtient un rendez-vous avec l'abbé deFrilair, et ne se rend à l'évêché qu'avec crainte. Mathilde ne tarde pas à lui avouer qu'elle est la fille de son puissant adversaire. Frilair calculel'intérêt de ces confidences qui peuvent le porter à l'évêché. Il l'assurequ'il dispose de la majorité des jurés, ainsi que du ministère public, pourrépondre du verdict. Chapitre 39 Mathilde éprouve alors la passion la plus folle pour Julien, ne parle quede projets les plus périlleux, veut étonner le public par l'excès de sapassion. Mais Julien est fatigué d'héroïsme, et souhaiterait plusd'intimité. L'ambition est morte en son coeur ; une autre a pris sa place le remords d'avoir attenté à Mme de Rênal, dont il est éperdument Julien demande à Mathilde d'épouser M. de Croisenois, dont elle feral'avenir, et de confier la garde de son fils à Mme de Rênal, qui, elle,dans quinze ans, ne l'aura pas encore oublié. Chapitre 40 Face au juge et à l'avocat, Julien néglige les éléments de sa défense. Ilconstate qu'il n'a connu le bonheur d'exister que depuis qu'il est enprison, et que sa vie est menacée. Il passe ses journées à fumer descigares sur la terrasse du donjon. Pendant ce temps, le mot d'évêché estprononcé en faveur de l'abbé de Frilair, qui se dépense en intrigues auprèsdes jurés pour sauver Julien. De son côté, Mme de Rênal, venue à Besançonpour le procès, écrit à chacun des jurés pour demander l'indulgence ; ellerenonce à toute vengeance. Chapitre 41 Enfin, le procès s'ouvre. Mathilde porte à l'abbé de Frilair une lettre deMgr l'évêque de ***, premier prélat de France, qui demande l'acquittementde Julien. Une nouvelle fois, Frilair répond du jury. Quand Julien estconduit au tribunal, un murmure d'intérêt l'accueille à son entrée dans lasalle, remplie de jolies femmes ; on se bouscule à la porte pour assisteraux débats. Lors de la plaidoirie, l'accusé est sur le point des'attendrir. Puis Julien prend la parole pendant vingt minutes; il dit toutce qu'il a sur le coeur, se présente comme l'illustration d'un cas socialde paysan ambitieux méritant la mort, et dénonce son jury comme appartenantà la classe bourgeoise. Après une longue délibération, ce jury le déclarecoupable et le condamne à la peine de mort, dans les trois jours. Autour delui, les femmes sanglotent, et Mathilde, cachée derrière un pilier, jetteun cri. Julien soupçonne que Valenod, président du jury, son rival auprèsde Mme de Rênal, a cherché à se venger. Chapitre 42 De retour à la prison, Julien est placé dans l'inconfortable cachot descondamnés à mort. Il repousse les consolations de la religion, tient leDieu de la Bible pour un despote sans pitié. Mais le Dieu de Fénelon,celui-là ne saurait-il pardonner? Mathilde, changée par la douleur, leréveille au matin ; elle est venue avec l'avocat pour lui faire signer sonappel. Mais Julien refuse il craint que son courage s'émousse aprèsplusieurs mois de cachot, et préfère mourir sans tarder. Pendant toute ladurée de cette entrevue avec Mathilde, Julien ne cesse de rêver à Mme deRênal, à sa chambre à coucher de Verrières ; il est persuadé que la femmequ'il a voulu assassiner sera la seule à pleurer sincèrement sa mort. Chapitre 43 Une heure plus tard, il est réveillé par des larmes - celles de Mme deRênal! Celle-ci le supplie à son tour de signer son appel, et cette fois,Julien y consent. Duo d'amour. Ils se font des confidences sur leur passé.Pour la première fois, Julien comprend les sacrifices qu'elle a fait pourlui en venant le voir dans sa prison. Pendant ce temps, à la porte de laprison, un prêtre, à deux genoux dans la boue, fait le siège pour obtenirla confession du condamné. Furieux de ces manifestations qui ameutent lafoule, Julien demande qu'on fasse entrer le prêtre, et parvient à le fairedécamper en lui demandant de dire une messe à son intention. Chapitre 44 Nouvelle visite de Mathilde. Si le recours en grâce n'aboutit pas, la mortde Julien, laisse-t-elle entendre, ressemblera à un suicide. Julienparvient à se défaire d'elle ; il aspire à la solitude, quand Fouqué, à sontour, vient le voir ; il le congédie également. Puis c'est au tour de sonpère, que Julien reçoit avec grand malaise, et qui l'accable de retourne la situation en l'intéressant à ses économies. Resté seul,et affaibli par l'incarcération, Julien s'adonne à des réflexionsmétaphysiques, aspire à une religion vraie et bonne. Mais il convient, pourfinir, que la seule chose qui lui manque est la présence de Mme de Rênal. Chapitre 45 En dépit des instructions de son mari, celle-ci s'est échappée de Verrièreset est revenue à Besançon pour être auprès de Julien. Elle obtient de levoir deux fois par jour. Julien apprend la mort, dans un duel, du marquisde Croisenois, lequel avait su par lettres anonymes la vérité de lasituation de Mathilde. Cette mort change les plans de Julien quant à l'avenir de Mathilde ; il tente à présent de la persuader d'épouser M. deLuz. Frappé de son propre irrémédiable malheur Julien en aime une autre,Mathilde traverse une phase dépressive. Au milieu de cette vie apaisée avecMme de Rênal, Julien est encore la victime d'une intrigue de sonconfesseur, qui lui demande une conversion avec éclat, pour faireimpression sur les jeunes femmes de Besançon. Refus hautain de Julien, quitient à garder sa dignité. Peu après, Mme de Rênal lui confie son intentionde se rendre à Saint-Cloud, réclamer auprès du roi Charles X la grâce deJulien. Mais Julien lui interdit cette démarche. Il prépare sa fin, demandeque sa dépouille soit enterrée dans une petite grotte de la montagnedominant Verrières. Après l'exécution, Mathilde vient visiter la dépouille,pose la tête de Julien sur une table et la baise au front. Dans le cortègefunèbre, à l'insu de tous, elle porte cette tête sur ses genoux. Lacérémonie se fait avec vingt prêtres et de nombreux curieux venus desenvirons. Plus tard, assistée de Fouqué, Mathilde enterre elle-même la têtede Julien. Par la suite, elle fait orner de marbre venu d'Italie la grottefunéraire. Quant à Mme de Rênal, elle meurt trois jours après l'enterrementde Julien, entourée de ses enfants. LE ROUGE ET LE NOIR Chronique du XIXe siècle par Stendhal 1830 LIVRE PREMIER  La vérité, l'âpre vérité » Danton CHAPITRE PREMIER UNE PETITE VILLE Put thousands together; Less bad, But the cage less gay. HOBBES. La petite ville de Verrières peut passer pour l'une des plus jolies de la Franche-Comté. Ses maisons blanches avec leurs toits pointus de tuiles rouges s'étendent sur la pente d'une colline, dont des touffes de vigoureux châtaigniers marquent les moindres sinuosités. Le Doubs coule à quelques centaines de pieds au-dessous de ses fortifications, bâties jadis par les Espagnols, et maintenant ruinées. Verrières est abritée du côté du nord par une haute montagne, c'est une des branches du Jura. Les cimes brisées du Verra se couvrent de neige dès les premiers froids d'octobre. Un torrent, qui se précipite de la montagne, traverse Verrières avant de se jeter dans le Doubs, et donne le mouvement à un grand nombre de scies à bois; c'est une industrie fort simple et qui procure un certain bien-être à la majeure partie des habitants plus paysans que bourgeois. Ce ne sont pas cependant les scies à bois qui ont enrichi cette petite ville. C'est à la fabrique des toiles peintes, dites de Mulhouse, que l'on doit l'aisance générale qui, depuis la chute de Napoléon, a fait rebâtir les façades de presque toutes les maisons de Verrières. A peine entre-t-on dans la ville que l'on est étourdi par le fracas d'une machine bruyante et terrible en apparence. Vingt marteaux pesants, et retombant avec un bruit qui fait trembler le pavé, sont élevés par une roue que l'eau du torrent fait mouvoir. Chacun de ces marteaux fabrique, chaque jour, je ne sais combien de milliers de clous. Ce sont des jeunes filles fraÃches et jolies qui présentent aux coups de ces marteaux énormes les petits morceaux de fer qui sont rapidement transformés en clous. Ce travail, si rude en apparence, est un de ceux qui étonnent le plus le voyageur qui pénètre pour la première fois dans les montagnes qui séparent la France de l'Helvétie. Si, en entrant à Verrières, le voyageur demande à qui appartient cette belle fabrique de clous qui assourdit les gens qui montent la grande rue, on lui répond avec un accent traÃnard Eh! elle est à M. le maire . Pour peu que le voyageur s'arrête quelques instants dans cette grande rue de Verrières, qui va en montant depuis la rive du Doubs jusque vers le sommet de la colline, il y a cent à parier contre un qu'il verra paraÃtre un grand homme à l'air affairé et important. A son aspect tous les chapeaux se lèvent rapidement. Ses cheveux sont grisonnants, et il est vêtu de gris. Il est chevalier de plusieurs ordres, il a un grand front, un nez aquilin, et au total sa figure ne manque pas d'une certaine régularité on trouve même, au premier aspect, qu'elle réunit à la dignité du maire de village cette sorte d'agrément qui peut encore se rencontrer avec quarante-huit ou cinquante ans. Mais bientôt le voyageur parisien est choqué d'un certain air de contentement de soi et de suffisance mêlé à je ne sais quoi de borné et de peu inventif. On sent enfin que le talent de cet homme-là se borne à se faire payer bien exactement ce qu'on lui doit, et à payer lui-même le plus tard possible quand il doit. Tel est le maire de Verrières, M. de Rênal. Après avoir traversé la rue d'un pas grave, il entre à la mairie et disparaÃt aux yeux du voyageur. Mais, cent pas plus haut, si celui-ci continue sa promenade, il aperçoit une maison d'assez belle apparence, et, à travers une grille de fer attenante à la maison, des jardins magnifiques. Au-delà , c'est une ligne d'horizon formée par les collines de la Bourgogne, et qui semble faite à souhait pour le plaisir des yeux. Cette vue fait oublier au voyageur l'atmosphère empestée des petits intérêts d'argent dont il commence à être asphyxié. On lui apprend que cette maison appartient à M. de Rênal. C'est aux bénéfices qu'il a faits sur sa grande fabrique de clous que le maire de Verrières doit cette belle habitation en pierre de taille qu'il achève en ce moment. Sa famille, dit-on, est espagnole, antique, et, à ce qu'on prétend, établie dans le pays bien avant la conquête de Louis XIV. Depuis 1815, il rougit d'être industriel 1815 l'a fait maire de Verrières. Les murs en terrasse qui soutiennent les diverses parties de ce magnifique jardin qui, d'étage en étage, descend jusqu'au Doubs, sont aussi la récompense de la science de M. de Rênal dans le commerce du fer. Ne vous attendez point à trouver en France ces jardins pittoresques qui entourent les villes manufacturières de l'Allemagne, Leipsick, Francfort, Nuremberg, etc. En Franche-Comté, plus on bâtit de murs, plus on hérisse sa propriété de pierres rangées les unes au-dessus des autres, plus on acquiert de droits aux respects de ses voisins. Les jardins de M. de Rênal, remplis de murs, sont encore admirés parce qu'il a acheté, au poids de l'or, certains petits morceaux de terrain qu'ils occupent. Par exemple, cette scie à bois, dont la position singulière sur la rive du Doubs vous a frappé en entrant à Verrières, et où vous avez remarqué le nom de SOREL, écrit en caractères gigantesques sur une planche qui domine le toit, elle occupait, il y a six ans, l'espace sur lequel on élève en ce moment le mur de la quatrième terrasse des jardins de M. de Rênal. Malgré sa fierté, M. le maire a dû faire bien des démarches auprès du vieux Sorel, paysan dur et entêté; il a dû lui compter de beaux louis d'or pour obtenir qu'il transportât son usine ailleurs. Quant au ruisseau public qui faisait aller la scie, M. de Rênal, au moyen du crédit dont il jouit à Paris, a obtenu qu'il fût détourné. Cette grâce lui vint après les élections de 182... Il a donné à Sorel quatre arpents pour un, à cinq cents pas plus bas sur les bords du Doubs. Et, quoique cette position fût beaucoup plus avantageuse pour son commerce de planches de sapin, le père Sorel, comme on l'appelle depuis qu'il est riche, a eu le secret d'obtenir de l'impatience et de la manie de propriétaire , qui animait son voisin, une somme de 6000 francs. Il est vrai que cet arrangement a été critiqué par les bonnes têtes de l'endroit. Une fois, c'était un jour de dimanche, il y a quatre ans de cela, M. de Rênal, revenant de l'église en costume de maire, vit de loin le vieux Sorel, entouré de ses trois fils, sourire en le regardant. Ce sourire a porté un jour fatal dans l'âme de M. le maire, il pense depuis lors qu'il eût pu obtenir l'échange à meilleur marché. Pour arriver à la considération publique à Verrières, l'essentiel est de ne pas adopter, tout en bâtissant beaucoup de murs, quelque plan apporté d'Italie par ces maçons, qui, au printemps, traversent les gorges du Jura pour gagner Paris. Une telle innovation vaudrait à l'imprudent bâtisseur une éternelle réputation de mauvaise tête , et il serait à jamais perdu auprès des gens sages et modérés qui distribuent la considération en Franche-Comté. Dans le fait, ces gens sages y exercent le plus ennuyeux despotisme ; c'est à cause de ce vilain mot que le séjour des petites villes est insupportable pour qui a vécu dans cette grande république qu'on appelle Paris. La tyrannie de l'opinion, et quelle opinion! est aussi bête dans les petites villes de France, qu'aux Etats-Unis d'Amérique. CHAPITRE II UN MAIRE L'importance! monsieur, n'est-ce rien? Le respect des sots, l'ébahissement des enfants, l'envie des riches, le mépris du sage. BARNAVE. Heureusement pour la réputation de M. de Rênal comme administrateur, un immense mur de soutènement était nécessaire à la promenade publique qui longe la colline à une centaine de pieds au-dessus du cours du Doubs. Elle doit à cette admirable position une des vues les plus pittoresques de France. Mais, à chaque printemps, les eaux de pluie sillonnaient la promenade, y creusaient des ravins et la rendaient impraticable. Cet inconvénient, senti par tous, mit M. de Rênal dans l'heureuse nécessité d'immortaliser son administration par un mur de vingt pieds de hauteur et de trente ou quarante toises de long. Le parapet de ce mur pour lequel M. de Rênal a dû faire trois voyages à Paris, car l'avant-dernier ministre de l'Intérieur s'était déclaré l'ennemi mortel de la promenade de Verrières, le parapet de ce mur s'élève maintenant de quatre pieds au-dessus du sol. Et, comme pour braver tous les ministres présents et passés, on le garnit en ce moment avec des dalles de pierre de taille. Combien de fois, songeant aux bals de Paris abandonnés la veille, et la poitrine appuyée contre ces grands blocs de pierre d'un beau gris tirant sur le bleu, mes regards ont plongé dans la vallée du Doubs! Au-delà , sur la rive gauche, serpentent cinq ou six vallées au fond desquelles l'oeil distingue fort bien de petits ruisseaux. Après avoir couru de cascade en cascade on les voit tomber dans le Doubs. Le soleil est fort chaud dans ces montagnes; lorsqu'il brille d'aplomb, la rêverie du voyageur est abritée sur cette terrasse par de magnifiques platanes. Leur croissance rapide et leur belle verdure tirant sur le bleu, ils la doivent à la terre rapportée, que M. le maire a fait placer derrière son immense mur de soutènement, car, malgré l'opposition du conseil municipal, il a élargi la promenade de plus de six pieds quoiqu'il soit ultra et moi libéral, je l'en loue, c'est pourquoi dans son opinion et dans celle de M. Valenod, l'heureux directeur du dépôt de mendicité de Verrières, cette terrasse peut soutenir la comparaison avec celle de Saint-Germain-en-Laye. Je ne trouve, quant à moi, qu'une chose à reprendre au COURS DE LA FIDELITE; on lit ce nom officiel en quinze ou vingt endroits, sur des plaques de marbre qui ont valu une croix de plus à M. de Rênal; ce que je reprocherais au Cours de la Fidélité, c'est la manière barbare dont l'autorité fait tailler et tondre jusqu'au vif ces vigoureux platanes. Au lieu de ressembler par leurs têtes basses, rondes et aplaties, à la plus vulgaire des plantes potagères, ils ne demanderaient pas mieux que d'avoir ces formes magnifiques qu'on leur voit en Angleterre. Mais la volonté de M. le maire est despotique, et deux fois par an tous les arbres appartenant à la commune sont impitoyablement amputés. Les libéraux de l'endroit prétendent, mais ils exagèrent, que la main du jardinier officiel est devenue bien plus sévère depuis que M. le vicaire Maslon a pris l'habitude de s'emparer des produits de la tonte. Ce jeune ecclésiastique fut envoyé de Besançon, il y a quelques années, pour surveiller l'abbé Chélan et quelques curés des environs. Un vieux chirurgien-major de l'armée d'Italie retiré à Verrières, et qui de son vivant était à la fois, suivant M. le maire, jacobin et bonapartiste, osa bien un jour se plaindre à lui de la mutilation périodique de ces beaux arbres. - J'aime l'ombre, répondit M. de Rênal avec la nuance de hauteur convenable quand on parle à un chirurgien, membre de la Légion d'honneur; j'aime l'ombre, je fais tailler mes arbres pour donner de l'ombre, et je ne conçois pas qu'un arbre soit fait pour autre chose, quand toutefois, comme l'utile noyer, il ne rapporte pas de revenu . Voilà le grand mot qui décide de tout à Verrières RAPPORTER DU REVENU. A lui seul il représente la pensée habituelle de plus des trois quarts des habitants. Rapporter du revenu est la raison qui décide de tout dans cette petite ville qui vous semblait si jolie. L'étranger qui arrive, séduit par la beauté des fraÃches et profondes vallées qui l'entourent, s'imagine d'abord que ses habitants sont sensibles au beau , ils ne parlent que trop souvent de la beauté de leur pays on ne peut pas nier qu'ils n'en fassent grand cas, mais c'est parce qu'elle attire quelques étrangers dont l'argent enrichit les aubergistes, ce qui, par le mécanisme de l'octroi, rapporte du revenu à la ville . C'était par un beau jour d'automne que M. de Rênal se promenait sur le Cours de la Fidélité, donnant le bras à sa femme. Tout en écoutant son mari qui parlait d'un air grave, l'oeil de Mme de Rênal suivait avec inquiétude les mouvements de trois petits garçons. L'aÃné, qui pouvait avoir onze ans, s'approchait trop souvent du parapet et faisait mine d'y monter. Une voix douce prononçait alors le nom d'Adolphe, et l'enfant renonçait à son projet ambitieux. Mme de Rênal paraissait une femme de trente ans, mais encore assez jolie. - Il pourrait bien s'en repentir, ce beau monsieur de Paris, disait M. de Rênal d'un air offensé, et la joue plus pâle encore qu'à l'ordinaire. Je ne suis pas sans avoir quelques amis au Château... Mais, quoique je veuille vous parler de la province pendant deux cents pages, je n'aurai pas la barbarie de vous faire subir la longueur et les ménagements savants d'un dialogue de province. Ce beau monsieur de Paris, si odieux au maire de Verrières, n'était autre que M. Appert, qui, deux jours auparavant, avait trouvé le moyen de s'introduire non seulement dans la prison et le dépôt de mendicité de Verrières, mais aussi dans l'hôpital administré gratuitement par le maire et les principaux propriétaires de l'endroit. - Mais, disait timidement Mme de Rênal, quel tort peut vous faire ce monsieur de Paris, puisque vous administrez le bien des pauvres avec la plus scrupuleuse probité? - Il ne vient que pour déverser le blâme, et ensuite il fera insérer des articles dans les journaux du libéralisme. - Vous ne les lisez jamais, mon ami. - Mais on nous parle de ces articles jacobins; tout cela nous distrait et nous empêche de faire le bien *. Quant à moi, je ne pardonnerai jamais au curé. [* Historique.] CHAPITRE III LE BIEN DES PAUVRES Un curé vertueux et sans intrigue est une Providence pour le village . FLEURY. Il faut savoir que le curé de Verrières, vieillard de quatre-vingts ans, mais qui devait à l'air vif de ces montagnes une santé et un caractère de fer, avait le droit de visiter à toute heure la prison, l'hôpital et même le dépôt de mendicité. C'était précisément à six heures du matin que M. Appert, qui de Paris était recommandé au curé, avait eu la sagesse d'arriver dans une petite ville curieuse. Aussitôt il était allé au presbytère. En lisant la lettre que lui écrivait M. le marquis de La Mole, pair de France, et le plus riche propriétaire de la province, le curé Chélan resta pensif. Je suis vieux et aimé ici, se dit-il enfin à mi-voix, ils n'oseraient! Se tournant tout de suite vers le monsieur de Paris, avec des yeux où, malgré le grand âge, brillait ce feu sacré qui annonce le plaisir de faire une belle action un peu dangereuse - Venez avec moi, monsieur, et en présence du geôlier et surtout des surveillants du dépôt de mendicité, veuillez n'émettre aucune opinion sur les choses que nous verrons. M. Appert comprit qu'il avait affaire à un homme de coeur il suivit le vénérable curé, visita la prison, l'hospice, le dépôt, fit beaucoup de questions, et, malgré d'étranges réponses, ne se permit pas la moindre marque de blâme. Cette visite dura plusieurs heures. Le curé invita à dÃner M. Appert, qui prétendit avoir des lettres à écrire il ne voulait pas compromettre davantage son généreux compagnon. Vers les trois heures, ces messieurs allèrent achever l'inspection du dépôt de mendicité, et revinrent ensuite à la prison. Là , ils trouvèrent sur la porte le geôlier, espèce de géant de six pieds de haut et à jambes arquées; sa figure ignoble était devenue hideuse par l'effet de la terreur. - Ah! monsieur, dit-il au curé, dès qu'il l'aperçut, ce monsieur, que je vois là avec vous, n'est-il pas M. Appert? - Qu'importe? dit le curé. - C'est que depuis hier j'ai l'ordre le plus précis, et que M. le préfet a envoyé par un gendarme, qui a dû galoper toute la nuit, de ne pas admettre M. Appert dans la prison. - Je vous déclare, M. Noiroud, dit le curé, que ce voyageur, qui est avec moi, est M. Appert. Reconnaissez-vous que j'ai le droit d'entrer dans la prison à toute heure du jour et de la nuit, et en me faisant accompagner par qui je veux? - Oui, M. le curé, dit le geôlier à voix basse, et baissant la tête comme un bouledogue que fait obéir à regret la crainte du bâton. Seulement, M. le curé, j'ai femme et enfants, si je suis dénoncé on me destituera; je n'ai pour vivre que ma place. - Je serais aussi bien fâché de perdre la mienne, reprit le bon curé, d'une voix de plus en plus émue. - Quelle différence! reprit vivement le geôlier; vous, M. le curé, on sait que vous avez 800 livres de rente, du bon bien au soleil... Tels sont les faits qui, commentés, exagérés de vingt façons différentes, agitaient depuis deux jours toutes les passions haineuses de la petite ville de Verrières. Dans ce moment, ils servaient de texte à la petite discussion que M. de Rênal avait avec sa femme. Le matin, suivi de M. Valenod, directeur du dépôt de mendicité, il était allé chez le curé pour lui témoigner le plus vif mécontentement. M. Chélan n'était protégé par personne; il sentit toute la portée de leurs paroles. - Eh bien, messieurs! je serai le troisième curé, de quatre-vingts ans d'âge, que l'on destituera dans ce voisinage. Il y a cinquante-six ans que je suis ici; j'ai baptisé presque tous les habitants de la ville, qui n'était qu'un bourg quand j'y arrivai. Je marie tous les jours des jeunes gens, dont jadis j'ai marié les grands-pères. Verrières est ma famille; mais je me suis dit, en voyant l'étranger Cet homme venu de Paris peut être à la vérité un libéral, il n'y en a que trop; mais quel mal peut-il faire à nos pauvres et à nos prisonniers? Les reproches de M. de Rênal, et surtout ceux de M. Valenod, le directeur du dépôt de mendicité, devenant de plus en plus vifs - Eh bien, messieurs! faites-moi destituer, s'était écrié le vieux curé, d'une voix tremblante. Je n'en habiterai pas moins le pays. On sait qu'il y a quarante-huit ans, j'ai hérité d'un champ qui rapporte 800 livres. Je vivrai avec ce revenu. Je ne fais point d'économies dans ma place, moi, messieurs, et c'est peut-être pourquoi je ne suis pas si effrayé quand on parle de me la faire perdre. M. de Rênal vivait fort bien avec sa femme; mais ne sachant que répondre à cette idée, qu'elle lui répétait timidement  Quel mal ce monsieur de Paris peut-il faire aux prisonniers? » il était sur le point de se fâcher tout à fait quand elle jeta un cri. Le second de ses fils venait de monter sur le parapet du mur de la terrasse, et y courait, quoique ce mur fût élevé de plus de vingt pieds sur la vigne qui est de l'autre côté. La crainte d'effrayer son fils et de le faire tomber empêchait Mme de Rênal de lui adresser la parole. Enfin l'enfant, qui riait de sa prouesse, ayant regardé sa mère, vit sa pâleur, sauta sur la promenade et accourut à elle. Il fut bien grondé. Ce petit événement changea le cours de la conversation. - Je veux absolument prendre chez moi Sorel, le fils du scieur de planches, dit M. de Rênal; il surveillera les enfants qui commencent à devenir trop diables pour nous. C'est un jeune prêtre, ou autant vaut, bon latiniste, et qui fera faire des progrès aux enfants; car il a un caractère ferme, dit le curé. Je lui donnerai 300 francs et la nourriture. J'avais quelques doutes sur sa moralité; car il était le benjamin de ce vieux chirurgien, membre de la Légion d'honneur, qui, sous prétexte qu'il était leur cousin, était venu se mettre en pension chez les Sorel. Cet homme pouvait fort bien n'être au fond qu'un agent secret des libéraux; il disait que l'air de nos montagnes faisait du bien à son asthme; mais c'est ce qui n'est pas prouvé. Il avait fait toutes les campagnes de Buonaparté en Italie, et même avait, dit-on, signé non pour l'Empire dans le temps. Ce libéral montrait le latin au fils Sorel, et lui a laissé cette quantité de livres qu'il avait apportés avec lui. Aussi n'aurais-je jamais songé à mettre le fils du charpentier auprès de nos enfants; mais le curé, justement la veille de la scène qui vient de nous brouiller à jamais, m'a dit que ce Sorel étudie la théologie depuis trois ans, avec le projet d'entrer au séminaire; il n'est donc pas libéral, et il est latiniste. Cet arrangement convient de plus d'une façon, continua M. de Rênal, en regardant sa femme d'un air diplomatique; le Valenod est tout fier des deux beaux normands qu'il vient d'acheter pour sa calèche. Mais il n'a pas de précepteur pour ses enfants. - Il pourrait bien nous enlever celui-ci. - Tu approuves donc mon projet? dit M. de Rênal, remerciant sa femme, par un sourire, de l'excellente idée qu'elle venait d'avoir. Allons, voilà qui est décidé. - Ah, bon Dieu! mon cher ami, comme tu prends vite un parti! - C'est que j'ai du caractère, moi, et le curé l'a bien vu. Ne dissimulons rien, nous sommes environnés de libéraux ici. Tous ces marchands de toile me portent envie, j'en ai la certitude; deux ou trois deviennent des richards; eh bien! j'aime assez qu'ils voient passer les enfants de M. de Rênal allant à la promenade sous la conduite de leur précepteur . Cela imposera. Mon grand-père nous racontait souvent que, dans sa jeunesse, il avait eu un précepteur. C'est cent écus qu'il m'en pourra coûter, mais ceci doit être classé comme une dépense nécessaire pour soutenir notre rang. Cette résolution subite laissa Mme de Rênal toute pensive. C'était une femme grande, bien faite, qui avait été la beauté du pays, comme on dit dans ces montagnes. Elle avait un certain air de simplicité, et de la jeunesse dans la démarche; aux yeux d'un Parisien, cette grâce naïve, pleine d'innocence et de vivacité, serait même allée jusqu'à rappeler des idées de douce volupté. Si elle eût appris ce genre de succès, Mme de Rênal en eût été bien honteuse. Ni la coquetterie, ni l'affectation n'avaient jamais approché de ce coeur. M. Valenod, le riche directeur du dépôt, passait pour lui avoir fait la cour, mais sans succès, ce qui avait jeté un éclat singulier sur sa vertu; car ce M. Valenod, grand jeune homme, taillé en force, avec un visage coloré et de gros favoris noirs, était un de ces êtres grossiers, effrontés et bruyants, qu'en province on appelle de beaux hommes. Mme de Rênal, fort timide, et d'un caractère en apparence fort inégal, était surtout choquée du mouvement continuel et des éclats de voix de M. Valenod. L'éloignement qu'elle avait pour ce qu'à Verrières on appelle de la joie, lui avait valu la réputation d'être très fière de sa naissance. Elle n'y songeait pas, mais avait été fort contente de voir les habitants de la ville venir moins chez elle. Nous ne dissimulerons pas qu'elle passait pour sotte aux yeux de leurs dames, parce que, sans nulle politique à l'égard de son mari, elle laissait échapper les plus belles occasions de se faire acheter de beaux chapeaux de Paris ou de Besançon. Pourvu qu'on la laissât seule errer dans son beau jardin, elle ne se plaignait jamais. C'était une âme naïve, qui jamais ne s'était élevée même jusqu'à juger son mari, et à s'avouer qu'il l'ennuyait. Elle supposait, sans se le dire, qu'entre mari et femme il n'y avait pas de plus douces relations. Elle aimait surtout M. de Rênal quand il lui parlait de ses projets sur leurs enfants, dont il destinait l'un à l'épée, le second à la magistrature, et le troisième à l'Eglise. En somme, elle trouvait M. de Rênal beaucoup moins ennuyeux que tous les hommes de sa connaissance. Ce jugement conjugal était raisonnable. Le maire de Verrières devait une réputation d'esprit et surtout de bon ton à une demi-douzaine de plaisanteries dont il avait hérité d'un oncle. Le vieux capitaine de Rênal servait avant la Révolution dans le régiment d'infanterie de M. le duc d'Orléans, et, quand il allait à Paris, était admis dans les salons du prince. Il y avait vu Mme de Montesson, la fameuse Mme de Genlis, M. Ducrest, l'inventeur du Palais-Royal. Ces personnages ne reparaissaient que trop souvent dans les anecdotes de M. de Rênal. Mais peu à peu ce souvenir de choses aussi délicates à raconter était devenu un travail pour lui, et, depuis quelque temps, il ne répétait que dans les grandes occasions ses anecdotes relatives à la maison d'Orléans. Comme il était d'ailleurs fort poli, excepté lorsqu'on parlait d'argent, il passait, avec raison, pour le personnage le plus aristocratique de Verrières. CHAPITRE IV UN PERE ET UN FILS E sarà mia colpa, Se cosi è? MACHIAVELLI. Ma femme a réellement beaucoup de tête! se disait, le lendemain à six heures du matin, le maire de Verrières, en descendant à la scie du père Sorel. Quoi que je lui aie dit, pour conserver la supériorité qui m'appartient, je n'avais pas songé que si je ne prends pas ce petit abbé Sorel, qui, dit-on, sait le latin comme un ange, le directeur du dépôt, cette âme sans repos, pourrait bien avoir la même idée que moi et me l'enlever. Avec quel ton de suffisance il parlerait du précepteur de ses enfants!... Ce précepteur, une fois à moi, portera-t-il la soutane? M. de Rênal était absorbé dans ce doute, lorsqu'il vit de loin un paysan, homme de près de six pieds, qui, dès le petit jour, semblait fort occupé à mesurer des pièces de bois déposées le long du Doubs, sur le chemin de halage. Le paysan n'eut pas l'air fort satisfait de voir approcher M. le maire; car ces pièces de bois obstruaient le chemin, et étaient déposées là en contravention. Le père Sorel, car c'était lui, fut très surpris et encore plus content de la singulière proposition que M. de Rênal lui faisait pour son fils Julien. Il ne l'en écouta pas moins avec cet air de tristesse mécontente et de désintérêt dont sait si bien se revêtir la finesse des habitants de ces montagnes. Esclaves du temps de la domination espagnole, ils conservent encore ce trait de la physionomie du fellah de l'Egypte. La réponse de Sorel ne fut d'abord que la longue récitation de toutes les formules de respect qu'il savait par coeur. Pendant qu'il répétait ces vaines paroles, avec un sourire gauche qui augmentait l'air de fausseté et presque de friponnerie naturel à sa physionomie, l'esprit actif du vieux paysan cherchait à découvrir quelle raison pouvait porter un homme aussi considérable à prendre chez lui son vaurien de fils. Il était fort mécontent de Julien, et c'était pour lui que M. de Rênal lui offrait le gage inespéré de 300 francs par an, avec la nourriture et même l'habillement. Cette dernière prétention, que le père Sorel avait eu le génie de mettre en avant subitement, avait été accordée de même par M. de Rênal. Cette demande frappa le maire. Puisque Sorel n'est pas ravi et comblé de ma proposition, comme naturellement il devrait l'être, il est clair, se dit-il, qu'on lui a fait des offres d'un autre côté; et de qui peuvent-elles venir, si ce n'est du Valenod. Ce fut en vain que M. de Rênal pressa Sorel de conclure sur-le-champ l'astuce du vieux paysan s'y refusa opiniâtrement; il voulait, disait-il, consulter son fils, comme si, en province, un père riche consultait un fils qui n'a rien, autrement que pour la forme. Une scie à eau se compose d'un hangar au bord d'un ruisseau. Le toit est soutenu par une charpente qui porte sur quatre gros piliers en bois. A huit ou dix pieds d'élévation, au milieu du hangar, on voit une scie qui monte et descend, tandis qu'un mécanisme fort simple pousse contre cette scie une pièce de bois. C'est une roue mise en mouvement par le ruisseau qui fait aller ce double mécanisme; celui de la scie qui monte et descend, et celui qui pousse doucement la pièce de bois ve
Sil suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer Si l'on changeait les choses un peu, rien qu'en aimant donner S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer Je ferais de ce monde un rêve, une éternité S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer Si l'on pouvait changer les choses et tout recommencer S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer Nous ferions de ce

J’AI LE COEUR EN PEINE, J’AI LE COEUR EN JOIE AVEC FERNAND SARDOU – R. DUMAS/ DEBOUT FERNAND SARDOUBONJOUR MADEMOISELLE SYLVIEVOUS ETES ENCORE PLUS JOLIE QU’AVANT SYLVIEBONJOUR A VOUS GREGORYVOUS N’AVEZ PAS VIEILLI EN UN ANJ’AI LE COEUR EN PEINE, J’AI LE COEUR EN JOIEJ’AI LE COEUR EN PEINE EMMENE-MOI SYLVIE ET FERNAND SARDOUJ’AI LE COEUR EN PEINE, J’AI LE COEUR EN JOIEJ’AI LE COEUR EN PEINE EMMENE-MOI FERNAND SARDOUQUOI DE NOUVEAU A PARIS ? SYLVIEOH NOUS AVONS CHANGE DE PRESIDENTET ICI A BEAUGENCY FERNAND SARDOUDES GELEES MATINALES AU PRINTEMPS SYLVIE ET FERNAND SARDOUJ’AI LE COEUR EN PEINE, J’AI LE COEUR EN JOIEJ’AI LE COEUR EN PEINE EMMENE-MOIJ’AI LE COEUR EN PEINE, J’AI LE COEUR EN JOIEJ’AI LE COEUR EN PEINE EMMENE-MOI FERNAND SARDOUQUOI DE NOUVEAU A PARIS ? SYLVIEON A REÇU LES GRANDS DE LA TERREET ICI A BEAUGENCY FERNAND SARDOUL’ANE EST MORT AU DEBUT DE L’HIVER SYLVIEOH NON ! FERNAND SARDOUJ’AI LE COEUR EN PEINE, J’AI LE COEUR EN JOIEJ’AI LE COEUR EN PEINE EMMENE-MOI SYLVIE ET FERNAND SARDOUJ’AI LE COEUR EN PEINE, J’AI LE COEUR EN JOIEJ’AI LE COEUR EN PEINE EMMENE-MOI SYLVIEON A EU SAMMY DAVISUN BEAU SOIR A LA TELEVISIONEH OUAIS ! FERNAND SARDOUVOTRE GRAND ONCLE AZAÏSA CHANGE DE LINO DU SALON SYLVIE ET FERNAND SARDOUJ’AI LE COEUR EN PEINE, J’AI LE COEUR EN JOIEJ’AI LE COEUR EN PEINE EMMENE-MOIJ’AI LE COEUR EN PEINE, J’AI LE COEUR EN JOIEJ’AI LE COEUR EN PEINE EMMENE-MOI SYLVIEEMMENE-MOI TOUT AU FOND DES TIROIRS DUMAS- DEBOUT TOUT AU FOND DES ARMOIRES ET DES TIROIRSDANS LES MAISONS DE NOS GRAND-PERES, DE NOS GRAND-MERESAH QUELLE, QUELLE QUELLE, QUELLE JOIE !TOUT AU FOND DES ARMOIRES ET DES TIROIRSDANS LES MAISONS DE NOS GRAND-PERES, DE NOS GRAND-MERESTU NE DEVINES PAS CE QU’IL Y A ! DANS LES TIROIRS IL Y A DES PHOTOS DES TOUS PETITS ENFANTSQUI S’EN VONT A L’ECOLEDANS LES ARMOIRES IL Y A DES CHAPEAUX QUE PORTAIENT NOS PARENTSPENDANT LES ANNEES FOLLESDANS LES TIROIRS ILY A DES OPALES DES KEPIS DE SOLDATSET DES FLEURS EN PAPIERSDANS LES ARMOIRES IL Y A DES PETALES UN TRUC EN CHINCHILAUNE ROBE DE MARIEE REFRAIN DANS LES TIROIRS IL Y A DES AIGRETTES ET DES SERMENTSD’AMOURS SUR UN BOUT DE PAPIERDANS LES ARMOIRES IL Y A DES VIOLETTES UNE VUEDE CABOURG UN BEAU MATIN D’ETEDANS LES TIROIRS IL Y A DES COUSINES QUI VONT AU BAIN DE MERET DES PHOTOS JAUNIESDANS LES ARMOIRES IL Y A DES BOTTINES UNE MEDAILLE MILITAIREUNE CHANSON DE PARIS LORSQUE L’ON EST OUVRIERE AVEC CARLOS ET ROGER PIERRE – R. DUMAS/ DEBOUT CHOEUR FEMMESIL EST INTERDIT D’ENTRER DANS LES ATELIERSIL EST INTERDIT D’ARRETER DE TRAVAILLERIL EST INTERDIT DE PARLER ET DE CHANTERIL EST INTERDIT DE LEVER LE NEZ DE LA JOURNEELORSQUE L’ON EST OUVRIERE, OUVRIERE EN ATELIERLE REGLEMENT EST SEVERE ET L’ON DOIT S’Y CONFORMERSI ON ETAIT MILLIONNAIRE, ÇA SERAIT LA LIBERTEMAIS ON EST DES OUVRIERES, OUVRIERES EN ATELIER CHOEUR FEMMES ET CHOEUR HOMMESAUCUNE IMPORTANCEQUAND ON AIME ON DANSESUR UN, DEUX, TROIS, QUATRE TEMPSAUCUNE IMPORTANCEQUAND ON AIME ON DANSEDANSE SUR LE REGLEMENT CHOEUR HOMMESIL EST INTERDIT DE NE PAS FAIRE LES CORVEESIL EST INTERDIT DE QUITTER LE DEFILEIL EST INTERDIT DE SORTIR DE LA CHAMBREEIL EST INTERDIT DE LEVER QUAND ON EST CONSIGNELORSQUE L’ON EST MILITAIRE, MILITAIRE DANS L’ARMEELE REGLEMENT EST SEVERE ET ON DOIT LE RESPECTERS’IL FALLAIT PAS FAIRE LA GUERRE, ÇA SERAIT LA LIBERTEMAIS ON EST DES MILITAIRES, MILITAIRES DANS L’ARMEE CHOEUR FEMMES ET CHOEUR HOMMESAUCUNE IMPORTANCEQUAND ON AIME ON DANSESUR UN, DEUX, TROIS, QUATRE TEMPSAUCUNE IMPORTANCEQUAND ON AIME ON DANSEDANSE SUR LE REGLEMENT CHOEUR FEMMESLORSQU’ON EST OUVRIERE CHOEUR HOMMESMILITAIRE DANS L’ARMEE CHOEUR FEMMESOH LE REGLEMENT EST SEVERE CHOEUR HOMMESET L’ON DOIT S’Y CONFORMER CHOEUR FEMMESSI ON ETAIT MILLIONNAIRE CHOEUR HOMMESCA SERAIT LA VIE REVE CHOEUR FEMMESON NE S’RAIT PAS OUVRIERE CHOEUR HOMMESMILITAIRE DANS L’ARMEE CHOEUR FEMMES ET CHOEUR HOMMESAUCUNE IMPORTANCEQUAND ON AIME ON DANSESUR UN, DEUX, TROIS, QUATRE TEMPSAUCUNE IMPORTANCEQUAND ON AIME ON DANSEDANSE SUR LE REGLEMENT CHOEUR FEMMES ET CHOEUR HOMMESLORSQUE L’ON EST MILITAIREON PEUT PAS NOUS EMPECHER CHOEUR FEMMESDE REVER AUX MILITAIRES CHOEUR HOMMESMILITAIRES EN ATELIER CHOEUR FEMMES ET CHOEUR HOMMESSI ON ETAIT MILLIONNAIREON NE SE S’RAIT PAS RENCONTREC’EST POURQUOI NOUS SOMMES FIERSDE CHANTER LA LIBERTEC’EST POURQUOI NOUS SOMMES FIERSDE CHANTER LA LIBERTEVIVE L’AMOUR ET LA LIBERTE ! POUR QUE JE T’AIME DE TOUT MON CORPS R. DUMAS/ DEBOUT AIME MOI, AIME DE TOUT DE TON COEURPOUR QUE JE T’AIME DE TOUT MON CORPSAIME MOI, AIME DE TOUT DE TON COEURJE SUIS DE CELLE QUI CROIT ENCORE, OUI ENCOREA L’AMOUR ET JE TE LE DIS MON AMOUR AIME MOI, AIME DE TOUT DE TON COEURPOUR QUE JE T’AIME DE TOUT MON CORPSCAR JE NE DONNE RIEN DE MON COEURCAR JE NE DONNE RIEN DE MON CORPS, DE MON CORPSSI L’AMOUR NE RIME PAS AVEC TOUJOURS LA NUIT A CORPS A CORPSSI C’EST TOUT CE QUE TU VEUXLA VIE A COEUR A COEURJE TROUVE QUE C’EST BEAUCOUP MIEUX AIME MOI, AIME DE TOUT DE TON COEURPOUR QUE JE T’AIME DE TOUT MON CORPSJE SERAIS PRETE DE TOUT MON COEURA TOI OFFERTE DE TOUT MON CORPS, TOUT MON CORPSSI TU DIS CES DEUX MOTS QUI CHANGENT LA VIE LA VIE A CORPS A CORPSOUH CA SERA MERVEILLEUXOUI LA VIE DE COEUR A COEURCOMME NOUS SERONS HEUREUX AIME MOI, AIME DE TOUT DE TON COEURPOUR QUE JE T’AIME DE TOUT MON CORPSJE SERAIS FEMME DE TOUT MON COEURJE SERAIS FLAMME DE TOUT MON CORPS, MON AMOURNUIT ET JOUR TOUTE A TOI ET TOUTE D’AMOUR AIME MOI, AIME DE TOUT DE TON COEURPOUR QUE JE T’AIME DE TOUT MON CORPSAIME MOI, AIME DE TOUT TON COEURAIME MOI, AIME DE TOUT TON CORPSET POUR TOI MON AMOUR ET JE SERAIS LA TOUTE D’AMOUROUI JE SERAIS LA LA NUIT LE JOURALORS ON VIVRA UN GRAND AMOURBABY ! NOUS NE NOUS AIMERONS JAMAIS AVEC JEAN-JACQUES DEBOUT R. DUMAS/ DEBOUT SYLVIEJAMAIS ON NE S’AIMERA JAMAISJAMAIS ON NE SE DIRA JAMAISMON AMOUR JE T’AIME A TOUT JAMAISC’EST DOMMAGE JEAN-JACQUES DEBOUTC’EST DOMMAGESI UN JOUR L’EAU ET LE FEU SE RESSEMBLENT SYLVIEON SERA PEUT-ETRE HEUREUX ET ENSEMBLEON FERA PEUT-ETRE BIEN TROIS PAS SUR LE CHEMIN JEAN-JACQUES DEBOUTSI UN JOUR LA NUIT LE JOUR SE RESSEMBLENT SYLVIEON VIVRA UN GRAND AMOUR MAIS IL SEMBLE SYLVIE ET JEAN-JACQUES DEBOUTQUE NE CHANGE PAS DEMAIN L’EAU, LE FEU LE MATIN SYLVIEJAMAIS ON NE S’AIMERA JAMAIS JEAN-JACQUES DEBOUTJAMAIS ON NE SE DIRA JAMAIS SYLVIEMON AMOUR JE T’AIME A TOUT JAMAISC’EST DOMMAGE JEAN-JACQUES DEBOUTC’EST DOMMAGE SYLVIETU SAIS ON NE S’AIMERA JAMAISCA JE TE LE JURE A TOUT JAMAIS JEAN-JACQUES DEBOUTTU SAIS LE SOLEIL ET MOI JE SAISLES NUAGES SYLVIELES NUAGESSI UN JOUR SOLEIL ET PLUIE SE RESSEMBLENTQUE LE MEME PARAPLUIE NOUS RASSEMBLE SYLVIE ET JEAN-JACQUES DEBOUTNOUS IRONS DROIT DEVANT NOUS PRESQUE JOUE CONTRE JOUE JEAN-JACQUES DEBOUTSI UN JOUR LE BLANC ET LE NOIR SE RESSEMBLENT SYLVIEIL Y AURA UN P’TIT ESPOIR MAIS IL SEMBLE JEAN-JACQUES DEBOUTQUE C’EST PAS POUR AUJOURD’HUI SYLVIEAU REVOIR ET TANT PIS SYLVIET’EN VA PAS JEAN-JACQUES DEBOUTT’EN VA PAS SYLVIEON NE S’AIME PAS JEAN-JACQUES DEBOUTT’EN VA PAS SYLVIET’EN VA PAS SYLVIEON NE S’AIME PAS JEAN-JACQUES DEBOUTT’EN VA PAS SYLVIET’EN VA PAS SYLVIEON NE S’AIME PAS JEAN-JACQUES DEBOUTT’EN VA PAS TOI ET MOI J HALLYDAY / LONG CHRIS JE SUIS SUR QUE TU VOUDRAIS BIENQUE L’ON SE CONNAISSE UN PEU MIEUXNE DIT PAS QU’IL SE PASSE RIENQUAND JE TE FIXE DES YEUXJ’INVENTERAIS DES CHANSONSQUE NOUS CHANTERIONSTOI ET MOIOH OH OHTOI ET MOI MAIS VRAIMENT POUR QUI TE PRENDS-TUPOUR ME PARLER SUR CE TONC’EST POUR TOI UN MAUVAIS DEBUTSI TU VEUX AVOIR RAISONCE N’EST PAS CE QUI ME PLAITCE N’EST PAS ENCORE FAITTOI ET MOINON NON NONTOI ET MOI JE SAIS QUE TU CHANTES L’AMOUR ET SES PEINESMAIS TOI TU CHANTES L’AMOUR DE LA HAINEALORS ARRETONS DE FAIRE DES DISCOURSNOUS NOUS CHANTERIONS DE L’AMOUR TU ES LA FILLE QUE JE CHERCHAISATTENTION JE N’AI PAS DIT OUIJE SAIS QUE TU M’ATTENDAISOH ! RESTES AVEC MOI J’AI ENVIEDE PROVOQUER TON AMOURET DE VIVRE POURTOI ET MOIOH OH OHTOI ET MOI JE SAIS QUE TU CHANTES L’AMOUR ET SES PEINESMAIS TOI TU CHANTES L’AMOUR DE LA HAINEALORS ARRETONS DE FAIRE DES DISCOURSNOUS NOUS CHANTERONS DE L’AMOUR TU ES LA FILLE QUE JE CHERCHAISMAINTENANT QUE JE T’AI DIS OUIJE SAIT QUE TU M’ATTENDAISDE PROVOQUER TON AMOURET DE VIVRE POURTOI ET MOIOH OH OHTOI ET MOI OH OH OHTOI ET MOI OH OH OHTOI ET MOI OH OH OHTOI ET MOI BONNE ANNEE NOUVELLE R. DUMAS/ DEBOUT QUE CETTE ANNEE QUI COMMENCESOIT HEUREUSE POUR CHACUN DE NOUSQUE TOUS CEUX A QUI L’ON PENSEREALISENT LEURS VOEUX LES PLUS DOUX BONNE ANNEE NOUVELLEENCORE UNE FOISBELLE ANNEE NOUVELLEEMMENE-MOIBONNE ANNEE NOUVELLEEMPORTE AVEC TOIBEAUCOUP MOINS DE PEINES QUE DE JOIES TOI TU VOUDRAIS TOUTE LA PLUIEQUAND TU PENSES AUX FLEURS DE TON JARDINET TOI DU SOLEIL AUSSIPOUR QUE TON BLE SOIT DORE DEMAIN BONNE ANNEE NOUVELLEENCORE UNE FOISBELLE ANNEE NOUVELLEEMMENE-MOIBONNE ANNEE NOUVELLEEMPORTE AVEC TOIBEAUCOUP MOINS DE PEINES QUE DE JOIES QUE LES PETIS ANES BLANCSS’EN AILLENT ENCORE AU PARADISPOUR LES TOUT PETITS ENFANTSQUI S’EVEILLENT AU MATIN DE LA VIE BONNE ANNEE NOUVELLEENCORE UNE FOISBELLE ANNEE NOUVELLEEMMENE-MOIBONNE ANNEE NOUVELLEEMPORTE AVEC TOIBEAUCOUP MOINS DE PEINES QUE DE JOIES QUE DE NOUVEAU A PAARISL’HIRONDELLE FASSE LE PRINTEMPSET QU’ICI A BEAUGENCYON SE RETROUVE ENCORE DANS UN AN BONNE ANNEE NOUVELLEENCORE UNE FOISBELLE ANNEE NOUVELLEEMMENE-MOIBONNE ANNEE NOUVELLEEMPORTE AVEC TOIBEAUCOUP MOINS DE PEINES QUE DE JOIES BONNE ANNEE NOUVELLEENCORE UNE FOISBONNE ANNEE NOUVELLEEMMENE-MOI TOUTE MA VIE – OUVERTURE LOVE ME / OSMOND / LLOYD / THIBAUT OFFREZ-MOI DES BATEAUX, DES PLAGES D’OR ET DES MERS D’ARGENTDONNEZ-MOI DES CHÂTEAUX GARDES PAR DES RIVIÈRES DE DIAMANTJE DIRAI NON MERCI, CE N’EST PAS MA VIECE N’EST PAS MA VIE, MA VIE, MA VIE, MA VIE À MOI METTEZ DANS UN SHAKER UN GRAND PIANO NOIR ET QUELQUES CHOEURS ET DES DANSEURSUN GRATTEUR DE GUITARE, UNE BASSE ET UN OISEAU SWINGEUR ET DES DANSEURSUN PEU DE FOLIE, ET BEAUCOUP D’AMOURVOILÀ MA VIE, MA VIE, MA VIE, MA VIE À MOI VOUS POUVEZ AJOUTER DES CORDES COMME S’IL EN PLEUVAIT ET DES DANSEURSQUELQUES SAXOS SEXYS ET LES TROMPETTES DE JERICHO ET DES DANSEURSBEAUCOUP DE FOLIE, ENCORE DE L’AMOURVOILÀ MA VIE, MA VIE, MA VIE, MA VIE À MOI NON, JE NE PARLE PAS DE TOUS MES COPAINS, MES AMISMAIS QUE LE GRAND TRAC ME CROQUE SI VOUS N’ÊTES PAS LÀ SI VOUS AIMEZ TRÈS FORT, AJOUTEZ QUELQUES ROCK’N’ROLLEURS ET DES DANSEURSET SOUS LES PROJECTEURS, METTEZ PLEINS FEUX ET SERVEZ BIEN CHAUD ET SERVEZ CHAUDCA BAT COMME UN COEUR, ÇA VIT COMME MON COEURVOILÀ MA VIE, MA VIE, MA VIEC’EST TOUTE MA VIE, MA VIE, MA VIE, MA VIE À MOI LAISSE MOI L’AMOUR WHEN WILL I BE LOVED – PHIL / CL LEMESLE / P LARUE PREND MON SOLEIL, CASSE MON CIELLAISSE MOI L’AMOURVOLE MON SANG,VOLE MON TEMPSLAISSE MOI L’AMOUR JE TE LAISSE L’INSOUCIENCELES PLAISIRS DU ROITU AS LA FORCE ET L’INSOLENCEMAIS L’AMOUR EST A MOI PREND MA FIERTE, MA LIBERTELAISSE MOI L’AMOUR MOI JE N’AI QUE LA TENDRESSEMAIS PREND GARDE A TOISI TU EN JOUES, SI TU TE BLESSESTU N’EN GUERIRAS PAS PREND MON SOLEIL, CASSE MON CIELLAISSE MOI L’AMOURLAISSE MOI L’AMOURLAISSE MOI L’AMOUR MERCI MERCI MONSIEUR L’AGENT DEBOUT / PORTE / DUMAS BONSOIR MONSIEUR L’AGENT !ALLEZ, VENEZ DANSER AVEC MOIJE VOUS EN PRIE, UN P’TIT EFFORT JE VOUS EN PRIE, MONSIEUR L’AGENT, VENEZ DONC DANSER AVEC MOISOYEZ GENTIL, MONSIEUR L’AGENT, PERSONNE NE VOUS EN VOUDRAMOI, JE VOUS DONNE LE FEU VERT, SI VOTRE CHEF EST EN COLÈRELAISSEZ-MOI, J’EN FAIS MON AFFAIRE, VENEZ DANSER, LAISSEZ-VOUS FAIRE ALLEZ, UN P’TIT EFFORT, NON, C’EST PAS TRÈS GENTIL ! VOUS FAITES LA CIRCULATION, VOTRE KEPI DANS LES NUAGESC’EST POUR CELA QUE NOUS N’AVONS PRESQUE JAMAIS D’EMBOUTEILLAGESVOUS FAITES ECLORE DES PAPILLONS, MÊME EN HIVER, SUR NOS VOITURESC’EST SI JOLI LES PAPILLONS, IL FAUT PROTEGER LA NATURE OH ! C’EST LE CHEF ! C’EST LE COMMISSAIRE !OH BONSOIR MONSIEUR LE COMMISSAIRE, COMME C’EST GENTIL D’ÊTRE VENU, OH, ON EST TOUS TRÈS FLATTE, OH OUIIL EST PARFAIT, REGARDEZ, QUEL PHYSIQUE ! OH LÀ LÀOH ! IL DANSE DIVINEMENT BIEN ! MERCI, MERCI MONSIEUR L’AGENTMERCI POUR LES CONTRAVENTIONSMERCI, MERCI MONSIEUR L’AGENTMERCI POUR LES INTERDICTIONSMERCI, MERCI MONSIEUR L’AGENTPUISQUE DU SOIR JUSQU’AU MATINMERCI, MERCI MONSIEUR L’AGENTVOUS ÊTES NOTRE ANGE GARDIEN PARFOIS, SOUS LA PLUIE ON VOUS PLAINTAUX CARREFOURS, SOUS LA BOURRASQUEC’EST TRISTE UN BÂTON À LA MAINUN PAUVRE FLIC DANS UNE FLAQUEET QUAND IL Y A DU SOLEILSUR LA ROUTE DE NOS VACANCESVOUS ÊTES LÀ TOUJOURS PAREILSD’UN BOUT À L’AUTRE DE LA FRANCE MERCI, MERCI MONSIEUR L’AGENTMERCI POUR LES CONTRAVENTIONSMERCI, MERCI MONSIEUR L’AGENTMERCI POUR LES INTERDICTIONSET PUISQU’IL EST BIEN EVIDENTQU’ON NE PEUT PAS FAIRE AUTREMENTDU FOND DU COEUR, SINCÈREMENTMERCI, MERCI MONSIEUR L’AGENTBIS A VOS POSTES, MESSIEURS ! LA DIVINE LADY VEINE C’ETAIT UN JOUR CHAUD, LE PLUS CHAUD DEPUIS TOUJOURSDIEU QUI LA-HAUT S’ENNUYAIT BAISSA LES YEUXEN CE TEMPS-LA DIEU AVAIT UNE LUBIEFAIRE DES PARADISEN VOYANT LE NEVADAIL SE DIT POURQUOI PAS LA ? IL PLANTA QUELQUES CACTUS POUR FAIRE UN PEU PLUS VERTET MIT QUELQUES SERPENTS POUR FAIRE DE L’OMBRE AUX PIERRESSUR CE BOUT DE DESERT IDEAL POUR L’ENFERIL CREA LAS VEGAS ET LE DIABLE PLEURAET IL PLEURA, PLEURAPLEURA TELLEMENTQUE SES LARMES EN COULANTSE CHANGERENT EN UN JOUR CE GRAND DESERT S’EMPLIT DE FLEURS, YEAH !ET DE PARTOUT IL ARRIVA DES VOYAGEURSQUI CHERCHAIENT LAS VEGAS, LAS VEGAS, LAS VEGASET DIEU RENTRA CHEZ LUI CONTENT DE LUI…MAIS VENU DE CHICAGO UN JOUR S’EST AMENECOSTUME RAYE, GILET BLINDE JE VAIS FAIRE DE LAS VEGAS LA BABYLONE DE L’OUESTJE VAIS CONSTRUIRE UN TEMPLE A PECHES, UNE USINE A PLAISIRIL ME FAUT BEAUCOUP DE DOLLARS ET JUSTE UN PEU DE VEINE ,VEINE , VEINE, UN PEU DE VEINEON M’APPELLE LA DIVINE, LA DIVINE LADY VEINEPOUR MON PLAISIR JE PEUX TE COUVRIR D’OR OU BIEN DE CHAINESSI TU ES FLAMBEUR ENTRE DONC DANS MON JEUTU PRENDS LE JACKPOT OU TU PERDS TA CULOTTEMAIS TU NE L’OUBLIERAS PLUS JAMAISLA CHANGEANTE, TROUBLANTE, LA DIVINE LADY… VEINE !LA DIVINE LADY VEINESOIS MA CHANCE, SOIS MON HEUREJE VEUX PLONGER ET NAGER AVEC TOI DANS LE BON OR JE PEUX TE FAIRE AUSSI RICHE QU’ONASSISOU TE METTRE LES POCHES A PLAT COMME UN TAPISSI C’EST VRAI QUE JE SUIS LADY VEINE,PAUVRE PIGEON, JE DEVIENS QUAND JE LE VEUX…LADY CHIENNE ! MAIS BUGSY OUVRAIT DES YEUX COMME DES OVNIIL N’AVAIT JAMAIS VU DE FILLE AUSSI BELLE DE SA VIEELLE SE RETOURNA ET LE COEUR DE BUGSY S’ARRETAELLE DIT BUG, CE SOIR SI TU VEUX JOUER, IL Y A MOI A GAGNER .ET BIENTOT DE CE DESERT, IL FIT UN TAPIS D’ORLES PIERRES DANS SES MAINS SE CHANGERENT EN BONS DOLLARSIL DIT » LADY GRACE A TOI J’AI MIS CETTE VILLE EN FEUA TON TOUR DE ME DEMANDER TOUT CE QUE TU VEUX J’AIMERAIS BEAUCOUP UN PETIT NID, UN PETIT STUDIO ET BUGSY LUI DONNA EN CADEAU L’HOTEL FLAMINGOATTIRES PAR LE NEON COMME DES PAPILLONSWHOW !TOUS LES FLAMBEURS ACCOURAIENT CLAQUER LEUR POGNONUN NOM BRILLAIT LAS VEGAS, LAS VEGAS, LAS VEGASBUGSY DISAIT C’EST BON D’ETRE VIVANT ! IL A EU 34 ANS MAIS JAMAIS 35 ANS OH ! LE PAUVRE, VRAIMENT JE N’AI JAMAIS APPRECIE SES COSTUMES RAYESAU SUIVANT ! TES CIGARES SONT PLUS GROS QUE DES JUMBOS JETSDEMAIN POUR UN MEGOT TU FERAS DES COURBETTESNE TE FIE JAMAIS A LADY VEINECAR ELLE EST AUSSI BELLE QU’INFIDELE LA DIVINE LADY… VEINE !PUIS VINT LE PARRAIN DON CORLEONE ET TOUS SES MAFIOSIQUI ETENDIT SA MAIN NOIRE SUR TOUT LE PAYSMAIS ENTRE DEUX SPAGHETTIS UN SOIR IL SE DIT PAS DE DANSE, PAS DE MUSICJ’AI COMPRIS CE QU’IL MANQUE ICIUNE CHIC REVUE DE PARIS MESDAMES ET MESSIEURS ! LE CASINO DU LIDO DE PARIS DE FRANCEPRESENTE POUR LA 1ERE FOIS DANS LE MONDEUN SPECTACLE FRANÇAIS AVEC UN THEME LE WESTERNHOWDY PARIS ! HOWDY !BONJOUR ! HOWDY ! HOWDY PARIS !NOUS SOMMES LES FILLES DU DESERT SMACK , SMACK, SMACKNOUS SOMMES LES ENFANTS DE L’OUEST YA-HOOO !DIRECTEMENT DES DUNES ET DU MAE WEST SALOONLES PLUS JOLIES DE BOSTON A BRESTNOUS SOMMES VENUES APPORTER L’ESPRIT DE PARIS, OH ! LA, LA !NOUS SOMMES VENUES VOUS FAIRE OUBLIER VOS ENNUIS, OK !ALORS MAINTENANT MES AMIS, HOWDY PARIS ! HOWDY !TU ES LE ROMEO D’MON RODEOTU ES MON COW-BOY, TU ES MON HEROSTU ES MON GARY COOPERTU ES MON SUPER-DUPERPAS DE PARADIS, PAS D’EDEN SANS ADAMC’EST TOIET EVEC’EST MOI !TU ES LE ROMEO D’MON RODEOTU ES MA 1ERE BATAILLE, MA DEFAITE, MON FORT ALAMOPLUS FORT QUE ZORRO, BIEN MIEUX QUE JOHN WAYNEOH ! MON DIEU QUE J’AI DE LA VEINETU SAIS ME FAIRE FONDRE LE COEUR COMME UN ICE CREAMTU ES LE ROMEO D’MON RODEO !C’EST LA VIE, HOWDY PARIS ! HOWDY !UN JOUR VENANT D’ARABIE UN CHIC CHEIK DIT OUI !J’OFFRE UN MILLION DE DOLLARS POUR CETTE PRAIRIE IL ACHETA LAS VEGAS, LAS VEGAS, LAS VEGAS ! ICI JE METTRAI MA MEDITERRANEE »OH ! LE PAUVRE ! OH C’EST LA VIE !DIEU QUAND IL AVAIT LE TEMPS REGARDAIT SON PARADISOH BIEN SUR DIEU SE DISAIT QUEL BEAU GACHISIL L’AURAIT BIEN RASE MAIS N’OSAIT PASLE DIABLE AURAIT RIC’EST DEPUIS QUE DIEU SAIT QU’IL N’EST PAS DOUE POUR FAIRE DES PARADISMAIS QUI FINIRA UN JOUR COMME SODOME ET GOMORRHEDANS UN GRAND ECLAIR D’OR HELAS C’EST LAS VEGASREGARDE, JE VEUX BIEN QU’ON ME CHANGE EN VERVEINEDIS-MOI QUI VIENT LA SI CE N’EST PAS LADY VEINELA DIVINE LADY VEINESOIS MA CHANCE, SOIS MON HEUREJE VEUX PLONGER ET NAGER AVEC TOI DANS LE BON OR SORRY CHERI CE SOIR JE DOIS M’ENVOLERJ’AI ENCORE TANT ET TANT DE PIGEONS A PLUMERFAITES VOS JEUX, A BIENTOT,VOUS VERREZ BIEN ASSEZ TOTQU’ELLE EST AUSSI BELLE QU’INFIDELEAUSSI DOUCE QUE CRUELLELA DIVINE LADY VEINE !C’EST MON NOM ! VEINE ! JE SENS MON COEUR QUI BAT YOUR LOVE KEEPS LIFTING ME HIGHER AND HIGHER / HUTCHINSON / DUMAS / VARTAN UN SOIR, ON S’EST RENCONTRE, OUI UN SOIR, ON S’EST AIMETOUTE MA VIE ALORS A CHANGE, ET POUR TOI, DEPUIS CE JOUR LA JE SENS MON COEUR QUI BAT, OUI MON COEUR QUI BAT, COEUR QUI BAT DE PLUS EN PLUS FORTBIS UN SOIR, J’AI TOUT QUITTE, MAIS CE SOIR, JE SUIS SANS REGRETTU PRENDS MA VIE DE TOUT TON AMOUR, ET POUR TOI, PLUS FORT CHAQUE JOUR JE SENS MON COEUR QUI BAT, OUI MON COEUR QUI BAT, COEUR QUI BAT DE PLUS EN PLUS FORTBIS UN SOIR, J’AI TOUT QUITTE, MAIS CE SOIR, JE SUIS SANS REGRETTU PRENDS MA VIE DE TOUT TON AMOUR, ET POUR TOI, PLUS FORT CHAQUE JOUR JE SENS MON COEUR QUI BAT, OUI MON COEUR QUI BAT, COEUR QUI BAT DE PLUS EN PLUS FORTBIS TOUTE MA VIE – FINAL LOVE ME / OSMOND / LLOYD / THIBAUT DONNEZ-MOI DES FRONTIÈRES, DES CONTINENTS ET DES MONDES ENTIERSDECROCHEZ-MOI LA TERRE, METTEZ À MES PIEDS LA VOIE LACTEEVRAIMENT, NON MERCI, CE N’EST PAS MA VIECE N’EST PAS MA VIE, MA VIE, MA VIE, MA VIE À MOI SI VOUS M’AIMEZ VRAIMENT, NE ME TRAITEZ PAS EN ENFANTGARDEZ VOS JOUETS DEMODES, DONNEZ-MOI SIL VOUS PLAÎTQUELQUES GRANDS PIANOS NOIRS, DES MUSICIENS ET DES DANSEURSCENT MILLE PROJECTEURS, METTEZ PLEINS FEUX ET SERVEZ BIEN CHAUDBEAUCOUP DE FOLIE, ET BEAUCOUP D’AMOUR, VOILÀ MA VIE, MA VIE, MA VIE, MA VIE À MOI TU NE ME PARLES PLUS D’AMOUR REITANO / BERETTA / LARUE / DELANOE IL PLEUT SUR LE PAYS CHEZ NOUS, CE SOIR IL FAIT SI BONIL EST DEJA MINUIT, ON EST RESTES A LA MAISONON FAIT DES PROJETS DE VACANCESL’ENFANT EST TOUJOURS ENDORMIPOURQUOI N’IRAIT-ON PAS DIMANCHE, VOIR DES AMISETEINS LA LAMPE ET VIENS, IL EST TARD, ON VAS SE COUCHERNE SENS-TU PAS ENFIN QU’ENTRE NOUS, TOUT A BIEN CHANGETU VEUX SAVOIR CE QU’IL SE PASSEJ’AI BIEN PEUR D’AVOIR DEVINEIL NE FAUT PAS QUE L’ON SE CACHE LA VERITE REFRAIN TU NE ME PARLES PLUS D’AMOURTU NE ME PARLES PLUS D’AIMEREN CHEMIN TU AS OUBLIELES MOTS QUI ME FAISAIENT REVERTU NE ME PARLES PLUS D’AMOURPOURTANT JE T’AIME COMME AVANT, COMME AVANTPOURQUOI FAUT-IL QUE MAINTENANT, MAINTENANT, MON PAUVRE AMOURTU NE ME PARLES PLUS D’AMOUR DES HOMMES ONT ESSAYE SOUVENT DE TE VOLER TA PLACEJ’AI TOUJOURS RESISTE MAIS SI UN JOUR MON COEUR SE CASSENE CHERCHE PAS A QUI LA FAUTENI TOI NI MOI N’AVONS MENTION A TROP VECU COTE A COTE, TU CROIS AVOIR TOUT DITREFRAIN ON PEUT MOURIR LE MONDE CHANTE DAVIS / RIVAT QUAND TU ES PARTI JE M’EN SOUVIENSSOUS LE PONT LA RIVIERE CHANTAITPOUR MOI C’ETAIT UN TRISTE MATINET SOUS LE PONT LA RIVIERE CHANTAIT TU M’AVAIS M’OUBLIEE SIMPLEMENT COMME ON OUBLIEUNE VIEILLE CHANSON HOHOHOJ’ALLAIS M’ASSEOIR AU BOUT DU COULOIRSOUS LE PONT LA RIVIERE CHANTAITJE FUMAI DEUX OU TROIS PAQUETS DANS LE NOIRSOUS LE PONT LA RIVIERE CHANTAIT ET JE ME DEMANDE ENCORE QUI SUR TERRESUR TERRE AURA PITIE DE MOION PEUT VIVRE OU MOURIRLE MONDE CHANTECE N’EST QU’UN CHAGRIN DE PLUSTOUT CONTINUELE MONDE CHANTEUN CHAGRIN DE MOINS OU UN CHAGRIN DE PLUS TU ES REVENU TU SENTAIS LA PLUIESOUS LE PONT LA RIVIERE CHANTAITET C’ETAIT BON DE TE SAVOIR EN VIESOUS LE PONT LA RIVIERE CHANTAIT TU T’ES SOUVENU DE MOICOMME ON SE SOUVIENTD’UN VIEILLE CHANSONON PEUT VIVRE OU MOURIRLE MONDE CHANTECE N’EST QU’UN CHAGRIN DE PLUSTOUT CONTINUELE MONDE CHANTEUN CHAGRIN DE MOINS OU UN CHAGRIN DE PLUS QUI FERA DONC LA DIFFERENCE ?CE N’EST QU’UN CHAGRIN DE PLUS VIVRE OU MOURIRLE MONDE CHANTETOUT CONTINUEVIVRE OU MOURIRLE MONDE CHANTE SANS TOIAD LIB CHANGEMENT DE CAVALIERE SARDOU / REVAUX CE N’EST PAS TOI QUI M’A CHOISIELE PREMIER SOIR DE NOTRE VIEC’EST MOI QUI T’AI VU LA PREMIEREDES GENS RIAIENT AUTOUR DE TOIDE CHOSES QUI N’INTERESSAIENT PASLA FILLE QUI BUVAIT DANS TON VERREET TU NE M’AS PAS INVITEE, LA PREMIERE FOIS QU’ON A DANSEC’ETAIT, C’ETAITCHANGEMENT DE CAVALIERECHANGEMENT DE CAVALIERE J’AI D’ABORD PLU A TON COPAINUN GROS QUI SE CROYAIT MALINEN MELANGEANT LE VIN DES VERRESIL M’A RACONTE VOS ORGIESTU N’AURAIS PAS AIME SANS LUIIL PARTAGEAIT TES FEMMES EN FREREET TU NE M’AS PAS INVITEE LA PREMIERE FOIS QU’ON A DANSEC’ETAIT, C’ETAITCHANGEMENT DE CAVALIERECHANGEMENT DE CAVALIERE L’HOMME D’UNE FEMME N’EXISTE PASTES MAITRESSES NE ME GENAIENT PASELLES M’ONT SEULEMENT RENDUE AMEREET CE N’EST QUE PLUS TARD DANS LA VIEQUAND TU AS VOLE MES AMIESQUE JE ME SUIS MISE EN COLEREET TU N’AS MEME PAS REMARQUEQUAND MOI AUSSI JE T’AI TROMPEC’ETAIT, C’ETAITCHANGEMENT DE CAVALIERECHANGEMENT DE CAVALIERECHANGEMENT DE CAVALIERECHANGEMENT DE CAVALIERE LA DRÔLE DE FIN LAST TANGO / LIBER / MEAKIN / VINCENT / RIVAT LA DRÔLE DE FIN » A ETE REPRISE PAR LA DANOISE GITTE HAENNING SOUS LE TITRE GLÜCK IST NICHT NUR EIN WORT » CE QUI SIGNIFIE LE BONHEUR N’EST PAS QU’UN MOT ». ON S’EST CONNUS, C’ETAIT SI BIENQUI AURAIT VU, NOTRE DESTINON N’A PAS SU, ALLER TRES LOINLE BEAU DEBUT, LA DROLE DE FIN DE PLUS EN PLUS, TU PRENDS LE TRAINJE NE SAIS PLUS QUAND TU REVIENSLE BEAU DEBUT, LA DROLE DE FIN MAIS DIS OU VONT-ILS DONCLES HOMMES QUAND ILS S’EN VONTNE SAURA-T-ON JAMAIS QUAND ILS NOUS ABANDONNENTILS SONT BIEN QUELQUE PART SUR LE QUAI D’UNE GAREDANS UN CAFE ANGLAIS, UN HOTEL ESPAGNOL NE PLEURE PLUS, LA SUR MES MAINSON EST FICHUS, ON LE SAIT BIENLE BEAU DEBUT, LA DROLE DE FIN MAIS DIS OU VONT-ILS DONCLES HOMMES QUAND ILS S’EN VONTNE SAURA-T-ON JAMAIS QUAND ILS NOUS ABANDONNENTILS SONT BIEN QUELQUE PART SUR LE QUAI D’UNE GAREDANS UN CAFE ANGLAIS, UN HOTEL ESPAGNOL DANSE-LA, CHANTE-LA TAMBOURINE – LA MUSIQUE, DISAIT MON GRAND-PEREC’EST COMME LE VIN, C’EST COMME L’AMOURDANSE-LA, CHANTE LA, TOUTE LA VIECA FAIT DU BIEN, ÇA DONNE L’OUBLI LA MUSIQUE, DISAIT MON GRAND-PERECA MET DU SOLEIL CHEZ N’IMPORTE QUIDANSE-LA, CHANTE-LA, QUAND TOUT EST GRISQUAND TON COEUR SOMBRE AU FOND DE LA NUIT QUAND LE MATIN, LE CIEL EST GRIS, MOI JE PEUX L’EFFACERJE N’AI QU’A CHANTER UN VIEUX REFRAIN, TROIS PAS DE CLAQUETTESET PUIS ME VOILA, DANS L’UNIVERS DE FRED ASTAIRE LA MUSIQUE, DISAIT MON GRAND-PEREC’EST COMME LE VIN, C’EST COMME L’AMOURDANSE-LA, CHANTE LA, TOUTE LA VIECA FAIT DU BIEN, ÇA DONNE L’OUBLIDANSE-LA, CHANTE LA, QUAND TOUT EST GRISQUAND TON COEUR SOMBRE AU FOND DE LA NUIT ET MON ENFANT, AVANT MEME QU’IL NE SACHE MARCHERIL SAVAIT CHANTER. EN L’ECOUTANT JE SAIS QU’IL EST BIEN A MOI CELUI LACOMME SES YEUX CLAIRS SONT DE SON PERE LA MUSIQUE, DISAIT MON GRAND-PEREC’EST COMME LE VIN, C’EST COMME L’AMOURDANSE-LA, CHANTE-LA, TOUTE LA VIECA FAIT DU BIEN, ÇA DONNE L’OUBLIDANSE-LA, CHANTE-LA, QUAND TOUT EST GRISQUAND TON COEUR SOMBRE AU FOND DE LA NUIT LA MUSIQUE, DISAIT MON GRAND-PEREC’EST COMME LE VIN, C’EST COMME L’AMOURDANSE-LA, CHANTE-LA, TOUTE LA VIECA FAIT DU BIEN, ÇA DONNE L’OUBLIDANSE-LA, CHANTE-LA, CHASSE L’ENNUIESSUIES TES LARMES ET DIS-LUI MERCIDANSE-LA, CHANTE-LA, CHASSE L’ENNUIESSUIES TES LARMES ET DIS-LUI MERCIDANSE-LA, CHANTE-LA, CHASSE L’ENNUIESSUIES TES LARMES ET DIS-LUI MERCIDANSE-LA, CHANTE-LA …. MA LIBERTE IL N’Y A PAS UN ARMATEUR, PAS UN EMIRQUI SOIT ASSEZ RICHE EN CASSANT SA TIRELIREIL N’Y A PAS ASSEZ D’OR DANS LE MONDE ENTIERPOUR ACHETER UN GRAMME DE MA LIBERTEIL N’Y A PAS UN DRAPEAU QUI SOIT ASSEZ BEAUPAS UNE IDOLE, PAS UN DIEU QUI VOLE ASSEZ HAUTIL N’Y A PAS UNE IDEE DANS LE MONDE ENTIERQUI MERITE UN INSTANT DE MA LIBERTE JE SUIS UNE FILLE DU SOLEIL ET DE L’AMOURJE N’APPARTIENS A PERSONNEJE SUIS LIBRE COMME L’AIR, LIBRE COMME LA RIVIEREET J’AIME SANS FRONTIERE IL N’Y A PAS UN BANDIT, PAS UN MUSICIENQUI NE CHANTE L’AMOUR EN CHANGEANT DE REFRAINIL N’Y A PAS UN MALIN DANS LE MONDE ENTIERCAPABLE DE ME VOLER MA LIBERTE JE SUIS UNE FILLE DU SOLEIL ET DE L’AMOURJE N’APPARTIENS A PERSONNEJE SUIS LIBRE COMME L’AIR, LIBRE COMME LA RIVIEREET J’AIME SANS FRONTIERE MAIS JE T’AI RENCONTRE, TOI LE FOU, TOI L’ARTISTEAVEC TES YEUX CLAIRS ET TON SOURIRE UN PEU TRISTESANS HESITER, JE T’AI DONNE MA LIBERTE.

Parolesde Nuit Et Brouillard. Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers. Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés. Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants. Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent. Ils se croyaient des hommes, n'étaient plus que des nombres. Depuis longtemps leurs dés avaient Create Presentation Download Presentation Download Skip this Video Loading SlideShow in 5 Seconds.. Dans le jardin PowerPoint Presentation Download Presentation Dans le jardin 1 / 34 191 Views Download Presentation Dans le jardin. Pauline est dans le jardin. Salut, Pauline. Salut!. Qu’est – ce qu’il y a dans le jardin?. Dans le jardin il y a un mur. Qu’est – ce qu’il y a derri è re le mur?. Derri è re le mur il y a un arbre. Qu’est – ce qu’il y a dans le jardin?. Il y a un banc dans le jardin. Uploaded on Sep 16, 2012 Temira Contreras Download PresentationDans le jardin - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - E N D - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Related More by User 593. Dans le jardin… - . 1 dans le jardin où j'aime entrer, À l'heure douce de l'aurore, je me rends seul pour Le jardin est dans le sac! - . projet evb du 1 e cycle à l’école de l’aquarelle hiver-printemps 2013. qu’est ce Le jardin - La cuisine. le palier. le jardin. la salle à manger. la cuisine. le palier. le grenier. le salon / le BIENVENUE DANS LE JARDIN DE MA GRAND-MÈRE - . welcome in the grandmother garden. au revoir j’ai fini ma journÉe. Le jardin d’Olt - . mars 2013. les approches non médicamenteuses. importance de ces approches en Le jardin du Dragon…. - Double salon. escalier. salle a manger. entree. wc. placard. cuisine. sdb. chambre 1. Le Jardin du Luxembourg - Mardi 7 octobre 2014. le jardin du luxembourg. suivez le guide Le Jardin du Luxembourg - . le jardin du luxembourg familièrement appelé le luco » est un ensemble de jardins Le jardin des sentiments - . ne pas cliquer déroulement automatique. la nuit étreint le jour dans ses bras de satin. Le jardin du Luxembourg - . 23hectares. le palais du luxembourg . crée à demande de marie médicis. marie médicis. Le jardin de Luxembourg - . 23 hectares. 21 pour public. le palais du luxembourg . un petit peu d’histoire. crée à Restaurant Le Jardin Marrakech - Restaurant le jardin is a bizarre place for the extraordinary customers. it will fill SCULPTURES dans le parc et jardin de la Fondation Gianadda - . clic manuel. photo du net. la fondation gianadda est un Quelque part en Meuse dans le coquet jardin de Melle Lagrenouille… - . monsieur labougeotte est un nain de jardin Le Jardin Partag des Galvents - 2. sommaire. le lieu impasse des galventsun bel exemple de Le jardin de mon Coeur Je suis descendue dans mon jardin - Je suis descendu dans mon jardin. je suis descendu dans mon jardin. je suis descendue “Le jardin de la France” - . val de loire est la galerie des chefs d’oeuvres. ces chateaux ont ete construits dans Le quartier du jardin public - . le quartier du jardin public consiste de frontières qui incluent le jardin public qui a LE JARDIN DE GRAND-MÈRE - . les lÉgumes. les fruits. les fleurs. c’est à vous de compléter le dialogue faites Promenade dans le jardin exotique des papillons au Luxembourg - . ce beau papillon est encore dans la 1 of 5 Presentation Transcript Dans le jardinPauline est dans le jardin. Salut, Pauline. Salut!Qu’est – ce qu’il y a dans le jardin?Dans le jardin il y a un – ce qu’il y a derrière le mur?Derrière le mur il y a un – ce qu’il y a dans le jardin?Il y a un banc dans le – ce qu’il y a devant le banc?Devant le banc il y a des ce qu’il y a derrière l’arbre?Derrière l’arbre il y a une – ce que devant la balançoire?Il y a une poubelle devant la est dans la poubelle?Tom est dans la poubelle. Viens ici Tom!un arbre une balançoire des fleurs une poubelle un banc un murQu’est - ce qu’il manque?la poubelle!Qu’est - ce qu’il manque?des fleurs!Qu’est - ce qu’il manque?l’arbre!Qu’est - ce qu’il manque?le banc!Qu’est - ce qu’il manque?la balançoire!Qu’est - ce qu’il manque?le mur!Pauline est sur l’arbre. Pauline is on the est derrière l’arbre. Pauline is behind the est devant l’arbre. Pauline is in front of the est sous l’arbre. Pauline is under the est dans l’arbre. Pauline is in the tree. 1Dans le jardin où j'aime entrer, À l'heure douce de l'aurore, Je me rends seul pour rencontrer Celui que mon âme adore.. Refrain Il marche avec moi, Mon Sauveur, mon Add this video to my blog grâce infini dont merveilleux Jésus mon Sauveur mon Seigneur merci pour le don de toi ton Amour HO comment ne pas te louer t'adorer je voudrai être un oiseau pour chanter des l,aube tes louanges un poison pour regarder les profondeur de la mer les merveille de ta création mais tu ma donner des oreilles pour écouter une vois pour te louer chanter des yeux pour voire tes merveilles et l' intelligence pour apprendre a lire ta parole découvrir ton Amour ta puissance toi le Dieu trois fois saint tu ma tendu la main et tu et avec moi a chaque instant merci Seigneur Posted on Friday, 09 August 2013 at 455 PM
Laloi divine est une loi d’amour et de vérité (Jn 13,34-35 ; 15,12). Nous parlons ici de la loi qui garantit le respect de l’autre. On peut se demander aujourd’hui si les lois votées vont
Paroles de la chanson France Gall Les Moments Où J'aime Tout Le Monde lyrics officiel Les Moments Où J'aime Tout Le Monde est une chanson en Français Je suis comme une plume Qui rebondit d'un souffle d'air Je suis comme une note Sifflée gaiement à la légère Et je me fous bien de demain Ou de dans deux secondes Il y a des moments où j'aime tout le monde Je suis comme cette goutte de pluie Qui coule sur ma joue rose Qui dure le temps de sa vie Et ce n'est pas grand chose Mais je me fous des grands orages Et du tonnerre qui gronde Il y a des moments où j'aime tout le monde Peu importe qu'on se moque Ou bien qu'on y réponde Il y a des moments où j'aime tout le monde Droits parole paroles officielles sous licence Lyricfind respectant le droit d' des paroles interdite sans Michel BergerCopyright Universal Music Publishing Group Parolesde chanson Dans le jardin où j'aime entrer De Maggie Blanchard . 1 Dans le jardin où j’aime entrer A l’heure douce de l’aurore, Je me rends seul pour rencontrer Celui que mon âme adore. Il marche avec moi, Mon Sauveur, mon Roi, Il me dit que je suis à Lui; Il est mon soutien, Il est tout mon bien, Mon salut, mon divin appui. 2 Il parle, et dans Barbara Durée 0315 Auteur BarbaraCompositeur Jean-Jacques Debout Paroles C'est trop tard pour verser des larmes Maintenant qu'ils ne sont plus là C'est trop tard, retenez vos larmes Trop tard, ils ne les verront pas Car c'est du temps de leur vivant Qu'il faut aimer ceux que l'on aime Car c'est du temps de leur vivant Qu'il faut donner à ceux qu'on aime Ils sont couchés dessous la terre Dans leurs maisons froides et nues Où n'entrera plus la lumière Où plus rien ne pénètre plus Que feront-ils de tant de fleurs Maintenant qu'ils ne sont plus là? Que feront-ils de tant de fleurs De tant de fleurs à la fois? Alliez-vous leur porter des roses Du temps qu'ils étaient encore là? Alliez-vous leur porter des roses? Ils auraient préféré, je crois Que vous sachiez dire je t'aime Que vous leur disiez plus souvent Ils auraient voulu qu'on les aime Du temps, du temps de leur vivant Les voilà comme des statues Dans le froid jardin du silence Où les oiseaux ne chantent plus Où plus rien n'a plus d'importance Plus jamais ne verront la mer Plus jamais le soir qui se penche Les grandes forêts en hiver L'automne rousse dans les branches Mais nous n'avons que des regrets Mais nous n'avons que des remords Mais ils ne le sauront jamais Ils n'entendent plus, c'est trop tard Trop tard, trop tard, trop tard, trop tard Trop tard, trop tard, trop tard, trop tard Jean-Jacques Debout, Monique Serf RAOUL BRETON EDITIONS AgeL9. 67 19 120 86 313 251 366 363 183

dans le jardin ou j aime entrer paroles