Auprintemps 1967, le trio se lance dans l'écriture d'un premier traitement. Pour Il était une fois dans l'Ouest, Bertolucci suggère à Leone de relever un nouveau défi en créant pour la
Dimanche soir marquait la première élimination à OD Dans l'Ouest du côté de la première aventure et ce n'est pas sans surprise que c'est Jenny que les garçons ont décidé d'éliminer. Même la belle blonde qui anime l'émission avec son charisme et sa personnalité flamboyante ne s'y attendait pas. Elle ne s'attendait probablement pas non plus à seulement déménager de maison au lieu de prendre l'avion en direction de Montréal. Eh oui, son heure n'a pas encore sonné, elle a encore la chance de faire un bon show »! Avant l'élimination, beaucoup de choses se sont produites, d'autant plus que plusieurs petites prises de bec ont eu lieu. Premièrement, dans la maison des garçons de l'aventure 1, une petite chicane entre Patrice et Antoine a éclaté et Antoine a même fini par pleurer parce qu'il sentait que la situation était injuste ». L'histoire n'est pas tellement claire, mais Patrice accusait Antoine de jouer avec Vanessa juste pour que cela l'avantage, ce que Patrice n'a certainement pas apprécié. De plus, pendant sa date au sommet d'une grande falaise avec Vanessa, c'est avec une belle honnêteté que Antoine lui a avoué qu'elle serait peut-être en danger d'élimination comme aucun garçon ne semble avoir cliqué avec elle. Dans l'aventure 2, c'est Alexandre, le candidat éliminé qui n'a pas encore été éliminé à la télévision comme OD Dans l'Ouest a une avance de trois semaines sur notre réalité qui n'a pas su se contenir quant à son affection pour la belle Audrey. C'est Pierre-Alexandre l'ancien candidat de Vol 920 qui a mis de l'huile sur le feu quand il a aperçu Audrey en train d'embrasser Nicolas et ses mains baladeuses. Alexandre a littéralement pété sa coche » et a quitté la maison en arrachant son micro et en menaçant de quitter l'aventure. Un peu plus tard, il a éclaté en sanglots et s'est finalement excusé aux garçons. Cependant, les filles ont été plutôt refroidies face à ce comportement impulsif. Est-ce que c'est Alexandre qui quittera l'aventure lundi soir? Notre petit doigt nous dit que oui! On ne peut pas terminer notre article sans parler de Robin et d'Alexandra et aussi de Alex, la troisième roue du carrosse et de leur voyage au Yukon. Ce splendide territoire qui semble caché des perles rares quant à ses paysages. Les trois ont nagé au beau milieu des glaciers qui n'étaient pas sans rappeler le fameux iceberg dans le film Titanic oui, oui, on se devait d'inclure cette référence et ce voyage nous rappelait la qualité des excursions que Occupation Double était capable de faire vivre à ses candidats et ses candidates. Par contre, la belle Alexandra a dû faire un choix et mettre un terme au voyage d'un candidat. C'est sans surprise qu’elle a laissé partir Alex pour passer le reste de son voyage avec soin top 1, Robin. Une fois de retour dans les maisons de la Colombie-Britannique, c'est un party ayant la thématique Back to school auquel nous avons eu droit et c'était parfait. En plus, Alexandra et Robin se sont embrassés pour la toute première fois et c'était cuuuute! Du côté de l'aventure 2, Audrey et Nicolas se sont embrassés tout au long de leur party qui avait lieu au beau milieu de l'après-midi et eux aussi, ils étaient cutes! Désolé Alexandre! Quand Jenny a été évincée des maisons, c'est avec émotions qu’elle est allée dire au revoir aux garçons, juste avant de quitter l'aventure pour ce qu'elle croyait être pour de bon, mais Jay Du Temple l'attendait devant la clôture pour lui annoncer que l'aventure n'était pas terminée pour elle et qu'au lieu de se diriger vers l'aéroport, c'est plutôt vers la maison de l'aventure 2 quelle ira. En plus de faire la rencontre de huit nouveaux garçons. Pas besoin de vous dire que Jenny était aux anges dimanche soir! Et on la comprend. En coulisses Psst Si vous voulez rire et avoir un bref récapitulatif de l'épisode de dimanche soir de OD Dans l'Ouest, rendez-vous sur le compte Instagram de Hollywood PQ où moi-même, Pierre-Luc Houle ainsi que Olivia Leclerc animons OD react! Ne manquez pas ça! CréditOBOX
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L'homme qui tua Liberty Valance, ce soir à 21h15 sur C8. L'homme qui tua Liberty Valance est sans aucun doute un des plus grands westerns de l'histoire du cinéma et de la carrière de John Ford. Une réunion entre le maître et deux monstres sacrés du genre, James Stewart et John Wayne, aux côtés de Lee Marvin, Vera Miles, Woody Strode ou encore Lee Van Cleef dans un film d'une étonnante simplicité, mais qui reste profondément complexe, sensible et puissant. Décrié à sa sortie, considéré aujourd’hui comme une œuvre majeure dans l’histoire du cinéma et de la culture américaine du XXe siècle, L’homme qui tua Liberty Valance est un film qu'on ne se lasse jamais de regarder pour tout ce qu’il raconte. Il n'en restera qu'un IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST Même s'il s’est illustré avec des films d'autres genres, de la comédie dramatique au film d'aventure, John Ford restera toujours associé au western, auquel il a donné une grande partie de ses lettres de noblesse au cours de son immense carrière avec plusieurs grands classiques comme Trois sublimes canailles, La poursuite infernale, Le Massacre De Fort Apache ou encore La Prisonnière du Désert. Seulement, au début des années 60, le fondateur du mythe de l'Ouest américain approche des 70 ans et sa santé est déjà bien entamée par son cancer des poumons, qu'il traite à l'alcool et au tabac. Les temps ont changé, le cinéma aussi, et le western, comme les autres genres, a vieilli en même temps que lui. Une photo qui sent bon la poudre, le whisky et les déserts d'Arizona Après avoir signé Les Deux cavaliers en 1961, bien conscient que l’âge d'or du western touche à sa fin, John Ford se lance alors dans son prochain projet, dont il perçoit déjà la considérable ambition. Raconter, comme il l’a déjà fait, l'histoire de cette Amérique sauvage qui se retrouve confrontée au progrès.
Lesoleil venait à peine de se lever lorsque le réveil émit une sonnerie stridente dans une maison en banlieue de Londres. Il était à peine sept heures mais pas. MÉFAITS ACCOMPLIS™ Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer. Accueil Rechercher . S'enregistrer Connexion : Le deal à ne pas
Publié le 24/08/2022 à 0509 C’est en deux parties très distinctes que cette commémoration s’est déroulée. Il y a d’abord eu le devoir de mémoire, témoigné par un hommage du maire, Romain Lopez et du président du comité de des Anciens Combattants de la Résistance, Robert Delbès, accompagné de membres des familles des martyrs moissagais Wladislaw Nowak et Manuel Cugat, exécutés par les nazis, déposant chacun une gerbe en mémoire du sacrifice de ces deux héros de la Résistance moissagaise. La cérémonie se prolongea au monument aux morts, où Romain Lopez prononça une allocution relatant les actes et combats des résistants moissagais, joints par les FFI et le Corps Franc Pommiès pour chasser les nazis. Après un dépôt de gerbes, où chaque déposant, le président de l’ANACR, de la vice-présidente du conseil régional, de la députée, du maire et de la représentante de la préfète, était accompagné de deux enfants du conseil municipal enfant, accompagnés par la référente dudit conseil, Jessica Baudel, la sonnerie aux morts et la Marseillaise clôturèrent cette cérémonie, avec la liaison militaire du défilé. Défilé qui fut suivi par un nombreux public et les personnalités, qui apprécièrent l’excellente tenue des représentants du 31e Régiment du Génie, de la brigade motorisée, de la police et des pompiers. Le tout en ordre parfait et bien réglé. À la suite de cette commémoration, place fut donnée à la fête avec un marché gourmand où les buvettes furent prises d’assaut ; Le soir un spectacle de cabaret fut présenté sur les allées de l’Uvarium, suivi par un public ravi de voir des numéros de danse, de French-Cancan, de chansons et autres numéros avec chanteuses et chanteurs et pouvoir ainsi se détendre. Outre les personnalités déjà citées, on notait la présence de Catherine Fourcherot, secrétaire générale de la Préfecture, représentant la Préfète, de la députée Marine Hamelet, de la vice-Présidente du conseil régional Marie Castro, du conseiller régional Quentin Lamotte, du lieutenant-colonel Masse, délégué militaire départemental, de la secrétaire générale de la sous-préfecture de Castelsarrasin Loetitia Bongiovanni, du lieutenant-colonel Roger Alvès, commandant en second le groupement de gendarmerie de Montauban, le commandant David Diaz, commandant la compagnie de gendarmerie de Castelsarrasin, Patrick Boissinot, président des membres de la Croix de Guerre et de la Valeur Militaire du Tarn-et-Garonne, des adjoints au maire de Moissac, Any Delcher, Guy Lourmède, Jérôme Pougnand, Aldo Costantini, président de la Fnaca de Castelsarrasin, Pierre-Yves Rouleaud, délégué départemental du Souvenir Français accompagné de Laurent Robène, président local.
Scèneextraite du film Il était une fois dans l'Ouest ( C'era una volta il West) (1968) réalisé par Sergio Leone.
À la fin des années 1960, Sergio Leone est considéré comme le cinéaste européen qui a réinventé un genre spécifiquement américain, le western. C’est un metteur en scène reconnu par le public et courtisé par les producteurs. En 1969, Il était une fois dans l’Ouest fait un triomphe en Europe. À cette époque, Sergio Leone lit par hasard un livre intitulé À main armée The Hoods. Ce sont les mémoires d’un petit gangster juif new-yorkais, Harry Grey, surnommé Noodles Nouilles ». Sergio Leone est séduit par l’autobiographie de ce truand un peu dérisoire. Il ne cessera plus désormais de rêver à son adaptation au cinéma. Ennio Morricone, le compositeur qui signera la musique de ses plus grands films, en écrit à l’avance la partition. Sollicités dès 1970 sur ce projet, les producteurs imposent pourtant à Leone la réalisation d’un nouveau western. Ce sera Il était une fois la révolution 1971, plébiscité par le public et la critique. Après dix ans de silence Sergio Leone ne réalise aucun long métrage entre 1971 et 1982, l’obstination du cinéaste finit par payer. Il trouve le financement pour réaliser en 1982, sous le titre de Il était une fois en Amérique, l’adaptation des mémoires du gangster, écrites à la prison de Sing Sing. Le film est présenté comme le dernier volet de la trilogie débutée quatorze ans plus tôt. Il est tourné en 8 mois, à Rome, New York, Montréal, Miami, Paris, Venise, pour une vingtaine de millions de dollars. La première version, d’une durée de 4h30, est conçue en deux parties, avec une sortie décalée de quelques jours. La législation américaine sur la distribution des films s’y opposant, Leone remonte une version de 3h40. Il aura quelques démêlés avec ses producteurs qui, estimant son écriture trop complexe, amputent le film d’une heure et souhaitent rétablir l’ordre chronologique du récit. Après les avoir menacés de retirer son nom du générique, le cinéaste obtient gain de cause. C’est bien la version de 3h40 qui sort en France le 23 mai 1984 et est présentée hors compétition au Festival de Cannes. Les mémoires d’un gangster sans gloire Comme l’indique Le Point, au commencement était la réalité. Une réalité étriquée et plutôt dérisoire. L’autobiographie d’un raté du crime, un assemblage de souvenirs sans gloire ». Pourtant médiocres et passés inaperçus, ces mémoires ont immédiatement fasciné Sergio Leone. Le Nouvel Observateur raconte comment le réalisateur a rencontré son auteur et a été séduit par l’histoire de ce vieux gangster sympathique, ce personnage d’enfant éternel qui titube dans le grand Luna-Park américain ». Le Point écrit que Sergio Leone a été touché par la vanité de cette tentative et par la grandeur de sa faillite. C’était l’histoire d’un homme tout petit qui avait dû écrire lui-même le roman de son existence pour essayer de passer à la postérité ». Les Nouvelles littéraires renchérit C’est une gangster story sans gloire. Le héros n’est ni Al Capone, ni Lucky Luciano. Personne n’a entendu parler de lui. Un petit juif du ghetto qui a tenté sa chance avec une mitraillette. Aussi, pour rester dans l’Histoire, il a été obligé d’écrire lui-même son histoire ». De l’avis général, le cinéaste a aussi été conquis par le mélange de violence, de passion, de sexe et d’amitié de cette destinée hantée par la trahison. Tous des sentiments universels », souligne Les Nouvelles littéraires. De plus, comme l’écrit Le Monde, Leone a vu dans le récit biographique de ce gangster sans éclat le livre-prétexte pour dérouler près d’un demi-siècle d’histoire américaine, ou plutôt du cinéma américain ». En effet, cette histoire est à la fois celle d’un homme, d’un pays, et d’une époque. En plus du réalisateur lui-même, cinq scénaristes vont se relayer pour en écrire l’adaptation cinématographique. Une fable sur l’Amérique Comme le notent les critiques, Sergio Leone a conservé très peu de chose du livre originel, sauf l’enfance dans le Lower East Side à New York, où une bande de gosses juifs, pauvres et bien décidés à ne pas le rester, nouent une complicité indéfectible. Les épisodes dans les ruelles du ghetto à l’ombre du grand pont de Brooklyn illuminent toute l’histoire d’une lumière radicale », écrit Les Nouvelles littéraires. Dès que l’enfance s’éloigne, Sergio Leone fait jouer son imagination », écrit Le Point, car la simple copie d’un genre ne l’intéresse pas davantage que la reconstitution strictement réaliste d’un monde disparu ». Il était une fois… Comme le début d’un conte, ce titre revient pour la troisième fois dans la filmographie de Sergio Leone. Pour Le Point, le film ne raconte pas une histoire réaliste, il est de la veine de la fable », et, selon La Croix, Leone trouve dans le Nouveau Monde la source prodigieuse de ces fables ». Les critiques pointent ici une différence fondamentale entre Sergio Leone et Francis Ford Coppola, souvent cité en contrepoint. Pour Les Nouvelles littéraires, les démarches des deux réalisateurs se situent à l’opposé l’une de l’autre. Il était une fois en Amérique est ainsi présenté comme l’anti-Parrain », la saga mafieuse de Coppola premier épisode réalisé en 1971. Pour Le Matin, Leone n’a pas voulu faire un spectacle comme Le Parrain, mais une fable, un film sur le souvenir, l’amitié, la nostalgie et la mort ». Lutte ouvrière partage ce point de vue C’est un conte dont il s’agit, dans lequel Sergio Leone nous promène d’une époque à l’autre, des promesses de l’enfance à la mélancolie de la vieillesse, du réel au fantastique, à la recherche du temps perdu ». Hommage au cinéma américain Une des premiers amours des Européens, c’est l’Amérique telle que nous l’a donnée Hollywood l’épopée de l’Ouest, les combats héroïques, les comédies musicales, le jazz », écrit Le Point. Pour La Croix, tout le film de Sergio Leone est nourri jusqu’à l’osmose par les images du cinéma américain ». Cette fable porte en elle toute la magie de la mythologie hollywoodienne » selon L’Humanité dimanche mais, comme pour les deux précédents opus du réalisateur Il était une fois dans l’Ouest et Il était une fois la révolution, il s’agit bien de contre-images, ou du moins d’images détournées de la mythologie filmique made in USA ». Car le film est réalisé d’un point de vue européen. C’est le contraire d’un film d’action, rapide et efficace. Sergio Leone est européen, ce qui lui donne du recul, une sorte de second degré », écrit Le Monde, ajoutant il nous plonge dans la réalité de son Amérique irréelle, ou plutôt réinventée sur ses souvenirs de cinéma, sagas de l’Ouest et de Chicago, et revendique son voyage dans l’histoire du cinéma américain ». Pour L’Express, c’est une somme des images de l’Amérique telle que le cinéma l’a toujours rêvée ». Le Figaro magazine ajoute Sergio Leone a mis dans les 3h40 de son film le New York de 1930 et celui de 1968, la Prohibition, un hommage à Chaplin, la coupe de cheveux de Valentino, l’ombre portée de James Cagney et de Jane Wyman, l’amour sous sa forme la plus cruelle et la plus douce, du sang, de la volupté, de la mort, de la joie ». La Croix insiste Fasciné par l’Amérique, Hollywood et le cinéma, Leone reprend à Noodles son histoire. Et il la métamorphose en une immense quête des splendeurs perdues. Curieux de la puissance et de la fragilité de son art, il remonte à la source le film policier, la série noire, les films monuments et les gangsters glorieux ». Le Nouvel Observateur pointe les références purement cinématographiques à l’intérieur même du film références à Sternberg une poursuite dans une fumerie d’opium, à Chaplin les rapports des ados et des cops, à Welles un plan-séquence extraordinaire et le désespoir poli devant la vieillesse. Sans parler d’un hommage plutôt salace à Mae West, de clins d’yeux à la comédie américaine et d’une assimilation caméléonesque des films noirs ». Un souffle lyrique Les critiques s’accordent pour trouver particulièrement réussi le récit de l’enfance des gangsters et de leur apprentissage. Il était donc une fois en Amérique une bande d’adolescents juifs liés par un pacte d’amitié à la vie et à la mort. Les scènes de rues, de docks et d’entrepôts, en particulier, sont magnifiquement composées et totalement mythiques », note Les Nouvelles littéraires, ajoutant le pont de Brooklyn, monument emblématiques entrevu au fond des rues sordides et enjambant la distance entre le mythe et la réalité est tout à la fois familier, inquiétant, beau et monstrueux ». Dès les premières secondes, la magie opère, dans le déchaînement de la violence, la lenteur tragique des panoramiques, la montée de la caméra sur la ville et les visages. C’est la splendeur d’un opéra qui s’impose, avec sa majesté, sa démesure et sa folie » VSD. Le Quotidien de Paris, quant à lui, souligne la maîtrise dont fait preuve Sergio Leone dans la direction des grandes scènes de foules, et admire le souffle épique et lyrique qui traverse le film. Dans Les Échos, Annie Coppermann note que la musique d’Ennio Morricone, assez discrète pour ne pas estomper le relief des personnages, est aussi assez ample pour restituer ses angoisses et ses répits ». Pour Alain Lemoine dans Lutte ouvrière, l’aspect le plus attachant du film est également l’évocation du milieu juif pauvre du Bronx du début du siècle Le cinéaste a su rendre la vision émerveillée du souvenir pour évoquer la naissance des amitiés et des premières amours enfantines ». Le critique poursuit les épisodes consacrés aux années 1930 sont plutôt inspirés de la mythologie traditionnelle du cinéma américain. On y présente les gangsters comme des sortes de héros, avec ce qu’il faut de bagarres et de grands sentiments. Quant aux années 1960, elles apparaissent plutôt comme un futur pressenti où l’intrigue se dénoue dans une atmosphère fantastique ». Un voyage vers la vérité Lorsque débute Il était une fois en Amérique, Noodles est de retour sur les lieux de son enfance, après une très longue absence. Comme le Travis du film de Wim Wenders Paris, Texas, il est un homme de nulle part en quête de ses racines », estime Les Nouvelles littéraires. Noodles Robert De Niro, l’anar pour qui rien n’a vraiment changé depuis l’adolescence, et Max l’ambitieux James Woods, prêt à tout pour s’élever dans la hiérarchie du crime et du pouvoir, ont fait destin commun », écrit Le Point. Jusqu’au moment où Noodles ne veut plus suivre. La trahison, puis la fuite. Et 35 ans de culpabilité ressassée et de néant. C’est autour de ce trou » de 35 ans que le film, en fait, tourne », ajoute le journal. Le voyage de Noodles est un vrai voyage, de l’Iowa jusqu’à New York, observent les critiques. Mais c’est aussi, guidé pas à pas par Max, un voyage vers la connaissance, vers la vérité qu’il a tenue enfouie au plus profond de lui pendant si longtemps, par peur de la regarder ou de la reconnaître. Le Point se livre à une analyse comme issus du même embryon, après la jeunesse pleine de confiance et sans souci, les deux héros sont réunis par la force qui les avait rendus ennemis et les avait séparés le Temps. Ces deux hors-la-loi représentent deux aspirations contradictoires qu’on trouve souvent unies dans la même personne, l’anarchisme et le conformisme. En réalité, parler de l’un, c’est expliquer l’autre », conclut l’hebdomadaire. Les itinéraires des deux hommes, l’un idéaliste, lucide et libertaire, l’autre paranoïaque et avide de pouvoir, découpés par une structure brisée, permettront de voir les différences essentielles qui donnent à chacun des envies de vivre et de mourir. Les masques se métamorphosent en miroirs sans tain et les pièges se désamorcent sur un fond de violence, d’onirisme et d’espoir déçu », écrit Noël Simsolo dans Révolution. Une thématique simple, note Le Point, à laquelle Leone est fidèle depuis son premier film le Bien et le Mal sont inextricablement mêlés. La faillite d’une vie Il était une fois en Amérique est un film sur le temps perdu. Un film d’une beauté pathétique, coloré d’une lumière de crépuscule » La Croix. Max est une incarnation forcenée du rêve de réussite à l’américaine, ce qui permet à Sergio Leone d’englober toute une histoire sociale et mythique de l’Amérique, dans celle de l’individualiste-type le gangster », lit-on dans Positif. Mais, comme le remarque Le Quotidien de Paris, Sergio Leone ne raconte pas l’ascension d’un gangster, mais parle du temps qui passe, de la nostalgie, de la solitude et de la mort ». Un film très amer qui finit par la faillite totale d’une vie » Positif. La vérité de Noodles, c’est le désastre pur et simple de sa vie. Il se perd dans l’oubli, ce qui est une mort peut-être plus intense et plus profonde », ajoute Positif. Les Nouvelles littéraires insiste sur le fait que le lieu géométrique d’où tout part pour nous, spectateurs, et où tout finira, est une fumerie d’opium, dans les combles d’un théâtre d’ombres chinoises. Le voyage en rêve, produit par l’opium, ouvre et achève le film, comme un havre et un refuge. Un lieu d’oubli et de rêverie où le passé, le présent et l’avenir se confondent et se sur-impressionnent ». Les critiques relèvent le caractère hallucinatoire très marqué du film. Onirique, visionnaire, Il était une fois en Amérique s’apparente plutôt à une invitation au voyage, une remontée dans le Temps, qui conduira le héros à regarder la vérité en face. Le film s’enveloppe dans le brouillard irisé de l’opium et du rêve » La Quinzaine littéraire. Le labyrinthe de la mémoire Il était une fois en Amérique est aussi un film sur la mémoire. Sergio Leone, à partir de l’opposition des deux personnages, Max et Noodles, recrée leur vie sur le mode du souvenir et du recul que donne le temps qui est passé », note Les Nouvelles littéraires. La presse relève bien sûr le clin d’œil du cinéaste à Marcel Proust, lorsqu’à la question de Fat Moe Larry Rapp Qu’as-tu fait pendant toutes ces années ? », Noodles Robert De Niro répond je me suis couché tôt ». Le Nouvel Observateur, après avoir noté que ce film est un peu la Recherche du temps perdu du cinéaste, écrit Au-delà du gag proustien, le film possède bien la touffeur des grandes entreprises romanesques. Il ne s’agit pas seulement de camper des personnages multiples sur une période étendue. L’enjeu est autre. Restituer à l’écran la complexité de perception, la suggestion réflexive qui restent l’apanage de la littérature. Atteindre une vraie profondeur narrative ». Sergio Leone a bâti un labyrinthe où les époques, de 1920 à 1968, se mêlent, se répondent, s’éclairent mutuellement, entre réalité et imaginaire. Le film, construit en dehors de toute chronologie, sur une série de flashbacks et de flashforwards, mêle trois époques, passe de l’une à l’autre à travers un montage qui ne répond qu’aux mécanismes de la mémoire du héros » Les Nouvelles littéraires. Les critiques admirent cette superbe mécanique de précision à partir de laquelle Sergio Leone peut orchestrer d’amples variations lyriques sur une Amérique qui le hante depuis l’enfance » Le Point. Le montage introduit plusieurs niveaux de lecture. Il s’agit de faire perdre au spectateur les repères précis qui lui permettraient de reconnaître l’époque où il se trouve. Cela a été fait de manière très soigneuse », précise Jean Gili dans Positif. Il n’y a pas dans ce film une séquence qui ne s’enchaîne avec la précédente sans reprendre un détail, visuel ou sonore, qu’elle transforme et transporte dans un autre espace et dans un autre temps. Ce peut être la lancinante sonnerie de téléphone qui traverse des séquences de violence, une cuillère dans une tasse de café, ou une flamme de lampe qui devient phares d’automobile, selon la logique d’une mémoire qui se cherche », ajoute Jean-Philippe Domecq dans la même revue. Néanmoins, certains critiques reprochent au film de Sergio Leone sa trop grande complexité. Le Parisien écrit Que de parenthèses inutiles, que de retour en arrière confus, que de voies en impasse, que de déchaînements de violence trop complaisamment étalés… ». Pour L’Express aussi, une fois raconté l’apprentissage des gamins de New York, rien ne va plus. Les flashbacks font grumeau, des personnages surgissent, disparaissent, des pans entiers de l’intrigue restent obscurs ». Il était une fois en Amérique est pour ce journal un film décevant, romantique, enflé, contradictoire, et sans doute impossible à finir ». C’est aussi l’avis des Nouvelles littéraires Sergio Leone n’a pas su conclure. Lente et hiératique, la mise en scène ne tient pas toutes ses promesses, vire parfois à l’académisme et au pompier. On n’est pas empoigné par une véritable émotion. Ce qui aurait dû nous emporter dans un maelström de sensations et de vertiges vous laisse simplement un peu hagard et vidé ». Il était une fois en Amérique se révèle au final être une œuvre déroutante. Baroque et passionnant » France-Soir, gigantesque, écrasant, stupéfiant » Le Figaro, d’une beauté pathétique » Le Quotidien de Paris, ce beau morceau de cinéma a quelque chose d’extrêmement brillant, et en même temps, d’un peu vide et un peu vain », résume Les Nouvelles littéraires. Comme si ce troisième volet du triptyque de Sergio Leone restait un film insaisissable. Prodigieux Robert De Niro La presse rend unanimement hommage à la composition de l’acteur Robert De Niro. Un comédien plus vrai que nature qui impose sa vérité, une vérité qui va tellement plus loin que la transformation physique » s’enthousiasme Le Monde. Qui peut changer comme lui d’apparence, de poids, de génération, et de regard ? », s’interroge François Chalais dans Le Figaro magazine. Les critiques sont éblouis par l’implication de l’acteur dans le rôle de Noodles, en particulier dans les séances de maquillage qui l’obligeaient à se lever dès l’aube. De nouveau, De Niro n’a pas ménagé sa peine ni épargné son corps », souligne Libération. Le Monde le qualifie même d’acteur métaphysique pour qui le corps n’est qu’un costume accessoire ». Tous les critiques font l’éloge de ce comédien formé à l’Actor’s Studio, qui, avec ses gestes lents, sa voix assourdie, ses silences désabusés, sait à lui seul faire mesurer la lenteur du temps, et la désespérance » Le Parisien libéré. Face à ce monstre sacré, ils reconnaissent aussi l’extraordinaire composition de James Wood dans le rôle de Maximilian Bercovicz, dit Max, dont l’étonnant visage émacié est à la fois inquiétant et pathétique. Véronique Doduik est chargée de production documentaire à la Cinémathèque française.
Ilétait une fois dans l'Ouest est un album de Ennio Morricone, sorti en octobre 1969, comme bande originale du film Il était une fois dans l'Ouest.Sur cet album, l'orchestre est dirigé par l'auteur. Liste des morceaux. Toutes les chansons sont écrites et
Cinéma Publié le 29/09/16 mis à jour le 08/12/20 Partager A l’occasion de la rediffusion en salles du film de Sergio Leone en version restaurée, zoom sur la mythique première scène de ce western. Revoir une œuvre de Sergio Leone au cinéma, c’est la meilleure façon d’apprécier sa mise en scène opératique la garantie de gros plans énormes, son obsession du détail quasi fétichiste et la précision millimétrée de ses chorégraphies. Quarante-sept ans après sa sortie, Il était une fois dans l’Ouest, western plus lyrique, plus métaphysique que sa “trilogie du dollar” avec Clint Eastwood, fascine toujours autant. Le grand écran permet d’apprécier à sa juste mesure l’un des nombreux morceaux de bravoure du film la célèbre ouverture de quatorze minutes qui contient, comme un condensé, toute l’œuvre qui va suivre, et nous place d’emblée dans le feu de l’inaction. C’est un ballet funèbre qui ouvre ce western crépusculaire, où l’arrivée du train et de la modernité sonne le glas des figures mythiques de l’Ouest. Les personnages Nous voici projetés dans une gare au milieu de nulle part, quelque part en Arizona - bien que la scène a été tournée en Espagne, près de Cadix. Trois hommes de main – ceux de Frank, incarné par Henry Fonda, qui apparaît dans la scène suivante –, séquestrent le chef de station, font fuir une femme et attendent de pied ferme Charles Harmonica » Bronson, qui doit arriver par le prochain train. Selon la légende, Leone voulait que les trois gâchettes soient interprétées par Clint Eastwood, Lee Van Cleef et Eli Wallach, alias le Bon, la Brute et le Truand. Refus catégorique d’Eastwood. A leur place, il y a donc le charismatique Woody Strode Le Sergent noir de John Ford ; Jack Elam, superbe gueule » à l’œil dysfonctionnel, habitué aux rôles de brutes notamment chez Robert Aldrich ; et le plus méconnu Al Mulock, vu dans Le Bon, la Brute et le Truand 1966, dans sa dernière apparition au cinéma – il s’est défenestré lors du tournage. La générosité de Leone vis-à -vis des seconds rôles et sa capacité à les magnifier force, aujourd’hui encore, l’admiration. Chez lui, les sbires ne font pas de figuration ils ont droit, eux aussi, à leurs gros plans. Comme le train est en retard, les trois tuent le temps. Strode se débat avec une fuite d’eau, Elam avec une mouche et Mulock fait craquer ses phalanges. Le train arrive, Bronson en descend, échange quelques mots avec eux et règle en vitesse l’affaire aux revolvers. Quelques secondes d’action seulement ce qui intéresse Leone, c’est moins la violence que les rituels qui la précédent. Le style de Leone Chez Leone, le temps est si dilaté qu’il en devient irréel, suspendu, à l’image de l’horloge inachevée de la ville en construction, montrée plus tard dans le film. Il est encensé ou détesté pour cela. A ce titre, Il était une fois dans l’Ouest est son œuvre la plus radicale. Le réalisateur trouvait les westerns hollywoodiens trop bavards, trop frénétiquement montés. Ici, le rythme lent, presque hypnotique, s’inspire des maîtres japonais Kurosawa et Ozu. Pour filmer la surprenante séquence où la mouche embête Jack Elam la scène a peut-être inspiré un épisode fameux de Breaking Bad, de la confiture a été étalée dans la barbe du comédien. L’ouverture d’Il était une fois dans l’Ouest est caractéristique du style de Leone, poussé ici à son paroxysme. Soit une alternance de gros plans crades » et de plans larges épiques », selon les mots de Christopher Frayling, auteur de Sergio Leone Something To Do With Death, qui commente le film dans l’une des éditions DVD. Les visages deviennent ainsi des paysages en mouvement voir Jack Elam qui grimace pour chasser la mouche sans les mains, les traits se font lignes de crêtes et les pores de la peau, cratères. Le format Techniscope, quasiment aussi large que le CinemaScope, permet de filmer un visage avec une grande profondeur de champ à l’arrière. La musique d'avant-garde Enfin, Leone ne serait pas tout à fait Leone sans Ennio Morricone, son compositeur attitré. Marqué par la musique d’avant-garde et les expérimentations de John Cage, il orchestre en ouverture une sorte d’opéra bruitiste, à base de sons naturels amplifiés cliquetis d’un télégraphe, bourdonnement de la mouche, grincement d’un moulin. Bruits qui se découpent sur un silence de mort et rendent la tension incroyablement palpable, tandis que le générique vient scander les noms des comédiens. Selon Carlo Simi, le chef décorateur, un assistant aurait proposé de graisser le moulin pour le rendre silencieux. N’y touche pas ou je t’étrangle ! », lui aurait répondu Leone. Non-musique et non-action c’était, en 1968, d’une extraordinaire modernité. Il était une fois dans l'Ouest, de Sergio Leone 1968, 2h55. En salles. western Cinéma américain Sergio Leone Partager Contribuer Sur le même thème
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