Plus de personnes se sont rassemblĂ©es jeudi pour le retour du vainqueur du Tour de France Jonas Vingegaard dans son village de l'ouest du Danemark, soit prĂšs de 15 fois la population du bourg, selon la la foule impressionnante de dizaines de milliers de personnes mercredi pour le fĂȘter Ă Copenhague, l'engouement danois s'est poursuivi Ă GlyngĂžre, habitants, oĂč le maillot jaune vit avec sa femme et sa et personnes se sont rassemblĂ©es sur la pelouse du stade de ce village de pĂȘcheurs nichĂ© au bord d'un fjord, selon les estimations de la police et des mĂ©dias danois."Mille mercis de m'avoir soutenu depuis quatre semaines ... C'est trĂšs touchant que tant de gens soient venus", a dĂ©clarĂ© le champion Ă la temps coiffĂ© d'un casque Ă cornes aux couleurs danoises, le grimpeur de 25 ans a comme Ă Copenhague traversĂ© les rues en voiture, tapant dans les mains des fans, selon des journalistes sur place. Nombre d'entre eux avaient fait des heures de route pour le voir, comme Annette Anker, qui avec sa famille a raccourci ses vacances en Croatie pour voir Vingegaard."C'est une fois dans une vie. C'est vraiment un Ă©vĂšnement et une fĂȘte pour tout le monde au Danemark", a-t-elle dĂ©clarĂ© Ă la tĂ©lĂ©vision danoise vainqueur du Tour de France Jonas Vingegaard, en communion avec son village de naissance Ă GlyngĂžre, le 28 juillet 2022 / Ritzau Scanpix/AFP DeuxiĂšme Danois Ă remporter la Grande Boucle aprĂšs Bjarne Riis en 1996, le cycliste de la Jumbo-Visma est nĂ© et a grandi Ă Hillerslev, un petit village de 370 habitants au bord de la mer du Nord, Ă une cinquantaine de kilomĂštres au nord de grimpeur scandinave a survolĂ© le Tour de France, remportĂ© dimanche Ă Paris aprĂšs avoir dominĂ© le double tenant du titre slovĂšne Tadej Pogacar et Ă©crasĂ© le reste de la avait organisĂ© ses trois premiĂšres Ă©tapes au Danemark, avec un grand succĂšs populaire dans un pays fou de vĂ©lo.
Cettecarte archĂ©ologique, actualisĂ©e dans lâĂ©tĂ© 2011, synthĂ©tise plusieurs ouvrages fondamentaux consacrĂ©s Ă lâIsĂšre antique : - IsĂšre gallo romaine que jâai publiĂ©e en 2 tomes (arrondissement de Grenoble et arrondissements de Vienne et de la Tour du Pin en 1985 et 1987) mise Ă jour des Ă©lĂ©ments postĂ©rieurs.
AprĂšs avoir traversĂ© la France de Paris Ă Nice et le nord de lâItalie, aprĂšs sâĂȘtre recueillies Ă VĂ©zelay, Ă Paray-le-Monial, Ă Ars, Ă la Sainte-Baume et Ă Cotignac, avoir Ă©tĂ© reçues Ă lâabbaye Notre-Dame de Triors, Ă lâabbaye Sainte-Madeleine du Barroux et au sĂ©minaire de Gricigliano, aprĂšs tant de rencontres, de priĂšres et de grĂąces reçues, les marcheuses de la Voie romaine arrivent Ă Rome. Les mĂšres de prĂȘtres entreront en effet dans la Ville Ă©ternelle ce samedi 30 avril. Vous pourrez les retrouver Ă 12h30 Piazzale della Villa Borghese dâoĂč elles repartiront pour rejoindre la place Saint-Pierre arrivĂ©e prĂ©vue vers 16h avant dâassister Ă une messe dâaction de grĂące qui sera cĂ©lĂ©brĂ©e Ă lâĂ©glise de la TrinitĂ© des PĂšlerins Ă 17h30. Nous proposons Ă tous les catholiques dĂ©fendant la libertĂ© du rite tridentin dans lâĂglise de sâassocier au chapelet qui sera rĂ©citĂ© Ă cette intention par La Voie romaine sur la place Saint-Pierre Ă 17h ce dimanche 1er mai, en la fĂȘte du Bon Pasteur. Nos marcheuses et nous tous, fidĂšles attachĂ©s au rite tridentin, sommes bĂ©nis dans notre projet, car le pape François a accordĂ© Ă ces mĂšres un baciamano Ă lâissue de lâaudience gĂ©nĂ©rale du 4 mai. Les pĂšlerines seront ainsi invitĂ©es Ă se tenir au premier rang sur le parvis de Saint-Pierre, de part et dâautre de lâestrade oĂč sera placĂ© le trĂŽne du Souverain Pontife qui viendra les saluer et sâentretenir avec elles Ă la fin de lâaudience. Câest une belle victoire pour La Voie romaine qui pourra alors remettre au Saint-PĂšre le coffre chargĂ© des milliers de lettres et tĂ©moignages des catholiques qui ont Ă©tĂ© blessĂ©s par le Motu Proprio Traditionis Custodes. Notre EspĂ©rance est grande et nous savons que cet acte de foi posĂ© par ces mĂšres de prĂȘtres portera du fruit, pour la libertĂ© du rite traditionnel et lâunitĂ© de lâĂglise.
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vendredi20 mai 2022. Jusquâau 31 dĂ©cembre 2022, la ville de Nice invite le public Ă dĂ©couvrir lâintervention picturale "Ville Songe" de Flora Moscovici sur le toit terrasse du Mamac. Le vernissage sâest tenu le vendredi 13 mai date Ă laquelle a Ă©galement Ă©tĂ© inaugurĂ©e lâexposition dâĂ©tĂ© du Mamac « Vita Nuova. Nouveaux
Brkojewitsch G. dir. â La villa romaine de Grigy Ă Metz Moselle, 65e Suppl. Ă Gallia, CNRS Ă©d., Paris, 2021, 239 p., 202 Fig. + 5 Ann. pdf tĂ©lĂ©chargeables et Catalogue numismatique en ligne, en lien, sur le site ; ISBN 278-2-287-13529-2 ; prix 45 âŹ. TĂ©lĂ©charger ce document au format PDF Compte-rendu par Alain FerdiĂšre1 âą Une monographie Ă saluerLa pourtant prestigieuse collection des SupplĂ©ments Ă Gallia, faute de soutien affirmĂ© des institutions en charge, est probablement, malheureusement, destinĂ©e Ă disparaĂźtre, dans le paysage actuel fort confus de la publication archĂ©ologique française. Je me rĂ©jouis donc â et lâon se rĂ©jouira â de voir paraĂźtre un nouveau volume, le 65e ceci dâautant quâil porte sur une thĂ©matique qui est au centre de mes propres intĂ©rĂȘts scientifiques, mais aussi ceux dâ sâagit de la monographie dâune villa fouillĂ©e en prĂ©ventif dans la banlieue de Metz, Ă Grigy » Moselle on notera que cette publication, remarquable dĂ©jĂ Ă ce titre, nâest que la seconde monographie de villa gallo-romaine des SupplĂ©ments Ă Gallia, la premiĂšre Ă©tant sortie il y a plus de 50 ans ! Il sâagissait alors FOUET 1969 ; rééd. 1983 de la publication, volumineuse, de la seule pars urbana ou presque de la villa de Montmaurin Haute-Garonne, objet auparavant dâune longue fouille programmĂ©e⊠La monographie de villa fouillĂ©e nâest dĂ©cidĂ©ment pas une spĂ©cialitĂ© de lâarchĂ©ologie française, par comparaison avec nos voisins pour les Gaules suisses, belges, luxembourgeois ou allemands ne boudons donc pas notre plaisir, dĂ©jĂ , devant cette de cet ouvrage, GaĂ«l Brkojewitsch, est archĂ©ologue territorial au PĂŽle archĂ©ologie prĂ©ventive de Metz-MĂ©tropole, mais anime aussi un programme de recherche sur lâoccupation du sol et les villae de Corse Ă lâĂ©poque romaine. Il est par ailleurs â je le rappelle ici â prĂ©sident de notre Association sâagit ici de la fouille quasi exhaustive de cette villa de Grigy, il est vrai bien plus modeste que la trĂšs grande villa de Montmaurin2 lâouvrage est ainsi de taille raisonnable 240 p.. Les mĂ©thodes de fouille, dâexploitation des donnĂ©es, ainsi que les connaissances sur les villae gallo-romaines ayant Ă©videmment â et heureusement â quand mĂȘme assez considĂ©rablement Ă©voluĂ© en 50 ans, on imagine les dimensions de publications de monographie de tels Ă©tablissements pour des rang plus Ă©levĂ©s grandes et trĂšs grandes villae, si lâon reste au mĂȘme niveau de documentation. De tels ouvrages en publication classique impression papier ne semblent en vĂ©ritĂ© envisageables aujourdâhui que pour cette catĂ©gorie dâĂ©tablissements agropastoraux de petit ou moyen dĂ©veloppement, tel que celui de Grigy. Pour les plus grands â du moins sâils ont Ă©tĂ© fouillĂ©s de maniĂšre assez exhaustive â, sans doute serait-il plus raisonnable et pratique dâenvisager une vraie3 publication numĂ©rique, avec en outre accĂšs Ă part, Ă©galement en ligne, aux bases de donnĂ©es, assurant ainsi lâaccĂšs aux indispensables preuves ». Des caractĂ©ristiques â y compris dâaccessibilitĂ© â et des qualitĂ©s qui Ă vrai dire, quâon le veuille ou non, ne sont pas actuellement ceux des Rapports Finaux dâOpĂ©ration en archĂ©ologie prĂ©ventive. En outre, dâailleurs, il faut admettre, avec regret, que les moyens aujourdâhui mis en place pour lâarchĂ©ologie quant Ă elle programmĂ©e ne permettraient pas de fouiller dans des dĂ©lais raisonnables quelques annĂ©es et non des dĂ©cennies de tels Ă©tablissements plus ou moins completsâŠIl sâagit donc ici de la publication dâune fouille prĂ©ventive, ce qui dâailleurs ne fait quâajouter Ă ses mĂ©rites, quand on sait les longs dĂ©lais et mĂȘmes trop souvent les absences finales de publication de ce type dâintervention dans le paysage actuel tant de lâarchĂ©ologie prĂ©ventive que de la publication archĂ©ologique. Ici, lâintervention se situe dans une vaste aire 70 ha diagnostiquĂ©e des abords de lâagglomĂ©ration de Metz ZAC du TechnopĂŽle II voir Fig. 3 qui avait rĂ©vĂ©lĂ© non moins de six sites de diverses pĂ©riodes, ensuite fouillĂ©s, dont celui ici concernĂ© D, apparemment, dâaprĂšs le diagnostic, occupĂ© de La TĂšne Ă la fin du IVe s., associĂ© Ă une trame viaire sites D et G avec quelques crĂ©mations sites D, F et G, sans compter le site E qui nâa quant Ă lui pas encore fait lâobjet dâune fouille prĂ©ventive gallo-romain, Ă env. 200 m de la villa. Ces fouilles se sont closes en 2014 et câest donc six ou sept ans seulement aprĂšs le rendu du rapport, des dĂ©lais somme toute tout Ă fait remarquables dans le contexte le fait lâauteur, il est plus quâanecdotique â au plan historiographique â de rappeler que câest justement sur les villae de cette citĂ© mĂ©diomatrique quâavait portĂ© la thĂšse dâAlbert Grenier, publiĂ©e en tenu de lâimportance de cette publication, il mâest apparu par consĂ©quent nĂ©cessaire dâaccompagner mon examen critique dâune prĂ©sentation dĂ©taillĂ©e des vestiges â surtout immobilier â mis au jour et des analyses et interprĂ©tations qui en sont faites. * Le plan de lâouvrage est assez classique mais relativement efficient, mĂȘme si, par certains partis pris, il ne facilite pas toujours la comprĂ©hension du lecteur, notamment pour la chronologie et le phasage5 . Il comprend quatre chapitres â chap. I â Le villa de Grigy dans son contexte » naturel, historique et archĂ©ologique, chapitre court, p. 13-20 ;â chap. II â La villa et sa pĂ©riphĂ©rie » prĂ©sentations de la fouille et de ces rĂ©sultats, y compris voirie et ensembles funĂ©raires, beaucoup plus long, p. 21-143 ;â chap. III â Entre restitution de lâenvironnement et enquĂȘtes sur le mobilier » un titre qui paraĂźt au premier abord un peu alambiquĂ© Ă mon goĂ»t, pour dire quâil sâagit de lâanalyse des donnĂ©es bio-archĂ©ologiques et mobiliĂšres, p. 145-202 ;â chap. IV â ĂlĂ©ments de synthĂšse » assez court, p. 203-215.Suit une assez abondante bibliographie 13 p. et sây ajoutent cinq annexes tĂ©lĂ©chargeables en ligne anthracologie V. Bellavia, carpologie V. Bellavia et G. Daoulas, palynologie Ă. Gauthier, ainsi que le catalogue numismatique complet L. Trommenschlager. âą Un Ă©tablissement de rang moyenOn se situe sur le plateau lorrain, au sous-sol marneux, en tĂȘte de vallon dâun petit cours dâeau affluent de la Seille Ă env. 2 km, proche de la confluence de cette derniĂšre avec la Moselle. On est par ailleurs non loin de Metz-Divodurum, chef-lieu des MĂ©diomatriques, Ă 4 km au notera quâĂ moins de 2 km au NNO et Ă lâouest, 2 autres petites villae » ont Ă©tĂ© reconnus, dans un secteur au SE de Metz il est vrai particuliĂšrement concernĂ© par lâamĂ©nagement et donc lâarchĂ©ologie prĂ©ventive qui en font un secteur assez bien documentĂ© Fig. 10 â par les fouilles prĂ©ventives mais aussi en grande partie grĂące ici aux prospections au sol de Laffite â par ailleurs autour ici du diagnostic prĂ©alable â, dans cette pĂ©riphĂ©rie urbaine cf. Fig. 9 ceci concerne toute cette partie du plateau lorrain au SE de Metz, entre Seille et Nied, montrant ainsi une occupation du sol dense et relativement homogĂšne, avec des Ă©tablissements de rangs variĂ©s, dont quelques grandes villae les plus proches du chef-lieu Ă plus de 5 km voir LAFFITE 1999 ; NĂSSLEIN et al. 2017.LâĂ©tablissement Ă©tudiĂ© Fig. 1 se place donc entrer deux axes de voirie Fig. 10 et 11 qui â on lâa dit â ont pu ĂȘtre partiellement Ă©tudiĂ©s, dont au SO la grande voie NO-SE de Metz-Divodurum Ă Strasbourg-Argentorate ici voie 1 et un tracĂ© ONO-ESE voie 2, empierrĂ©, pour le tronçon vu ici, qui est cependant interprĂ©tĂ© â peut-ĂȘtre un peu imprudemment car alors non au plus court â comme un diverticule raccordant la villa Ă la voie principale, Ă lâemplacement supposĂ© dâune grande villa sous le village-mĂȘme de Grigy, au NO. En outre, Ă©galement directement en lien avec la villa, un tronçon dâun troisiĂšme Ă©lĂ©ment de voirie chemin, voie 3, quant Ă lui NO-SE, a Ă©tĂ© mis au jour. Câest, classiquement, en lien avec ces trois voies quâont Ă©tĂ© mis au jour des vestiges funĂ©raires p. 24-48 dĂ©pĂŽts de rĂ©sidus de crĂ©mation et quelques sĂ©pultures isolĂ©es, ainsi quâune petite nĂ©cropole sans doute familiale dans son enclos, le tout de la pĂ©riode augustĂ©enne Ă la fin du Ier s. de n. Ăš., et, vu sa proximitĂ©, en lien avec les occupants de la villa pour sa premiĂšre phase dâoccupation avant son principal dĂ©veloppement au IIe s. Fig. 1. Plan gĂ©nĂ©ral de la villa de Grigy selon Fig. 2 de la publication. LâĂ©tablissement lui-mĂȘme est ensuite lâobjet de lâanalyse des vestiges immobiliers mis au jour p. 48 sqq. son Ă©volution chronologique est proposĂ©e phasage ceci est prĂ©sentĂ© ici dâemblĂ©e comme acquis et il faut donc se reporter au chap. suivant III, beaucoup plus loin, pour avoir Ă disposition les arguments preuves » de la chronologie proposĂ©e avec la prĂ©sentation analytique du mobilier et donc des Ă©lĂ©ments de datation cĂ©ramique, essentiellement, et monnaies. Ce nâest pas â comme je lâai suggĂ©rĂ© plus haut â le parti qui a le plus ma faveur, auquel je prĂ©fĂšre une prĂ©sentation intĂ©grĂ©e de la chronologie et des Ă©lĂ©ments matĂ©riels de datation. Telles quelles, chronologie et souvent interprĂ©tations sont ainsi affirmĂ©es sans quâon puisse avoir simultanĂ©ment les preuves, qui nâinterviennent que bien plus tard, et il faut donc entre temps faire confiance concernant les phases dâoccupation dĂ©finies et leur place dans le temps ? Cependant, ceci est somme toute prĂ©sentĂ© de maniĂšre satisfaisante et relativement comprĂ©hensible pour le encore dâentrĂ©e que lâarasement apparaĂźt assez important mais non radical cf. profondeur conservĂ©e de la cave IX, dâenviron 1,5 m, et niveau dâarasement des piĂšces sur hypocauste Ă pilettes, et une grande partie des matĂ©riaux de construction des murs ont Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ©s, remplacĂ©s par des tranchĂ©es de rĂ©cupĂ©ration. âą Les bĂątiments et structures, selon les phasesNB comme annoncĂ©, cette partie sera ici particuliĂšrement dĂ©taillĂ©e, pour permettre de bien comprendre dans son Ă©volution la structuration de lâĂ©tablissement. Dommage, toutefois, quâil faille attendre la figure 197, dans le chapitre final de synthĂšse, pour disposer des plans de synthĂšse des trois phases6 . â Phase I Ainsi, lâĂ©tablissement se dĂ©veloppe, sur un versant Ă faible pente vers lâest, Ă partir dâun noyau originel proche Ă lâouest du ruisseau, avec un premier bĂątiment bĂąt. 17 il sâagit dâun Ă©difice sur poteaux plantĂ©s, assez vaste et rectangulaire 11,5 x 4,5 m, dont on peut supposer, vu son dĂ©veloppement et surtout son emplacement juste au centre du bĂątiment rĂ©sidentiel de la villa en maçonnerie postĂ©rieure et sur la mĂȘme orientation que celui-ci, quâil sâagit bien de la rĂ©sidence dâun premier Ă©tat de lâĂ©tablissement, alors en matĂ©riaux pĂ©rissables, mĂȘme si ceci nâest â Ă ce stade8 â que trĂšs timidement suggĂ©rĂ©9. Cette phase 1 » â ainsi contemporaine de lâenclos funĂ©raire supra â se poursuit toutefois jusquâĂ la fin du Ier s., voire le dĂ©but du IIe s. de n. Ăš., avec deux autres bĂątiments 2 et 3 sur poteaux, des canalisations ?, non dĂ©crites tronçons de fossĂ©s ? et trois plots alignĂ©s, dans lesquels on doit voir des fondations de piliers massifs, possiblement en bois, pour un bĂątiment sans doute important dont le flanc ouest a ensuite Ă©tĂ© dĂ©truit par lâinstallation de la rĂ©sidence en dur. Il est Ă noter que des tuiles de type romain ont cependant Ă©tĂ© mises au jour en contexte avec des structures de cette phase, supposant des toitures en dur », mĂȘme si lâon propose ici prĂ©fĂ©rentiellement alors des bardeaux ou tavaillons »10 de pour les Trois Gaules, bien quâici assez tardivement, la phase 2 intervient Ă la fin du Ier â dĂ©but du IIe s. avec la construction sur fondations de pierre dâune vĂ©ritable partir donc de la transition Ier-IIe s., ces constructions en dur » â monumentalisation » p. 57 Ă©tant sans doute un terme excessif â se dĂ©veloppent, cette phase II Ă©tant subdivisĂ©e en deux Ă©tats dâabord IIa avec une cour unique, ou enclos » â de murs â 1, puis IIb avec trois cours enclos 2, 3 et 4, permettant la bipartition du plan entre la partie rĂ©sidentielle11 et celle de service ou dâexploitation. Cependant, pour bien comprendre cette Ă©volution, il faut se reporter aux plans, beaucoup plus explicites, donnĂ©s dans le chapitre final de synthĂšse Fig. 197. Ă noter que lâenclos 2, le plus Ă lâouest, nâest pas dans lâaxe gĂ©nĂ©ral de lâĂ©tablissement mais forme un trapĂšze dĂ©calĂ© sur un axe plus oriental, et prĂ©sente en outre deux entrĂ©es, au nord et au sud, cette derniĂšre, proche de la rĂ©sidence, par une sorte de porche. â Phase II a et b Câest la phase de plein dĂ©veloppement, sur laquelle il faut donc sâ alors que lâĂ©tablissement, en sâĂ©tendant vers lâest, enjambe, avec lâenclos 1 devenant ensuite enclos 4, le talweg du ruisseau SO-NE on note alors un vaste bassin infra, divers bĂątiments trois sur poteaux et un grand C sur fondation de pierre, faisant face Ă la rĂ©sidence cf. Fig. 41. Au-delĂ de cet Ă©difice Ă lâest, un tronçon de fossĂ© rectiligne NS, plus ou moins orientĂ© comme le plan de la villa, doit correspondre Ă une limite parcellaire bordant de ce cĂŽtĂ© lâ la cour de la partie rĂ©sidentielle, Ă peu de distance Ă lâest du grand bĂątiment 1 dâhabitation, on a mis au jour un intĂ©ressant dĂ©pĂŽt interprĂ©tĂ© â sans doute Ă juste titre â comme de fondation, Ă©tabli lors de ces rĂ©novations en pierre de la villa, mĂȘme sâil nâest pas directement associĂ© Ă un mur mais seulement Ă une fosse Ă chaux amĂ©nagĂ©e il est composĂ© de cĂ©ramique dont lampes, de faune alimentaire et des carporestes surtout des cĂ©rĂ©ales indĂ©terminĂ©es, avec du blĂ© nu, de lâĂ©peautre, de lâorge vĂȘtue et de lâavoine, le tout Ă©tant brĂ»lĂ©, datable de la fin du IIe s. Lâabsence de reste humains crĂ©mĂ©s permet sans doute dâexclure la sĂ©pulture Ă crĂ©mation dâun individu, possible propriĂ©taire de la villa, vu la position privilĂ©giĂ©e de ce dĂ©pĂŽt, une hypothĂšse qui est toutefois proposĂ©e en logiquement alors aussi phase II quâest construit lâessentiel du grand bĂątiment rĂ©sidentiel qui barre lâespace entre les enclos 2 et 1-3 p. 66-96. On observe quâil est sur un axe NS assez sensiblement en dĂ©clinaison ouest par rapport Ă lâorientation gĂ©nĂ©ral du plan de lâĂ©tablissement, pourtant plus ou moins axial. Il se dĂ©veloppe sur une superficie somme toute assez modeste, dâenviron 525 m2 35 x 15 m, et prĂ©sente un plan simple, avec un alignement de piĂšces entre deux galeries de façades, ouvertes respectivement Ă lâouest, vers la cour privĂ©e, et Ă lâest, vers lâexploitation. Un plan somme toute assez classique, qui se distingue un peu ici dâune part par le dĂ©veloppement assez marquĂ©, tardif, de lâ aile » balnĂ©aire au sud, de lâautre par les constructions en excroissance sur la galerie de façade occidentale privĂ©e celles-ci apparaissent comme le dĂ©veloppement massif des deux pavillons latĂ©raux ainsi que du probable porche central assez monumentalisĂ©, sans doute avec escalier. DĂšs lors, la pertinence de lâĂ©vocation de la superbe maquette » votive en pierre de Fontoy faite ici p. 66 et Fig. 60 nâest que partielle, pavillon et porche nây Ă©tant pas figurĂ©s en avancĂ©e. En revanche, comme sur cet exceptionnel document iconographique, le corps central de logis semble bien comporter ici un Ă©tage profondeur des fondations. Ă noter que le pavillon » de façade SO piĂšce XVI, appendice », cf. p. 75, Fig. 57-58 comporte une modification postĂ©rieure, consistant en un systĂšme dâhypocauste Ă canaux rayonnants, soit pour une piĂšce dâhabitation chauffĂ©e, soit â pourquoi pas ? â pour le stockage de denrĂ©es nĂ©cessitant une atmosphĂšre sĂšche et contrĂŽlĂ©e en tempĂ©rature cĂ©rĂ©ales⊠belle cave est en outre prĂ©sente piĂšce IX Ă lâextrĂ©mitĂ© sud de cette demeure, oĂč la piĂšce VII p. 72-73, Fig. 68, la plus vaste, peut sans doute ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme lâespace de rĂ©ception » de la rĂ©sidence, mĂȘme si les sols, disparus, ne permettent pas dâen confirmer lâapparat et si elle comporte divers amĂ©nagements excavĂ©s un four domestique, deux fosses et deux trous de poteaux dont peut-ĂȘtre des rĂ©amĂ©nagements au cours de lâoccupation cf. monnaie du IIIe s. dans lâune des fosses, ainsi quâune longue tranchĂ©e, possiblement sabliĂšre de cloisonnement interne tardive datation du IVe s.. Ces structures correspondent sans doute aux transformations alors nĂ©cessaires lors de lâamĂ©nagement de lâhypocauste Ă canaux rayonnant dans la piĂšce VIII mitoyenne au sud, qui auparavant recevait donc lâaccĂšs escalier Ă la cave tels rĂ©amĂ©nagements du corps de logis sont notĂ©s Ă partir de la seconde moitiĂ© du IIIe s., concernant notamment les deux hypocaustes Ă canaux et une nouvelle configuration de la cave IX drainage, mais aussi lâamĂ©nagement de trois grands espaces piĂšces ? au nord de ce bĂątiment rĂ©sidentiel, dont une seule a Ă©tĂ© apprĂ©hendĂ©e en totalitĂ© esp. I, II et III et surtout lâinstallation au sud dâun ensemble balnĂ©aire piĂšces Xb, XIa et b, XVIII, Fig. 81. Les salles Ă hypocauste dans ce cas Ă pilettes sont arasĂ©es sous les sols dâutilisation sur suspensura env. 50 cm conservĂ©s au-dessus de lâarea et la quasi-totalitĂ© des pilettes ont Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ©es, Ă quelques exceptions prĂšs en carreaux de terre cuite. Ce petit balneum connaĂźtra deux Ă©tats, avec au moins deux piscines en abside vers lâextĂ©rieur sud, lâune chaude et lâautre froide. Des canalisations dâalimentation en eau ou dâĂ©vacuation ont Ă©tĂ© observĂ©es ceci participe des amĂ©nagements hydrauliques observĂ©s, assez complet Fig. 91 et 93, avec une adduction provenant de lâouest amont et traversant la rĂ©sidence dont pour les balnĂ©aire ? vers le ruisseau Ă lâest canalisation en bois, avec frettes » en fer, dont un conduit secondaire et alimentant notamment une fontaine dans la cour 3 Ă lâest du corps de logis. Au centre de la cour-enclos 2 Ă lâouest, avec ici quelques fosses sans doute ainsi alimentĂ©es en eau, prĂšs de lâune dâelle, un pot horticole en place est Ă au confort et au niveau de luxe » de ce corps de logis et de son balnĂ©aire, ils traduisent un rang de nouveau assez modeste de cette villa quelques enduits peints, Ă dĂ©cor simple, surtout pour ces bains tardifs avec toutefois ici du verre Ă vitre cf. p. 129, Fig. 147.Entre parties rĂ©sidentielle et dâexploitation, divers amĂ©nagements ont Ă©tĂ© mis au jour. Il sâagit notamment dâun four excavĂ© Fig. 94, situĂ©e au nord de la rĂ©sidence, prĂšs du mur de clĂŽture, et qui connaĂźt plusieurs rĂ©amĂ©nagements de sa fosse de travail, avec un Ă©tat rectangulaire Ă cinq poteaux, ressemblant Ă une sorte de fond de cabane », mais qui semble pourtant comblĂ© dĂšs la fin IIe-IIIe . Sa fonction reste indĂ©terminĂ©e, malgrĂ© lâanalyse anthracologique rĂ©alisĂ©e four domestique ou de boulanger ? Sây ajoutent, dans les enclos 2 et 3, quatre petits bĂątiments sur quatre et pour lâun dâeux six poteaux, ainsi quâun alignement de six Ă la partie agricole et artisanale » p. 93-129, on ne se plaindra pas de la place qui lui est consacrĂ©e dans cette publication, tant sont rares les villae quasi exhaustivement fouillĂ©es oĂč cette partie, pourtant Ă©conomiquement essentielle, ait fait lâobjet dâinvestigations aussi poussĂ©es que la pars urbana ; mais aussi compte tenu du grand intĂ©rĂȘt des vestiges ici concernĂ©s. En phase II, Ă©tat 2, lâenclos-cour 1, Ă lâest du corps de logis, est assez profondĂ©ment modifiĂ©, avec une subdivision NS sĂ©parant une cour privĂ©e » enclos 3 sans doute en verger, Ă lâouest, et une cour de service enclos 4 en lien avec au moins une partie les activitĂ©s de production de lâĂ©tablissement, un peu raccourcie Ă lâest mais Ă©largie dans le sens lit du ruisseau, qui traverse cette cour dâexploitation, a aussi fait lâobjet dâobservations, sur 21 m de long cf. coupe, Fig. 97 il est colmatĂ© de dĂ©pĂŽts naturels, contenant du mobilier dâĂ©poque romaine, dont du IIe s. cf. aussi p. 135.Le seul bĂątiment en dur » â hormis le bassin, infra â sur fondations de pierre, aux murs en grande partie rĂ©cupĂ©rĂ©s, est un vaste Ă©difice bĂąt. C, 518 m2, Fig. 98 faisant face Ă la rĂ©sidence selon un plan plus ou moins axial, Ă lâextĂ©rieur du mur est de clĂŽture de lâenclos 1 et 4, aprĂšs subdivision en phase II, Ă©tat 2, au-delĂ du talweg. Il prĂ©sente une large galerie de façade tournĂ©e vers dâĂ©tablissement O, et une grande piĂšce centrale, flanquĂ©e de part et dâautre de deux plus Ă©troites. La piĂšce principale comporte quelques trous de poteaux et foyers, ainsi quâun amĂ©nagement fr 788 qui pourrait ĂȘtre un sĂ©choir, avec, Ă lâextĂ©rieur Ă lâest, deux trous de forts poteaux pouvant indiquer un porche dâentrĂ©e de ce cĂŽtĂ© extĂ©rieur, et lâon note, Ă lâintĂ©rieur, une tranchĂ©e de drainage, bien amĂ©nagĂ©e, parallĂšle au mur N de la grande piĂšce. Le plan est atypique et ne permet pas dâen dĂ©duire la fonction de ce vaste bĂątiment il est proposĂ© dây voir une de ces pseudo-rĂ©sidence », rĂ©plique rĂ©duite du corps de logis principal supra, parfois interprĂ©tĂ©s, de maniĂšre tendancieuse, comme maison du vilicus », et qui peuvent avoir une importante fonction de remise et entretien de lâĂ©quipement, de stockage des produits de la ferme et de logement pour les travailleurs agricoles cf. NOUVEL 2016 322-32715 . Plus prĂ©cisĂ©ment, jâobserve que cette position, axiale et Ă lâopposĂ© de la rĂ©sidence Ă lâextrĂ©mitĂ© de la cour de service â avec sans doute sa signification symbolique â, voire au-delĂ , est parfois celle des grands greniers reconnus sur certains Ă©tablissements ruraux FERDIĂRE 2019 voir catalogue en ligne, en lien je pense par exemple Ă la grande villa de Biberist Suisse, canton de Soleure SCHUCANY 2007, avec son grand grenier bĂąt. D de plan plus ou moins comparable, certes dans ce cas avec ses multiples bases de piliers du plancher surĂ©levĂ©. Contre ce bĂątiment, au NO16, une vaste aire empierrĂ©e a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©e, sans doute pour faciliter lâaccĂšs, au nord, des charriots au diverticule de la voie Metz-Strasbourg supra. Elle est traversĂ©e, en direction du NO, par une canalisation permettant lâĂ©vacuation vers le talweg du drainage de ce grand pars rustica » comporte encore deux assez vastes bĂątiments sur poteaux D, E et un troisiĂšme un peu plus modeste H, dont la fonction reste inconnue stockage de denrĂ©es, stabulation ?. Ils sont tous Ă lâextĂ©rieur de lâenclos 1-4, dont le D au-delĂ , Ă lâE, du grand bĂąt. C, parallĂšle Ă celui-ci, les deux autres, curieusement, sur une autre orientation que celle, axiale, de la plus grande part de lâĂ©tablissement, quasi celle de lâenclos 2 le plus occidental, opposĂ©. On observe Ă©galement, alors Ă lâintĂ©rieur de lâenclos 1-4, dâautres amĂ©nagements, quant Ă eux en lien avec lâeau cf. proximitĂ© du lit du ruisseau, pour lesquels les conditions de conservation gorgĂ©e dâeau ont permis la prĂ©servation de bois et autres vestiges vĂ©gĂ©taux, dâun grand intĂ©rĂȘt un puits 1450, Fig. 105, contre le mur de clĂŽture est de cette cour 4, Ă eau, peu profond 4 m conservĂ©s, parementĂ© en moellons calcaires, condamnĂ© par des rondins refendus de chĂȘne datation dendrochronologique, TPQ de cet abandon du puits, en 162 ± 10 de n. Ăš.. Par ailleurs, on note ici trois cuves carrĂ©es en bois cu. 1465, 1962, 1471, munies de canalisation dâĂ©vacuation, voire de captation dâĂ©vacuation dâautres structures dont le bĂąt. C la premiĂšre, un peu plus au SO que le puits, a son coffrage assemblĂ© Ă tenons et mortaises datation dendrochronologique 161 ± 10 de n. Ăš. ; la seconde est comparable mais moins profonde dat. dendro. aprĂšs 180 de n. Ăš. ; la derniĂšre prĂ©sente un coffrage comparable, surmontĂ© dâune margelle monolithique, lâapparentant Ă un puits dat. dendro. abattage TPQ en 201 de n. Ăš. ; sây ajoute une quatriĂšme cuve 1488, ou puits peu profond 1,4 m, Ă©galement de section carrĂ©e, quant Ă lui chemisĂ©e en moellons de pierre, ainsi, de mĂȘme, plus proche du puits que de la cuve ».Surtout, un vaste bassin Fig. 130 se situe en position axĂ©e, Ă lâextrĂ©mitĂ© est de la cour 1-4, pratiquement Ă cheval sur le cours du ruisseau. Il est rectangulaire 23,7 x 5,9 m, pour une capacitĂ© de quelques 50 000 litres, ses parois maçonnĂ©es en pierre et son fond entiĂšrement revĂȘtu de planches trĂšs bien conservĂ©es dans ce milieu gorgĂ© dâeau 107 planches de sapin, avec un plancher posĂ© sans lambourdes directement sur une couche dâargile plastique assurant lâĂ©tanchĂ©itĂ©. Il prĂ©sente en outre des traces de divisions internes sa datation dendrochronologique est ainsi bien assurĂ©e, avec un abattage en 241 de n. Ăš. Il dispose, dans sa paroi nord, vers lâangle NO, dâune Ă©vacuation canalisation en bois vers une nouvelle cuve 1229 Ă©galement en bois, dâoĂč lâeau pouvait ensuite se dĂ©verser dans le ruisseau par une canalisation en pierre. En revanche, la maniĂšre dont ce bassin a pu ĂȘtre alimentĂ© en eau nâest pas clairement connue, certainement Ă partir du ruisseau amont, peut ĂȘtre Ă lâangle SO du bassin, tenu de sa morphologie et de la prĂ©sence de certains mobiliers mĂ©talliques ainsi que des rĂ©sultats des analyses de macrorestes vĂ©gĂ©taux, il est proposĂ© p. 125 et cf. p. 178 dâinterprĂ©ter cet Ă©quipement remarquable comme liĂ© Ă un artisanat portant sur la transformation des fibres vĂ©gĂ©tales ou lâĂ©laboration dâobjets en bois ou en sparterie ». Pourquoi pas ? Mais je note toutefois la place privilĂ©giĂ©e ici de ce bassin, dans lâaxe de structuration du plan de la villa la distance nâest pas toujours pas grande entre le bassin dâagrĂ©ment » et les viviers Ă poisson des rĂ©sidences les plus fastueuses, mĂȘme si ici dâeau douce si, Ă Merbe-le-ChĂąteau Belg. AUTHOM et PARIDAENS 2015 le grand bassin rectangulaire est sans doute bien dâagrĂ©ment, Ă Molesme CoÌte-dâOr PETIT, WAHLEN et ARRIGNON 2005, il sâagit bien dâun vivier dâeau douce pour la pisciculture et câest ainsi quâest Ă©galement interprĂ©tĂ© le grand bassin â quant Ă lui non rectangulaire et tout proche du corps de logis â de la villa de Mageroy Belg. ZEIPPEN et HALLEBARDIER 200617. Sans bien sĂ»r affirmer quâici il sâagit de cela, en lâabsence dâautres tĂ©moignages matĂ©riels en faveur de cette hypothĂšse sâajoutant Ă ceux dĂ©jĂ signalĂ©s dans la partie rĂ©sidentielle, non moins dâonze foyers ou fours ont Ă©tĂ© dĂ©couverts dans cette partie dâexploitation Fig. 143, de formes et tailles diverses. Les interprĂ©tations proposĂ©es, avec quelques Ă©lĂ©ments de comparaison, sont de voir dans ceux circulaires des chaudiĂšres » Ă chauffer lâeau, dans ceux rectangulaires de possibles fours de fumage ou sĂ©chage, ou plutĂŽt des charbonniĂšres » ? pour la production de charbon de bois, dont lâauteur considĂšre que des grandes quantitĂ©s Ă©taient nĂ©cessaires Ă lâexploitation. Cependant, selon moi, mĂȘme si des scories ont Ă©tĂ© mises au jour en association avec les aires de travail de ces foyers, le charbon de bois nâest utilisĂ© que pour la rĂ©duction primaire du minerai de fer â activitĂ© ici absente â et le travail de forge utile Ă lâentretien du matĂ©riel de la ferme peut se suffire de petit bois non transformĂ©18. Je ne suis donc pas convaincu par cette ailleurs, quant aux matĂ©riaux de construction â qui ne prĂ©sentent, pour la partie rĂ©sidentielle comme pour celle dâexploitation, rien de trĂšs remarquable, si ce nâest cette prĂ©sence prĂ©gnante du bois grĂące aux conditions du milieu â, il est sans doute intĂ©ressant de signaler, comme Ă©lĂ©ments rares, trois estampilles sur TCA, tardives p. 129. â Phase III Intervient in fine une phase de rĂ©traction, avec rĂ©cupĂ©ration des matĂ©riaux, aboutissant Ă lâabandon de la villa p. 129-133. Le mobilier livrĂ© par les tranchĂ©es de rĂ©cupĂ©ration, assez rare, permet de situer au moins cette activitĂ© au IVe, voire au Ve ces tranchĂ©es, peu de structures ou faits sont dĂšs lors attribuables Ă cette ultime phase dans la piĂšce XI des bains de la rĂ©sidence Ă hypocauste sur pilettes, quatre petits creusements dans le sol » en tout cas lâarea infĂ©rieure, sinon le sol de circulation sur suspensura sont signalĂ©s, dont un trou de poteau. Et des couches de dĂ©molition se sont accumulĂ©es dans les structures les plus profondes, par exemple dans la cave Ă©lĂ©ments de datation, ici aussi, pour un TPQ au Ve s., les salles chauffĂ©es et le praefurnium du et parfois sols sont assez systĂ©matiquement rĂ©cupĂ©rĂ©s, y compris par exemple pour la fontaine de la cour 3. Dans la cour 2, ce que je qualifierais personnellement de vĂ©ritable fond de cabane cf. supra est Ă©tabli Fig. 149, constituĂ© par une excavation plus ou moins rectangulaire 3,5 x 3 m19 Ă six poteaux, Ă laquelle se greffe, sur le grand cĂŽtĂ© NNE, une structure de chauffe four domestique ?20 . Cette structure connaĂźt deux Ă©tats dont lâun avec son cendrier, un ensemble que malheureusement le pauvre mobilier recueilli ne permet pas de situer plus prĂ©cisĂ©ment dans cette phase III de lâAntiquitĂ© tardive21. Dans les espaces Ă vocation agricole ou artisanale, les murs existants bĂąt. C sont aussi alors rĂ©cupĂ©rĂ©s, une partie de la piĂšce IV de cet Ă©difice Ă©tant recouvert dâune couche de gravats, avec Ă©galement des dĂ©pĂŽts de destruction Ă lâextrĂ©mitĂ© nord du bĂątiment dont la toiture effondrĂ©e dans la piĂšce 3, ainsi quâĂ lâextĂ©rieur au N, dont sur lâaire empierrĂ©e extĂ©rieure22. Ces diffĂ©rentes couches de destruction ont livrĂ© un mobilier relativement abondant, dont des monnaies dont les datations ne sont pas donnĂ©es ici voir plus bas.Seuls deux fosses et un tronçon de fossĂ© sont encore attribuĂ©s Ă cette ultime phase. Celle-ci ne correspond donc quâĂ une frĂ©quentation trĂšs limitĂ©e de lâespace de la villa, notamment en vue de rĂ©cupĂ©rations, les seules traces dâoccupation rĂ©elle concernant peut-ĂȘtre lâex-secteur balnĂ©aire, bien quâune grande partie du numĂ©raire tardif provienne de la cour centrale 3, surtout au sud en particulier, sols encore conservĂ©s 1865 de lâex-enclos 1, qui a livrĂ© non moins de 126 monnaies, dont prĂšs de la moitiĂ© en aes 3 des Valentiniens. Ainsi, il est proposĂ© que le temps fort de lâoccupation » soit de courte durĂ©e, de la fin du IIIe Ă la fin du IVe cette phase III est mal dĂ©limitĂ©e au moins pour sa borne initiale aprĂšs la phase cf. supra, par exemple, Ă propos des fours, on peut considĂ©rer que lâĂ©tablissement est en tout cas complĂštement dĂ©sertĂ© vers le milieu du Ve s. une chronologie et un phasage relativement flous, pour lesquels on regrette parfois que les attributions des constructions et structures ne soit pas plus explicitement avant que soit abordĂ© les analyses et Ă©tudes de mobilier, la derniĂšre partie du chap. II p. 133-143 est dâabord consacrĂ©e Ă un retour » sur la chronologie, ainsi dâailleurs que sur les interprĂ©tations fonctionnelles, de maniĂšre sans doute un peu dĂ©calĂ©e, sans quâon comprenne bien la raison de cette insertion ici sans doute aurait-on, Ă mon sens, prĂ©fĂ©rĂ©, pour le suivi et la comprĂ©hension du texte, disposer de cela plus tĂŽt ou en tout cas au fur et Ă mesure de la prĂ©sentation des structures, avec lâargumentaire de ces datations et interprĂ©tations Ă©ventuellement Ă rappeler et rĂ©sumer in fine, mais alors dans le chapitre de synthĂšse terminal. Trois phases sont ainsi distinguĂ©es, oĂč la seconde â de plein fonctionnement et la plus longue fin du Ier â mil. du IIIe s. â ne peut ĂȘtre mieux subdivisĂ©e. Ainsi, lâadjonction des bains au corps de logis serait postĂ©rieure Ă la seconde moitiĂ© du IIIe s. selon notamment des datation 14C sur charbons de bois.Puis câest au tour de lâinterprĂ©tation fonctionnelle des espaces de la villa » dâĂȘtre rĂ©examinĂ©e23, facilitĂ©e par la bonne conservation dâune partie au moins de lâĂ©tablissement bains et cour agricole » fonction horticole pour la cour-enclos 3 mise en place au IIIe s. pots horticoles, fontaine et rĂ©seau hydraulique, avec un possible porche dans le cas du le bĂąt. XXIII et non XIII », peut-ĂȘtre du stockage â selon moi trĂšs incertain â pour les bĂąt. XX et XXI, contre les murs de cet enclos, ou encore de possibles latrines pour le XX, le plus proche du corps de logis. Porches dâaccĂšs pour lâenclos-cour 2 phase II, Ă lâouest, quant Ă lui sans doute jardin ou verger privĂ©, les deux bĂątiments sur quatre poteaux ne pouvant ĂȘtre clairement proposĂ©s comme petits greniers. La partie orientale, dont lâenclos 4 et au-delĂ du ruisseau, est quant Ă elle dĂ©volue aux activitĂ©s productives de la villa. Pour la pars urbana », la prĂ©sence dâun corps de logis prĂ©coce24 phase I sur poteau de bois est donc notable. Sinon, pour la rĂ©sidence en dur », peu de propositions, comme malheureusement souvent, peuvent ĂȘtre faites quant Ă la fonction des piĂšces, si ce nâest bien sĂ»r pour la partie balnĂ©aire cf. Fig. 152, dont systĂšme de gestion de lâeau peut ici ĂȘtre examinĂ© avec un assez grand dĂ©tail, notons-le, car de telles observations sont rarement possibles. Pour la pars rustica », on renvoie, pour lâinterprĂ©tation de dĂ©tail des espaces, au chapitre IV de synthĂšse. On conclut ici, avec quelques comparaisons de plans â rares dans cette rĂ©gion â, Ă une villa relativement atypique, inclassable en tout cas dans les typologies classiques25. Avec environ 4,9 ha de superficie totale dans son plus grand dĂ©veloppement, cet Ă©tablissement se place quasi Ă la limite entre grande et trĂšs grande villa selon les bornes dimensionnelles proposĂ©es dans FERDIĂRE et al. 2010 ou encore pour la hiĂ©rarchisation des Ă©tablissements dans AERBA pour la Beauce LELONG 2016 comme le prĂ©cise dâailleurs bien lâauteur, la villa de Grigy ne peut ĂȘtre classĂ©e parmi les trĂšs grandes villae Ă pavillons multiples » alignĂ©s. âą Analyses et Ă©tudes des mobiliersOn passera plus vite sur ce chap. III, mĂȘme si câest Ă juste titre le plus dĂ©veloppĂ© p. 145-202, pour les besoins de lâanalyse et des descriptions dĂ©taillĂ©es. En effet, en faisant dĂšs lors le constat de lâexcellente conservation du bois et autres restes vĂ©gĂ©taux dans une bonne partie du site, on comprend mieux lâapport de cette documentation aux questions strictement palĂ©oenvironnementales et donc le titre que je jugeais supra un peu alambiquĂ© » de ce une premiĂšre partie p. 145-151 est consacrĂ©e Ă la reconstitution du paysage contemporain du fonctionnement de cet Ă©tablissement rural, Ă la gestion forestiĂšre et Ă lâapprovisionnement en bois de la villa, sâappuyant dâune part sur des analyses anthracologique, xylologique, carpologique et palynologique trĂšs heureusement rĂ©alisĂ©es en nombre, de lâautre bien sĂ»r sur lâexceptionnel corpus dâĂ©lĂ©ments en bois fourni par le site en termes de palĂ©o-environnement, les deux premiĂšres sĂ©ries dâanalyses fournissent des donnĂ©es sur le boisement environnant et les stratĂ©gies dâapprovisionnement sur site en bois dâĆuvre et combustible, sur la durĂ©e de son diffĂ©rents types dâĂ©tudes permettent aussi dâapprocher, ensuite, les productions de lâĂ©tablissement. Ainsi, diffĂ©rentes espĂšces de blĂ© ont Ă©tĂ© identifiĂ©es blĂ© nu, Ă©peautre et amidonnier mais aussi orge vĂȘtue, millet et avoine, avec des lĂ©gumineuses et condiments, ainsi que quelques fruitiers. Les messicoles sont bien reprĂ©sentĂ©es et confirme la prĂ©sence de cĂ©rĂ©aliculture, et lâon note cf. infra des plantes textiles lin et chanvre. On retient aussi la prĂ©sence de la vigne cultivĂ©e26 . Les espĂšces vĂ©gĂ©tales sauvages montrent, comme il est normal, un milieu humide, ainsi peut-ĂȘtre que des indices de pĂąturages, la prĂ©sence de bĂ©tail Ă©tant confirmĂ©e par des spores de champignons coprophiles des excrĂ©ments dâherbivores. Un paysage environnant en dĂ©finitive variĂ©, avec champs, prairies, bois et zones humides⊠Lâapprovisionnement en bois est tout particuliĂšrement bien documentĂ©, on lâa vu il sâagit surtout du chĂȘne local et du sapin provenant sans doute des Vosges la prĂ©sence abondante de ce dernier taxon â dont les avantages recherchĂ©s sont sans doute techniques â, au dĂ©triment des essences endogĂšnes, est surprenante, et il faut envisager cf. notamment la longueur des planches un acheminement par flottage, par les cours de la Meurthe et/ou de la Moselle. Cet approvisionnement lointain en bois27 peut aussi ĂȘtre dĂ» Ă un appauvrissement des ressources ligneuses de lâenvironnement proche de la villa. Les donnĂ©es abondantes du site en ce domaine ont aussi permis dâapprocher les techniques de dĂ©bitage, taille et finissage du bois dâĆuvre dont traces dâoutils.LâĂ©tude suivante, des objets de parure, de vĂȘtement et soin du corps, nâapportent â comme souvent â rien de trĂšs original, sinon quelques Ă©lĂ©ments de datation complĂ©mentaires on note cependant, plus rares, une pyxide en os, de la rĂ©sidence, et un peigne en os Ă traverse triangulaire du Bas-Empire hors stratigraphie. Quant au mobilier domestique proprement dit, il se compose essentiellement, comme Ă lâhabitude, de cĂ©ramique, qui constitue ainsi â avec les monnaies â lâessentiel des mobiliers datant, du dĂ©but du Ier s. de n. Ăš. au milieu du Ve. Elle est ici Ă©tudiĂ©e par horizons », dâabord indĂ©pendants des trois phases finalement identifiĂ©es28 . On note, pour lâultime phase, un lot assez abondant de sigillĂ©e dâArgonne, aire de production ici assez proche. Verre et piĂšces dâameublement par exemple, applique en buste de Minerve, ustensiles de cuisine ou de service complĂštent cette sĂ©rie Ă noter cinq pierres Ă briquet, artefacts rarement signalĂ©s, avec encore quelques piĂšces dâĂ©quipement immobilier â hormis les piĂšces de bois signalĂ©es par ailleurs â huisserie, quincaillerie, dont clouterieâŠUn dĂ©veloppement important est, comme il se doit, donnĂ© Ă lâexamen des artefacts en lien avec les activitĂ©s Ă©conomiques â parmi ici lâapprovisionnement alimentaire, de maniĂšre Ă mon sens un peu artificielle â de lâĂ©tablissement p. 173-202. Ceci nâest pas sans occasionner quelques redites, dues aux choix de plan cf. supra, notamment, pour le bois, les donnĂ©es environnementales ». On distingue ainsi dâabord des activitĂ©s artisanales, cependant peut-ĂȘtre, dans certains cas, mal distinguĂ©es des activitĂ©s seulement en lien avec les besoins propres de lâĂ©tablissement, dont lâentretien du matĂ©riel et de lâĂ©quipement, ainsi que les besoins propres Ă la vie quotidienne des occupants on note une petite production en alliage cuivreux, travail du plomb ici sans doute surtout, selon moi, en lien avec la plomberie » nĂ©cessaire au balnĂ©aire et en gĂ©nĂ©ral Ă lâhydraulique maintenance, notamment dans la pars rustica » ; petite production dâobjets en fer prĂ©sence dâun semi-produit et en tout cas forge dâentretien, ainsi que dâobjets en os baguette et Ă©bauche. Mais câest Ă©videmment le travail du bois qui a ici la part belle, mĂȘme sâil sâagit donc quasi exclusivement des productions nĂ©cessaires au fonctionnement de lâĂ©tablissement outre les planches et piĂšces de bois dĂ©jĂ signalĂ©es, quelques objets ont Ă©tĂ© mis ou jour, avec des rebuts de taille. Cependant, les Ă©lĂ©ments en lien avec les activitĂ©s textiles sont mis en exergue peut-ĂȘtre certains amĂ©nagements hydrauliques, possible prĂ©sence de chaudiĂšres pour assouplir par exemple le feutre29 , neuf fusaĂŻoles en plomb dâun type assez rares, prĂ©sence de fibres vĂ©gĂ©tales dans certains analyses bio-archĂ©ologiques supra.Puis sont analysĂ©es les Ă©lĂ©ments en rapport avec les activitĂ©s vivriĂšres », incluant â un peu maladroitement Ă mon sens â les activitĂ©s productives de lâĂ©tablissement proprement agropastorales, car il sâagit dans ce cas dâun point essentiel au plan Ă©conomique. On note, dans lâordre de prĂ©sentation mĂȘlant un peu les deux aspects avec la consommation des occupants, trois clarines ou sonnailles, quelques fragments de meule, du matĂ©riel de pĂȘche et de chasse lests de filet⊠Puis vient lâĂ©tude archĂ©ozoologique des ossements animaux, qui bien sĂ»r correspondent Ă lâalimentation carnĂ©e du site plus quâils ne sont reprĂ©sentatifs de lâĂ©levage de lâĂ©tablissement, avec, comme souvent en contexte rural, un corpus modeste en NR, surtout du bĆuf, pour la triade, ainsi que cheval, chien, coq⊠seule la prĂ©sence de bĂȘtes de rĂ©forme permettent dâattribuer ces bĂȘtes â surtout des bĆufs â au bĂ©tail du site, mĂȘme si ce doit ĂȘtre le cas pour les porcs et au moins une partie des caprinĂ©s mouton/chĂšvre. Les Ă©tudes archĂ©obotaniques permettent mieux de dĂ©celer certaines productions de lâĂ©tablissement, avec les cĂ©rĂ©ales mais aussi des lĂ©gumineuses, et une probable arboriculture semble aux activitĂ©s marchandes » â je dirais plutĂŽt les Ă©changes » â, on note un curseur et un poids de balance en plomb, mais lâessentiel ici concerne en fait le monnayage du site non moins de 449 monnaies30 ont Ă©tĂ© enregistrĂ©es, ce qui constitue en contexte rural un corpus remarquable31 . On note au moins une drachme de Trajan en dĂ©pĂŽt de fondation32 dans un mur de lâĂ©tat 2 de la rĂ©sidence33 , une bonne part de ce monnayage Ă©tant, comme souvent, plus ou moins antĂ©rieur Ă leur contexte de dĂ©couverte34 . Cette Ă©tude, assez dĂ©veloppĂ©e, est, trĂšs heureusement, rĂ©alisĂ©e autant du point de vue archĂ©ologique contextes, pouvoir de datation, rĂ©sidualité⊠que strictement numismatique, une approche intĂ©grĂ©e qui bien heureusement se fait jour depuis quelques annĂ©es dans ce domaine. La rĂ©partition Fig. 191 est assez remarquable, avec une large majoritĂ© des espĂšces dans la partie dâexploitation et non en lien avec la rĂ©sidence35 . Phase II, Ă©tat 2 et phase III confondues, la large majoritĂ© des monnaies sont du Bas-Empire, correspondant surtout sans doute, en fait, Ă la phase finale de dĂ©mantĂšlement. Dâutiles comparaisons sont faites avec le monnayage dâautres villae mĂ©diomatriques. Et lâon note enfin non moins de 38 % de monnayage dâimitation, de nĂ©cessitĂ© », Ă partir du 3e quart du IIIe encore, concernant le mobilier, quelques piĂšces liĂ©es au transport attelage, harnachement et deux hipposandales dont la prĂ©sence est notable sur un site rural36 , deux jetons de jeu et enfin trois artefacts de caractĂšre cultuel, en alliage cuivreux une clochette, une rouelle et une statuette dâ offrant » ou genius privatus. âą La synthĂšse finale Reste Ă examiner le dernier chapitre IV, concernant la synthĂšse il dĂ©bute par une rĂ©flexion sur lâimportante question de lâĂ©conomie domaniale, que jâai Ă plusieurs reprises dĂ©jĂ Ă©voquĂ©e supra. La complĂ©mentaritĂ© des productions agropastorales37 et artisanales est Ă juste titre invoquĂ©e ici, en lien bien sĂ»r avec la proximitĂ© de la capitale de citĂ© et son lâartisanat38 , les activitĂ©s sont en tout cas mises en rapport avec le dĂ©veloppement des Ă©quipements hydrauliques du site, en effet remarquable cf. supra les hypothĂšses dâun artisanat de la peau, puis du bois, sont dâabord discutĂ©es, pour ĂȘtre ensuite rejetĂ©es, avec de bons arguments. Câest donc un artisanat du textile qui est retenu. Comme Ă la lecture dâun prĂ©cĂ©dent article de lâauteur BRKOJEWITSCH 2017, je dois cependant avouer que je ne reste que moyennement convaincu par les arguments avancĂ©s concernant cette derniĂšre interprĂ©tation cf. supra existence trĂšs hypothĂ©tique de chaudiĂšres », avec les certes nombreuses structures de chauffe mises au jour, peut-ĂȘtre en lien avec le systĂšme hydraulique, pour le lavage des textiles et leur production plantes textiles, avec le rouissage ; une activitĂ© dâailleurs sans doute plutĂŽt urbaine, comme le montrent les sites de comparaisons citĂ©s, quâils soient en Italie ou en Gaule villes et agglomĂ©rations ; tĂ©nuitĂ© des arguments archĂ©obotaniques pour la prĂ©sence de fibres textiles vĂ©gĂ©tales, le chanvre pouvant aussi servir Ă la corderie et le lin Ă la production dâhuile39 ⊠Sans compter lâabsence de nombreux autres indices classiques de tels artisanats, avec seulement une petite partie de la chaĂźne opĂ©ratoire absence de pesons de mĂ©tier Ă tisser, de cuves de foulage, voire dâamphores Ă alunâŠ. MĂȘme si, indubitablement, la rĂ©gion et notamment les citĂ©s mĂ©diomatrique, ici, et trĂ©vire, limitrophe, dĂ©veloppaient en effet dâimportantes activitĂ©s textiles. Mais ces rĂ©serves sont bien sĂ»r sans rejeter toute activitĂ© textile sur le site, y compris lâĂ©ventuelle culture du chanvre et du lin, voire de lâortie, comme textile mon doute porte sur une production spĂ©cialisĂ©e, prĂ©fĂ©rentielle et câest la place de lâĂ©tablissement dans le contexte rĂ©gional qui est examinĂ©, tout dâabord pour ses dimensions et son rang la tentative de mĂ©trologie, avec possible concordances selon les mesures antiques pied, jugĂšre voir Fig. 197, ne me paraissent pas convaincante, comme presque toujours, vu les marges de tolĂ©rance nĂ©cessaires40 ⊠Ce type de tentative ne devrait pas ĂȘtre, ainsi, une sorte de passage obligĂ©. Quant au statut de la villa, je constate avec un peu de regret quâici, la confusion est dâemblĂ©e introduite entre surface exploitĂ©e par un Ă©tablissement donnĂ© et domaine », qui a un sens juridique prĂ©cis et correspond Ă des entitĂ©s de propriĂ©tĂ© fonciĂšre polymorphes41 dans le cas de cette villa, une grande villa est soupçonnĂ©e au NO, sous le village actuel de Grigy42 , et pourrait ĂȘtre proposĂ©e comme villa centrale dâun vaste domaine et rĂ©sidence du dominus, Ă moins que ce dernier ne rĂ©side dans le tout proche chef-lieu de citĂ©. Une proposition de surface ici exploitĂ©e Ă partir de cette villa de Grigy cf. fig. 201, avec des distances entre Ă©tablissements observĂ©es dans ce secteur bien documentĂ© variant de 750 Ă 1000 m et une moyenne de 830 m, est faite ici une analyse spatiale fournit une carte Fig. 201 prĂ©sentant des cercles dâun rayon, ainsi calculĂ©, de 415 m de rayon43 surf. de 54 ha autour de lâĂ©picentre des Ă©tablissement reconnus aux alentours, qui apparaĂźt assez cohĂ©rente, sur le modĂšle par exemple il y a longtemps mis en Ćuvre pour la rĂ©gion de la ForĂȘt de Hambach, dans la citĂ© de Cologne GAITZSCH 198644 . Câest donc in fine une villa de statut intermĂ©diaire » qui est proposĂ©e. Lâauteur ne retient cf. notamment Fig. 202 que grande villa » et petite villa », sans moyenne villa », distinguant cependant les fermes » pour les plus petits Ă©tablissements, la petite villa » correspondant donc plus ou moins Ă celle moyenne » pour les Ă©tablissements agropastoraux on dispose dâautres hiĂ©rarchisations, plus larges et peut-ĂȘtre plus opĂ©rantes, sâinspirant surtout de celle â certes dĂ©jĂ ancienne â dâArchaeomedes 1998, puis par exemple de celle de C. Gandini pour le Berry 2008. âą En conclusion de ce compte-renduEn dĂ©finitive, au sortir de lâexamen approfondi de cet ouvrage, ma principale critique â de forme plus que de fond, en lâoccurrence â est sans doute minime et en tout cas pĂ©riphĂ©rique » elle concerne la lisibilitĂ© », par le lecteur, au fil du texte, de la chronologie et du phasage du site. Il ne sâagit pas de reprocher Ă lâauteur de nâavoir su dater toutes les structures, faits et US, car on sait bien que ce type de site ne fournit que rarement suffisamment de mobilier datable pour le permettre aisĂ©ment45 . Mais il sâagit plutĂŽt dâune question de prĂ©sentation gĂ©nĂ©rale, et donc de plan de lâouvrage. Dans ce cas, je pense que dâune part les mobiliers â en tout cas ceux datant â auraient eu avantage Ă ĂȘtre prĂ©sentĂ©s au fur et Ă mesure de la prĂ©sentation des faits bĂątiments, structures⊠mis au jour et, ainsi, les datations â plus ou moins prĂ©cises â proposĂ©es en mĂȘme temps que leur contexte de dĂ©couverte tout ceci est ici regroupĂ© dans un chapitre distinct chap. III. De telle sorte que, dans certains cas, sans quâon comprenne bien selon quelle logique les datations avancĂ©es sont fournies pour certaines structures sans argumentaire en mĂȘme temps que celles-ci, alors quâil faut attendre, pour dâautres, les paragraphes finaux du chap. II retour sur la chronologie ». Il en ressort pour le lecteur, dans ce domaine de la chronologie, une impression gĂ©nĂ©rale dâincertitude et de flouâŠMais cette rĂ©serve est certainement assez nĂ©gligeable face Ă cette belle publication, pour laquelle mes critiques de dĂ©tail comptent peu en vĂ©ritĂ©. Il est intĂ©ressant de mettre en regard cet ouvrage avec un autre, publiĂ© presque en mĂȘme temps et Ă©galement monographie de villa gallo-romaine je veux parler de la publication de la villa de Montcaret Dordogne BERTHAULT 2020, dont le parti est assez fondamentalement diffĂ©rent pour, il est vrai, une probable trĂšs grande villa dans ce cas, seule la partie rĂ©sidentielle, fouillĂ©e, ou presque, est Ă©tudiĂ©e, avec des prĂ©occupations en lâoccurrence bien moins pour les aspects Ă©conomiques et de production que sociales, de prestige et architecturales46 ; et dans ce cas une publication entiĂšrement en ligne47 . La prĂ©sente rĂ©alisation â pour la villa lorraine de Grigy â valait donc bien, Ă mon sens, un examen attentif et lâassez long compte-rendu, trĂšs globalement ainsi positif et â au moins implicitement â Ă©logieux, que je lui consacre ici. Cette publication rĂ©pond pleinement aux attentes dâune telle monographie dâĂ©tablissement agropastoral, sans Ă©luder les questions ni oublier tel ou tel aspect des nombreuses thĂ©matiques vers lesquelles sâouvre une telle fouille exhaustive. Et les hypothĂšses alternatives sont discutĂ©es en argumenter avant de sâorienter, comme on lâattend, vers une interprĂ©tation privilĂ©giĂ©e, sans quand mĂȘme trop glisser in fine vers les certitudesâŠEt, encore une fois â et ceci non plus nâest certainement pas une critique pour cette monographie en particulier mais un constat amer sur le paysage actuel de la publication archĂ©ologique â, cette finalement assez modeste villa aurait-elle fait lâobjet dâune aussi importante publication monographique, dans une collection prestigieuse, si elle nâavait pas prĂ©sentĂ© un caractĂšre exceptionnel, par certains aspects au moins, dâune part, le dĂ©veloppement de ces activitĂ©s artisanales et, de lâautre, surtout sans doute, la prĂ©sence de structures et mobiliers en bois aussi remarquablement conservĂ©s ? Pourtant, on a besoin48 , pour faire avancer les connaissances en la matiĂšre, de monographie dâĂ©tablissement ruraux gallo-romains plus classique â voire aussi beaucoup plus modestes â, fouillĂ©s en nombre â parfois exhaustivement â Ă lâoccasion dâinterventions en archĂ©ologie prĂ©ventive de ces vingt derniĂšres annĂ©es lâaccent mis sur les Ă©tablissements plutĂŽt exceptionnels ou particuliĂšrement remarquables, Ă un titre ou a un autre49 , fausse en effet notre perception globale de cette composante fondamentale des campagnes et de lâĂ©conomie des Gaules50 . Bibliographie AERBAAtlas des Ă©tablissements ruraux de la Beauce antique, en ligne Archaeomedes 1998Archaeomedes â Des oppida aux mĂ©tropoles â ArchĂ©ologues et gĂ©ographes en vallĂ©e du RhĂŽne, coll. âVillesâ, Anthropos/Economica, Paris, 280 p. AUTHOM et PARIDAENS 2015Authom N. et Paridaens N. â La villa gallo-romaine du âChamp de Saint-EÌloiâ Ă Merbes-le-ChaÌteau, coll. EÌtudes et Doc., ArcheÌologie, 30, DeÌpart. du Patrim. du Serv. public de Wallonie/Centre de Rech. en Arch. et Patrim. de lâULB, Namur, 396 p. BERTHAULT 2020Berthault Fr. dir. â La villa gallo-romaine de Montcaret Dordogne. Une villa et son environnement dans le sud-ouest de la Gaule, coll. DAN, 1, Ausonius Ă©d., Pessac/Bordeaux, 332 p., en ligne pdf tĂ©lĂ©chargeable BRKOJEWITSCH et al. 2014Brkojewitsch G., MarquiĂ© S., Daoulas G., Remor de Oliveira G., Jouanin G., Garnier N., Brunet M., Sedlbauer S., Tegel W., Cantin N., Thirion-Merle V. â La villa gallo-romaine de Grigy Ă Metz Ier s. apr. â Ve s. apr. caractĂ©risation fonctionnelle des structures et identification des activitĂ©s artisanales, Gallia, 71-2 261-306. BRKOJEWITSCH et al. 2017Brkojewitsch G, Sedlbauer S., Tegel W., Morel A., Brunet M. â Les structures artisanales de la villa de Grigy Ă Metz Moselle apport de lâanalyse morphologique des Ă©quipements et de lâĂ©tude du mobilier mĂ©tallique Ă la caractĂ©risation fonctionnelle des structures artisanales de la pars rustica, in TrĂ©ment F. dir. â Produire, transformer et stocker dans les campagnes des Gaules romaines, Actes du colloque international AGER XI Clermont-Ferrand, 11-13 juin 2014, Suppl. Ă Aquitania, 38, Bordeaux 731-756. FERDIĂRE 2019FerdiĂšre A. â De nouvelles formes de stockage de cĂ©rĂ©ale Ă lâĂ©poque romaine en Gaule quels changements, avec quels moteurs ?, in Martin St. dir. â Rural granaries in Northern Gaul 6th century BCE â 4th Century CE. From Archaeology to Economic History, Ser. Radboud Stud. in Humanities, Leyde/Boston, Brill 73-106 bibliogr. en fin de vol. et catalogue en ligne en lien. FERDIĂRE et al. 2010FerdiĂšre A., Gandini C., Nouvel P. et Collart â Les grandes villae Ă pavillons multiples alignĂ©s » dans les provinces des Gaules et des Germanies rĂ©partition, origine et fonctions, Rev. Arch. de lâEst, 59 357-446. FOUET 1969Fouet G. â La villa gallo-romaine de Montmaurin Haute-Garonne, 20e Suppl. Ă Gallia, CNRS, Paris, 392 p., 157 Fig., LXXI Pl. rééd. 1983. GAITZSCH 1986Gaitzsch W. â Grundformen römischer Landsiedlung im Westen der CCAA, Bonner Jahrb., 186 397-427. GANDINI 2008Gandini C. â Des campagnes gauloises aux campagnes de lâAntiquitĂ© tardive la dynamique de lâhabitat rural dans la citĂ© des Bituriges Cubi IIe s. av. â VIIe s. ap. 33e Suppl. Ă la Rev. Arch. du Centre de la France, Tours, 511 p. + 1 CDRom XIII Ann.. GRENIER 1906Grenier A. â Habitations gauloises et villas latines dans la citeÌ des MeÌdiomatrices. EÌtude sur le deÌveloppement de la civilisation gallo-romaine dans une province gauloise, H. Champion, Paris, 198 p. LELONG 2016Lelong A. â Atlas des fermes et villae gallo-romaines de Beauce », PCR 2015-2018âŠ, Blog AGER en ligne texte, 2 p. 1 Fig. + 2 Ann. notices, 13 p., 11 Fig. LAFFITE 1999Laffite â Lâoccupation du sol en milieu rural aÌ lâĂ©poque gallo-romaine entre la Seille et la Nied française, Les Cahiers Lorrains, 3 259-274. NOUVEL 2016Nouvel P. â Entre ville et campagne. Formes de lâoccupation et Ă©lites gallo-romaines dans le Centre-est de la Gaule. Apport de 20 annĂ©es de prospections et de fouilles archĂ©ologiques, MĂ©moire dâhabilitation aÌ diriger des recherches, UniversitĂ© de Franche-ComtĂ©, Besançon, vol. 3, 478 p. consultable Ă lâUniv.. NĂSSLEIN et al. 2017NĂŒsslein A., Bernigaud N., Boulanger K., Brkojewitsch G., Daoulas G., Georges-Leroy M., Meyer N., Ritz S. â La Lorraine, in REDDĂ 2017b 499-601. PETIT, WAHLEN et ARRIGNON 2005Petit, C., Wahlen P. et Arrignon J. â Le bassin gallo-romain de Molesme CoÌte-dâOr questions et perspectives de recherche sur les viviers antiques dâeau douce, in Ch. Petit dir. â Occupation et gestion des plaines alluviales dans le Nord de la France de lâaÌge du Fer aÌ lâĂ©poque gallo-romaine, Actes de la table-ronde de Molesme 17-18 sept. 1999, Ann. Litt. Univ. 786, SĂ©r. âEnvironn., Soc. et Arch.â, 8, Presses Univ. Besançon 47- 61. PEYTREMANN 2003Peytremann Ă. â ArchĂ©ologie de lâhabitat rural dans le Nord de la France du IVe au XIIe siĂšcle, 2 vol., MĂ©m. AFAM, St-Germain-en-Laye, 453 + 442 p. REDDĂ 2017aReddĂ© M. â Fermes et villae romaines en Gaule chevelue. La difficile confrontation des sources classiques et des donnĂ©es archĂ©ologiques, Annales, Hist., Sciences sociales, 72-1 47-74. 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Scripta Antiqua, 91 121-142. TROMMENSCHLAGER et al. 2016Trommenschlager L., Brkojewitsch G., Legagneux M. et MarquiĂ© S. â Le monnayage issu de phases de dĂ©mantĂšlement un cas complexe Ă interprĂ©ter, Journ. of Arch. Numismatics, 5-6 95-110. ZEIPPEN et HALLEBARDIER 2006Zeippen L. et Halbardier B. â La villa de Mageroy Ă Habay-la-Vieille Belg. et la pisciculture, in Brulet L. dir. â La Belgique romaine, Dossiers Arch. et Sciences des Origines, 315 76-77. Laboratoire ArchĂ©ologie et Territoires, UMR CITERES, Tours ; ferdiere [at] [â©]Dont seule la partie rĂ©sidentielle, de prestige, a fait lâobjet de la monographie parue. [â©]Je veux dire par rapport Ă ce que sont, en tout cas actuellement, les RFO. [â©]Ă noter dâailleurs que cette villa avait, dĂšs la fin de la fouille ou presque, fait lâobjet dâune premiĂšre publication, prĂ©liminaire BRKOJEWITSCH et al. 2014, ainsi que ses structures artisanales BRKOJEWITSCH et al. 2017 ; en revanche, la rĂ©fĂ©rence bibliographique du RFO concernĂ© 5 vol. semble manquer en bibliographie finale, ainsi dâailleurs que dans celle de lâarticle de 2014. [â©]Avec les Ă©tudes de mobilier, dont datant, ainsi rejetĂ©es en chap. IV. [â©]On aurait aimĂ©, pour une meilleure comprĂ©hension de lâĂ©volution de lâĂ©tablissement, disposer de ces plans en dĂ©but dâexposĂ© concernant successivement chacune ses phases, ou encore, au pire, Ă la reprise de la chronologie, p. 133-138. [â©]Notons que, en tout cas pour cette premiĂšre partie, la mise en page des figures par rapport au texte qui les concernant ne facilite pas la comprĂ©hension du lecteur, car elles en sont pour la plupart Ă©loignĂ©es, parfois de plusieurs pages⊠[â©]En revanche clairement prĂ©sentĂ© comme tel dans le chapitre final de synthĂšse. voir infra, sur les phases du site. [â©]Cf. p. 57, avec cependant une possible fonction domestique proposĂ©e pour le bĂąt. 3, avec la dĂ©couverte de carporestes carbonisĂ©s de lĂ©gumineuses lentille et cĂ©rĂ©ales orge cf. p. 53 dans un de ses trous de poteaux pourquoi pas plutĂŽt le stockage ? [â©]Cf. p. 57 ce terme, indiquĂ© ici sans guillemets, est, dans lâEst de la France et Suisse romande, le synonyme vernaculaire de bardeau ». [â©]Jâutilise ici ce terme, comme celui de partie dâexploitation » ou de service » de prĂ©fĂ©rence Ă ceux latins de pars urbana et pars rustica, qui me paraissent aujourdâhui trop connotĂ©s, culturellement et historiquement. [â©]Cette proposition est ici de moi. [â©]En lâabsence dâindication des n° dâenclos et/ou des n° de faits, notamment, le lecteur a du mal Ă localiser certaines structures sur les plans fournis pour la description de ce systĂšme hydraulique p. 86-88, Fig. 91 et 93. Dâailleurs, p. 138, on signale quelques pots horticoles » et non un seul. [â©]Voir cependant une autre structure de ce type, infra, quant Ă elle tardive, pour lâĂ©tat 2. [â©]Cette rĂ©fĂ©rence dans lâouvrage examinĂ© ici cf. p. 96-97. [â©]Et non NE comme indiquĂ© dans le texte p. 97. [â©]Dans lâoptique dâune interprĂ©tation comme bassin-vivier Ă poissons â une hypothĂšse qui nâest pas ici discutĂ©e au fond â, je renverrai Ă la prĂ©sence de plombs de lest de filet de pĂȘche, que pourraient dâailleurs ĂȘtre aussi ces curieuses fusaĂŻoles » en plomb signalĂ©es plus loin. [â©]Ă noter dâailleurs que le travail du fer nâest pas signalĂ© dans lâarticle prĂ©cĂ©dent de lâauteur BRKOJEWITSCH 2017 concernant spĂ©cifiquement les activitĂ©s artisanales de la villa. [â©]Une coquille », p. 131, indique 3,5 x 30 m ». [â©]Chose connue pour dâassez nombreux fond de cabanes classiques de lâAntiquitĂ© tardive et du haut Moyen Ăge sur ceux-ci, voir par exemple PEYTREMANN 2003. [â©]Compte tenu de lâabsence de mobilier datant dans lâune comme dans lâautre, on ne comprend dâailleurs pas bien pourquoi cette structure est attribuĂ©e Ă la phase III tardive alors que lâautre 1199, p. 91 et Fig. 94, cf. ici plus haut lâĂ©tait Ă la phase II, plutĂŽt du Haut-Empire. On indique dâailleurs p. 137 que lâexacte contemporanĂ©itĂ© de ces fours de la phase II est difficile Ă dĂ©montrer mais que leur remplissage est globalement attribuable au IVe s. [â©]Ce qui tendrait Ă montrer quâau moins ici, des sols dâoccupation/utilisation, de niveau, pouvaient ĂȘtre au moins en partie conservĂ©s, ce qui paraĂźt curieux vu lâimportant arasement global apparent du site, ainsi que lâabsence de mobilier dĂ©posĂ© sur ces sols en tout cas non signalĂ©. [â©]Sans renvoi aux plans utiles alors, pour une meilleure comprĂ©hension du lecteur. [â©]Pour lequel est utilisĂ© le terme dâaedificium, selon CĂ©sar BG et lâusage fait ensuite de ce vocable latin pour dĂ©signer une ferme gauloise parfois alors dite ferme indigĂšne », par Albert Grenier et dâautres Roger Agache, ce qui me paraĂźt inappropriĂ©, compte tenu notamment de la signification trĂšs polyvalente de celui-ci en latin voir Ă ce sujet plusieurs de mes Chroniques rurales » de la RACF. [â©]Auxquelles je nâaccorde personnellement quâun faible crĂ©dit heuristique, comme jâai dĂ©jĂ eu lâoccasion de lâĂ©crire, beaucoup ne portant dâailleurs que sur la partie rĂ©sidentielle je leur prĂ©fĂšre des systĂšmes de hiĂ©rarchisation par rang » des Ă©tablissements agropastoraux, fondĂ©s sur des critĂšres plus diversifiĂ©s que la seule surface, qui ne sont Ă©voquĂ©s dans cet ouvrage quâen fin de conclusion [â©]On est dans la vallĂ©e de la Moselle ! [â©]Qui incidemment, notons le ici, va Ă lâencontre de lâhypothĂšse dâun artisanat du bois particuliĂšrement dĂ©veloppĂ© comme production de rapport de lâĂ©tablissement. [â©]Je ne ferai pas ici de commentaire sur cette approche cĂ©ramologique qui ne me convainc pas toujours, comme jâai eu lâoccasion de lâĂ©crire ailleurs. [â©]Ceci peut-ĂȘtre un peu tirĂ© par les cheveux »⊠[â©]Dont 7 gauloises ou de la RĂ©publique et 8 mĂ©diĂ©vales. [â©]DĂ©couvertes en grande partie, ce qui est notable car bĂ©nĂ©fique, grĂące Ă lâusage assez systĂ©matique du dĂ©tecteur de mĂ©taux, une pratique heureusement de plus en plus courante dans ce type de contexte. [â©]Un autre dĂ©pĂŽt de ce type est soupçonnĂ© sans ĂȘtre certain, hormis bien sĂ»r le dĂ©pĂŽt de fondation », non monĂ©taire, signalĂ© plus haut Ă proximitĂ© de la rĂ©sidence. [â©]Pourtant signalĂ© pour la Phase II, Ă©tat 1 p. 192. [â©]On se reportera, pour le monnayage de ce site, Ă des publications antĂ©rieures TROMMENSCHLAGER et BRKOJEWITSCH 2016 ; TROMMENSCHLAGER et al. 2016. [â©]Bien que ceci ne soit pas commentĂ©. [â©]Sans doute due Ă la proximitĂ© de plusieurs voies, notĂ©e supra. [â©]Terme plus explicite, que prĂ©fĂšre Ă agricole » lato sensu utilisĂ© dans cet ouvrage. [â©]Jâai discutĂ© plus haut de la pertinence de ce terme, entre activitĂ© de maintenance de lâĂ©tablissement et production destinĂ©e au marchĂ© extĂ©rieur. [â©]Auxquelles il est proposĂ© dâajouter lâortie, ainsi que, pour la sparterie, le noisetier, le saule et lâĂ©rable. [â©]Ainsi que la variabilitĂ©, dans le dĂ©tail de leurs mesures, des unitĂ©s antiques la Fig. 197 suffit dâailleurs Ă monter le peu de concordances rĂ©ellement existantes. [â©]Un fonds-fundus ou praedium pouvant par exemple comporter plusieurs exploitations, aux terres mitoyennes ou non ; et dâailleurs le propriĂ©taire rĂ©sidant ou non. Ce qui nâempĂȘche pas chaque unitĂ© de production de disposer de son propre territoire dâexploitation, et, dĂšs lors, de permettre la modĂ©lisation des territoires exploitĂ©s. [â©]Ă laquelle la mĂȘme superficie de territoire est pourtant accordĂ©e sur la carte Fig. 201, point 3. [â©]Et non de diamĂštre », comme indiquĂ© par erreur p. 209. [â©]RĂ©cemment remis dans la lumiĂšre par REDDĂ 2017a 69-70 citation ici non de moi mais de lâauteur. [â©]Sây ajoutent ici de prĂ©cieuses datations dendrochronologiques, assez nombreuses, compte tenu de la prĂ©sente de tous les bois conservĂ©s, ainsi que quelques 14C sur charbons de bois, sur sâautres faits assez judicieusement sĂ©lectionnĂ©s. [â©]OĂč, incidemment, je note une tentative, assez vaine Ă mon sens, de dĂ©finition des limites topographiques du domaine » associĂ©. [â©]Dans une nouvelle collection DAN, chez Ausonius consacrĂ©e Ă ce type de publication numĂ©rique, dont la naissance est Ă saluer cf. mon introduction, supra. [â©]Ăgalement, bien sĂ»r, et en publiant Ă©videmment aussi ceux plus exceptionnels, toujours ruches en informations. [â©]Ici par la conservation des bois et restes vĂ©gĂ©taux, pour une villa somme toute modeste. [â©]Comme on peut notamment le constater Ă lâexamen des deux gros volumes rĂ©cemment publiĂ©s sur les campagnes de la Gaule du nord-est issus du programme Rurland REDDĂ 2017b et 2018. [â©]
Aujourdhui, un projet du gouvernement italien est en cours pour transformer la via Appia en un chemin de pĂšlerinage, depuis la ville frĂ©nĂ©tique de Rome jusquâĂ la paisible citĂ© de Brindisi. Sur ses quelque 580 km, elle prend bien des formes : chemin forestier, place
Ses plateaux de calcaire sĂ©culaires lui ont donnĂ© son nom, PĂ©rigueux ,au delĂ d'ĂȘtre la prĂ©fecture de la Dordogne , en est sa capitale. Ses plateaux de calcaire sĂ©culaires lui ont donnĂ© son nom, PĂ©rigueux ,au delĂ dâĂȘtre la prĂ©fecture de la Dordogne , en est sa capitale, lâIsle le traverse et lâinonde de ses nombreux apports toniques et vivifiants, le PĂ©rigord Blanc nous accueille en son sein. Une des ses plus dignes reprĂ©sentantes se nomme Boulazac. RĂ©cemment jumelĂ©e Ă Bibbiena en Toscane , tout un symbole. Une ancienne voie romaine la traversait et ralliait VĂ©sone avec ses thermes et ses cĂ©lĂšbres vestiges en passant par lâAuvergne et finissait au Quercy. Notre Maison de MaĂźtre a donc choisit dâĂ©tablir ses quartiers ici Ă la fin du XVIII Ăšme siĂšcle. Pour nous y amener et que son futur propriĂ©taire apprĂ©hende les lieux ,une grande allĂ©e nous guide et traverse le parc de plus 7300 M2 ,oĂč tilleuls et marronniers se volent la vedette , les fruitiers sont aussi de la partie , enfin nous arrivons jusquâau perron. Les signes ne trompent pas , ils nous renseignent du caractĂšre prestigieux et harmonieux de la bĂątisse et ils sont tous lĂ Marquise , oeil de boeuf, chiens assis, toiture ardoises , balconnets , pierre de taille. Elle sollicite notre bienveillance , notre belle endormie mĂ©rite quâon lui accorde Ă prĂ©sent du soin et de lâattention. La massive porte en bois nous fait entrer dans cet univers qui nous Ă©blouit. Cette grande entrĂ©e autrefois accueillait le tout PĂ©rigueux et lâon sây pressait pour les belles soirĂ©es dâĂ©tĂ©. Les volumes sont impressionnants , bureau, , sĂ©jour , cuisine , chambre , sanitaires sont de plain pied. Le lustre de cristal majestueux trĂŽne au milieu tout en haut et nous domine de sa grandeur. A lâĂ©tage , un passage circulaire dessert les 4 chambres et leurs commoditĂ©s . Au second , nombre de piĂšces nâattendent quâune cure de jouvence afin de redonner leur Ă©clat Ă ses gĂ©nĂ©reux volumes. Les combles peuvent ĂȘtre exploitĂ©s. Vivre ici, câest ne pas faire de compromis entre la ville et la campagne car les commerces sont Ă proximitĂ© immĂ©diate et la sensation de quiĂ©tude est bien prĂ©sente. CLASSE ENERGIE E / CLASSE CLIMAT D. Informations complĂ©mentaires 15 piĂšces 12 chambres 3 salles de bain 3 salles d'eau Surface du terrain 7382 m2 Stationnement 10 places Taxe fonciĂšre 2 600 ⏠ProcĂ©dures en cours Non Diagnostics de performance Ă©nergĂ©tique DPE 320 kWhEP/ A 450 GES 30 kgeqCO2/ A 80 Honoraires de l'agence Les honoraires sont TTC Ă la charge du vendeur
Uyzazr. 185 45 361 297 29 258 196 10 313
20 traverse de la villa romaine